THEME 2 SUR LE CHAPITRE INTRODUCTIF :
LES LIENS ENTRE CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT
Objectifs méthodologiques :
maîtriser la notion de développement
maîtriser les indicateurs du développement , en particulier l’IDH
analyser et critiquer les liens croissance - développement
INTRODUCTION :
Document 1 : 11 p 21 du livre.
Questions :
les termes développement et croissance sont-ils synonymes ?
Répondez aux questions 2 et 3 du livre.
Document 2 :
L'approche de l'école anglo-saxonne est principalement quantitative, ce qui a souvent pour conséquence de réduire l'étude du développement à l'étude du produit national brut (PNB), de son évolution et de sa répartition. De la sorte, elle confond croissance et développement. Partant de là, certains auteurs dont Simon Kuznets considèrent que le développement peut se réduire à l'examen du PNB (ou du PIB) par habitant. L'aspect multiforme du développement n'est pas nié, mais les auteurs de l'école anglo-saxonne considèrent que l'examen du PIB par habitant reste encore le meilleur moyen d'appréhender l'ensemble des dimensions du développement. Comme le souligne J.Bruton ( 1965) : « l'idée que le développement est une notion multidimensionnelle est importante, mais il n'est pas nécessaire de rechercher avec une insistance telle, une mesure multidimensionnelle. Dans presque tous les cas, le produit par tête est un substitut efficace».
Source : P Gaudron, économie du développement, Hachette, 1995.
Questions :
Quel est le lien qu’établissent les auteurs libéraux anglo-saxons entre la croissance et le développement ?
Comment le justifient-ils ?
Document 2 :
LES LIENS ENTRE CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT
Objectifs méthodologiques :
maîtriser la notion de développement
maîtriser les indicateurs du développement , en particulier l’IDH
analyser et critiquer les liens croissance - développement
INTRODUCTION :
Document 1 : 11 p 21 du livre.
Questions :
les termes développement et croissance sont-ils synonymes ?
Répondez aux questions 2 et 3 du livre.
Document 2 :
L'approche de l'école anglo-saxonne est principalement quantitative, ce qui a souvent pour conséquence de réduire l'étude du développement à l'étude du produit national brut (PNB), de son évolution et de sa répartition. De la sorte, elle confond croissance et développement. Partant de là, certains auteurs dont Simon Kuznets considèrent que le développement peut se réduire à l'examen du PNB (ou du PIB) par habitant. L'aspect multiforme du développement n'est pas nié, mais les auteurs de l'école anglo-saxonne considèrent que l'examen du PIB par habitant reste encore le meilleur moyen d'appréhender l'ensemble des dimensions du développement. Comme le souligne J.Bruton ( 1965) : « l'idée que le développement est une notion multidimensionnelle est importante, mais il n'est pas nécessaire de rechercher avec une insistance telle, une mesure multidimensionnelle. Dans presque tous les cas, le produit par tête est un substitut efficace».
Source : P Gaudron, économie du développement, Hachette, 1995.
Questions :
Quel est le lien qu’établissent les auteurs libéraux anglo-saxons entre la croissance et le développement ?
Comment le justifient-ils ?
Document 2 :
A : distribué en cours
B:cliquez sur http://www.freedomhouse.org/template.cfm?page=15&year=2005
Questions :
Donnez le mode de lecture du chiffre entouré.
Pouvez vous faire une relation entre les deux variables étudiées dans le graphique ?
Quelle théorie vue dans le cours distribué semble t’elle justifier ?
Document 3 : distribué en cours
Questions :
Donnez le mode de lecture pour le Luxembourg.
Trouvez des exemples qui permettent de justifier la relation la croissance et le développement vont de pair
recherchez des contre-exemples
pouvez vous tracez une droite d’interpollation linéaire représentative du nuage de points , justiifez.
Document 3 : Allez sur le site : http://www.gapminder.org
Questions :
Donnez le mode de lecture du chiffre entouré.
Pouvez vous faire une relation entre les deux variables étudiées dans le graphique ?
Quelle théorie vue dans le cours distribué semble t’elle justifier ?
Document 3 : distribué en cours
Questions :
Donnez le mode de lecture pour le Luxembourg.
Trouvez des exemples qui permettent de justifier la relation la croissance et le développement vont de pair
recherchez des contre-exemples
pouvez vous tracez une droite d’interpollation linéaire représentative du nuage de points , justiifez.
Document 3 : Allez sur le site : http://www.gapminder.org
Questions :
1. cliquez sur l’animation 1 de tendance 2005 du développement humain : répartition mondiale des revenus :
· quelle est la répartituion des revenus en 2000, que cela traduit-il
· Comment évolue entre 1970 et 200 la part des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté ?
2. Cliquez sur les animations 2 puis 3 :
· Caractérisez la pauvreté par région en 1970.
· Comment évoluent les inégalités régionales de pauvreté entre 1970 et 2000 ?
3. Cliquez sur l’animation 4, revenu et santé :
· Pouvez vous établir une relation entre santé et revenu en 1970
· Quelle évolution observez vous entre 1970 et 2000 ?
· Pouvez vous établir une relation entre santé et revenu en 1970
· Quelle évolution observez vous entre 1970 et 2000 ?
4. Cliquez sur l’animation 5 :
· Les inégalités de santé résultent –elles uniquement de l’appartenance à une région ?
· Les inégalités de santé résultent –elles uniquement de l’appartenance à une région ?
5. Cliquez sur l’animation 6 :
· Peut-on conclure que la santé dépend uniquement du revenu, justifiez votre réponse .
· Peut-on conclure que la santé dépend uniquement du revenu, justifiez votre réponse .
6. Cliquez sur l’animation 7, à partir des exemples de pays cités peut-on en conclure qu’il existe un chemin unique de développement ? Justifiez votre réponse, quelle théorie cela remet-il en cause ?
Document 4 : allez sur : http://www.gapminder.org/downloads/applications/
Document 4 : allez sur : http://www.gapminder.org/downloads/applications/
charger le programme : Millenium Development Goal Achievement Graphs 2003.
Questions :
1. Quels sont les objectifs du millénaire ?
2. Quelle était la situation pour l’année de départ pour : l’éducation, l’eau, la faim, le système sanitaire par rapport au PIB par habitant , pouvez vous faire apparaître une relation ,si oui laquelle ?
3. les objectifs fixés en 200 seront-ils atteints par tous les pays, ceux ayant le meilleur classement économique ont-ils la plus forte probabilité d’atteindre les objectifs ?
Document 5 :
La croissance de l'ensemble des pays du Sud [est] indéniable. Mais [...] la croissance et le développement sont deux choses différentes. [...] C'est parce que le développement est insuffisant que la pauvreté stagne ou s'amplifie. La croissance, si elle a lieu, ne concerne que certains secteurs de l'économie. La prospérité relative de ces secteurs n'a aucun effet d'entraînement sur le reste de l'économie. La croissance ressemble à une bulle qui se dilate sans incidences sur la pauvreté. Ou plutôt si : les pauvres se sentent encore plus pauvres de la richesse souvent arrogante d'une minorité. Pour ne prendre qu'un exemple, l'Afrique subsaharienne a connu un bel essor dans les années 1960. [...] Dans les années 1970, c'est l'effondrement. [...] L'endettement augmente. Les gouvernements s'en remettent à la Banque mondiale et au FMI. Les programmes d'ajustement n'ont qu'une recette : l'apurement des déficits, les privatisations et la baisse des droits de douane dans le but de promouvoir la compétitivité extérieure - autrement dit la croissance par les exportations et les investissements directs. Focalisées sur l'exportation de quelques produits primaires, trop peu intégrées, les économies africaines dans le meilleur des cas produisent de la croissance mais pas de développement. [...] En dépit d'une croissance de 6 % , le Mali a vu son taux de pauvreté s'accroître de 28% depuis 1995... [...]
En définitive, les pays du Sud ont suivi deux voies assez différentes: celle du développement ou celle de la croissance sans développement.
La Corée du Sud a su promouvoir un développement relativement égalitaire qui a conduit à une croissance forte et à l'élimination de la quasi- totalité de la pauvreté. La stratégie d'export a été profitable parce qu'elle a été précédée et accompagnée d'un effort de développement.
Par contraste, le Brésil, dont certains secteurs ont un niveau technologique comparable à celui de l'Europe et des Etats-Unis, ne parvient pas à venir à bout d'une pauvreté résistante. De même l'Inde traîne une pauvreté massive qu'une croissance plus qu'honorable ne parvient pas à réduire... Selon le FMI, les deux tiers des Indiens vivraient en dessous du seuil de pauvreté. Le Mexique, il y a peu, connaissait l'un des taux de croissance les plus élevés du continent latino-américain. Les cours de la bourse flambaient mais le taux de pauvreté, lui, explosait.
Source : Philippe Engelhard, « Économie informelles et criminelles : la face cachée de la mondialisation», dans L'Université de tous les savoirs: l'économie, le travail, l'entreprise, © Odile Jacob, 2002.
Questions :
1. Opposez les stratégies de développement de la Corée et du Brésil
2. En quoi la croissance est-elle une condition nécessaire mais non suffisante pour assurer le développement ?
Document 6 :
A quoi sert le développement humain ? [...] Le développement de la santé publique, de l'éducation, de la protection sociale, etc., contribue directement à la qualité et à l'épanouissement de la vie. Tous les indices montrent que, même à bas niveau de revenu, un pays qui garantit les soins et l'éducation à tous est capable d'atteindre des résultats remarquables en termes d'espérance et de qualité de vie pour l'ensemble de sa population. La santé et l'éducation publiques reposant, pour l'essentiel, sur le travail humain, ces secteurs sont relativement peu coûteux en phase initiale de développement économique, lorsque la main-d'œuvre est bon marché. [...]
L'impact du développement humain va bien au-delà de l'amélioration directe de la qualité de vie. Il favorise aussi les facultés productives des personnes et donc la croissance économique partagée. Savoir lire et compter facilite la participation au processus d'expansion économique (comme l'illustrent, entre autres, les exemples japonais ou thaïlandais). Pour s'insérer dans les échanges mondiaux, il est crucial de pouvoir se plier à des normes telles que «le contrôle de qualité» que la main-d'œuvre analphabète maîtrise mal. En outre, tout montre que l'amélioration de la santé et de l'alimentation favorise la productivité et les rémunérations de la main-d'œuvre salariée.
Source : AMARTYA SEN (Prix Nobel d'économie 1998),Un Nouveau Modèle économique, © Odile Jacob, 2000.
Questions :
1. Pourquoi selon Sen ne peut-on affirmer que la croissance économique soit un préalable au développement ?
Questions :
1. Quels sont les objectifs du millénaire ?
2. Quelle était la situation pour l’année de départ pour : l’éducation, l’eau, la faim, le système sanitaire par rapport au PIB par habitant , pouvez vous faire apparaître une relation ,si oui laquelle ?
3. les objectifs fixés en 200 seront-ils atteints par tous les pays, ceux ayant le meilleur classement économique ont-ils la plus forte probabilité d’atteindre les objectifs ?
Document 5 :
La croissance de l'ensemble des pays du Sud [est] indéniable. Mais [...] la croissance et le développement sont deux choses différentes. [...] C'est parce que le développement est insuffisant que la pauvreté stagne ou s'amplifie. La croissance, si elle a lieu, ne concerne que certains secteurs de l'économie. La prospérité relative de ces secteurs n'a aucun effet d'entraînement sur le reste de l'économie. La croissance ressemble à une bulle qui se dilate sans incidences sur la pauvreté. Ou plutôt si : les pauvres se sentent encore plus pauvres de la richesse souvent arrogante d'une minorité. Pour ne prendre qu'un exemple, l'Afrique subsaharienne a connu un bel essor dans les années 1960. [...] Dans les années 1970, c'est l'effondrement. [...] L'endettement augmente. Les gouvernements s'en remettent à la Banque mondiale et au FMI. Les programmes d'ajustement n'ont qu'une recette : l'apurement des déficits, les privatisations et la baisse des droits de douane dans le but de promouvoir la compétitivité extérieure - autrement dit la croissance par les exportations et les investissements directs. Focalisées sur l'exportation de quelques produits primaires, trop peu intégrées, les économies africaines dans le meilleur des cas produisent de la croissance mais pas de développement. [...] En dépit d'une croissance de 6 % , le Mali a vu son taux de pauvreté s'accroître de 28% depuis 1995... [...]
En définitive, les pays du Sud ont suivi deux voies assez différentes: celle du développement ou celle de la croissance sans développement.
La Corée du Sud a su promouvoir un développement relativement égalitaire qui a conduit à une croissance forte et à l'élimination de la quasi- totalité de la pauvreté. La stratégie d'export a été profitable parce qu'elle a été précédée et accompagnée d'un effort de développement.
Par contraste, le Brésil, dont certains secteurs ont un niveau technologique comparable à celui de l'Europe et des Etats-Unis, ne parvient pas à venir à bout d'une pauvreté résistante. De même l'Inde traîne une pauvreté massive qu'une croissance plus qu'honorable ne parvient pas à réduire... Selon le FMI, les deux tiers des Indiens vivraient en dessous du seuil de pauvreté. Le Mexique, il y a peu, connaissait l'un des taux de croissance les plus élevés du continent latino-américain. Les cours de la bourse flambaient mais le taux de pauvreté, lui, explosait.
Source : Philippe Engelhard, « Économie informelles et criminelles : la face cachée de la mondialisation», dans L'Université de tous les savoirs: l'économie, le travail, l'entreprise, © Odile Jacob, 2002.
Questions :
1. Opposez les stratégies de développement de la Corée et du Brésil
2. En quoi la croissance est-elle une condition nécessaire mais non suffisante pour assurer le développement ?
Document 6 :
A quoi sert le développement humain ? [...] Le développement de la santé publique, de l'éducation, de la protection sociale, etc., contribue directement à la qualité et à l'épanouissement de la vie. Tous les indices montrent que, même à bas niveau de revenu, un pays qui garantit les soins et l'éducation à tous est capable d'atteindre des résultats remarquables en termes d'espérance et de qualité de vie pour l'ensemble de sa population. La santé et l'éducation publiques reposant, pour l'essentiel, sur le travail humain, ces secteurs sont relativement peu coûteux en phase initiale de développement économique, lorsque la main-d'œuvre est bon marché. [...]
L'impact du développement humain va bien au-delà de l'amélioration directe de la qualité de vie. Il favorise aussi les facultés productives des personnes et donc la croissance économique partagée. Savoir lire et compter facilite la participation au processus d'expansion économique (comme l'illustrent, entre autres, les exemples japonais ou thaïlandais). Pour s'insérer dans les échanges mondiaux, il est crucial de pouvoir se plier à des normes telles que «le contrôle de qualité» que la main-d'œuvre analphabète maîtrise mal. En outre, tout montre que l'amélioration de la santé et de l'alimentation favorise la productivité et les rémunérations de la main-d'œuvre salariée.
Source : AMARTYA SEN (Prix Nobel d'économie 1998),Un Nouveau Modèle économique, © Odile Jacob, 2000.
Questions :
1. Pourquoi selon Sen ne peut-on affirmer que la croissance économique soit un préalable au développement ?
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