Oberve t'on une convergence des économies européennes , telle est la question à laquelle répond C de Lucia dans la dernière note de conjoncture de BNP Paribas :
L’instauration du Marché Unique Européen en 1993, puis, en 1999, celle de l’Union Monétaire Européenne, constituent deux événements institutionnels significatifs susceptibles d’affecter l’activité économique des pays membres. La présente étude s’attache à rechercher dans quelle mesure la dispersion des taux de croissance a été modifiée au cours des dernières années et si la synchronisation des cycles économiques s’est renforcée entre les pays appartenant à la zone euro. Au sein d’une zone d’union monétaire, ces deux phénomènes, étroitement liés, sont particulièrement importants. Si la dispersion de la croissance du PIB mesure la volatilité de l’activité au cours d’une période donnée, la synchronisation des cycles économiques mesure le degré d’harmonisation des économies pendant la période considérée. Au sein d’une zone d’union monétaire, un certain degré de volatilité de la croissance peut être constaté pendant une certaine période. En effet, certains pays peuvent traverser une phase de rattrapage et connaître de ce fait des taux de croissance et d’inflation plus élevés. Toutefois, le maintien de ces écarts de croissance sur longue période n’est pas favorable à la pérennité d’une zone d’union monétaire. En effet, tandis que les économies en forte croissance pourraient justifier une politique monétaire plus stricte afin de maîtriser les tendances inflationnistes, les autres économies pourraient bénéficier de taux d’intérêt plus bas afin de stimuler une croissance molle.
Par ailleurs, du fait de niveaux d’inflation différents, une même politique monétaire peut se traduire par des taux d’intérêt réels faibles, voire négatifs, pour les économies en forte croissance, et élevés pour les autres pays. Ces différences en matière de taux d’intérêt réels sont susceptibles de soutenir encore davantage la croissance des économies les plus dynamiques,et d’affecter négativement la croissance des autres pays, accroissant ainsi les divergences entre les cycles économiques.
Pour lire la suite :
Par ailleurs, du fait de niveaux d’inflation différents, une même politique monétaire peut se traduire par des taux d’intérêt réels faibles, voire négatifs, pour les économies en forte croissance, et élevés pour les autres pays. Ces différences en matière de taux d’intérêt réels sont susceptibles de soutenir encore davantage la croissance des économies les plus dynamiques,et d’affecter négativement la croissance des autres pays, accroissant ainsi les divergences entre les cycles économiques.
Pour lire la suite :
Où en est la convergence des économies de la zone euro ? | | Clemente De Lucia |
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire