Sujet et correction de la dissertation en terminale : la faiblesse de l'investissement en Europe s'explique t'elle par l' insuffisance de la demande?










Le 22-12-2006

DISSERTATION EN CLASSE

Sujet : la faiblesse de l’investissement en Europe s’explique t’elle essentiellement par une insuffisance de la demande ?


Document 1 :

A:


Source : INSEE

B:
Source : INSEE

Document 3 :
Perdu dans cette quête, on oublie que l'offre a besoin d'une demande pour exister. L'accélérateur, qui n'a plus la faveur des manuels d'économie, continue pourtant de fonctionner sans faille et reste l'élément explicatif principal de l'investissement. L'examen du taux d'investissement ne laisse aucun doute. Pas plus loin que 1997, le retard d'investissement de la Vieille Europe, dans des circonstances macroéconomiques brusquement très favorables, avait enclenché une vague d'investissements et propulsé, en 2000, la croissance au-delà de 4 % par an en France. Le creux de l'après-2000 se résorbe depuis la fin 2003. Le redressement est lent, en particulier comparé aux Etats-Unis, mais l'investissement augmente plus vite que la valeur ajoutée. En fait, l'investissement des entreprises est adapté à la conjoncture actuelle.
Taux d'investissement et profitabilité nous indiquent que les entreprises, sans être le moteur de la croissance, ont largement joué leur rôle et qu'elles ne connaissent pas de crise structurelle majeure. Le seul problème est la faiblesse de la demande adressée aux entreprises. La zone euro n'a aujourd'hui comme projet que d'être plus compétitive. Or, la zone euro est une grande économie faiblement ouverte; le coût en demande de cette recherche de la compétitivité n'est pas compensé par les gains en part de marché. Sans client, le capitalisme européen patine.
Source : X Timbeau, un capitalisme sans projet ? non un capitalisme sans client, 2006.

Document 4 :
Document 5 :
La raison principale évoquée pour expliquer la faible croissance de l'Europe est l'inadéquation des institutions aux besoins d'une économie de la connaissance, où la croissance serait davantage fondée sur l'innovation que sur l'accumulation de capital. L'Europe aurait réalisé une croissance forte dans les années 50 et 60 et rattrapé les Etats-Unis en accumulant du capital, en faisant appel à une main-d'oeuvre peu qualifiée et en imitant leurs technologies. Les institutions de référence de cette période seraient incarnées dans la grande entreprise industrielle oligopolistique, disposant d'un pouvoir de marché substantiel et établissant des relations de long terme avec ses fournisseurs, ses financiers et ses employés. Les politiques macroéconomiques auraient consisté à moduler la demande agrégée pour la maintenir au voisinage de la croissance potentielle.
Ce régime de croissance aurait été remis en cause du fait d'un changement des modèles de consommation et de production. Les consommateurs demanderaient des produits plus variés. Les producteurs auraient accès à des technologies plus flexibles, favorisant l'obtention d'économies de variété. Ce nouveau régime de croissance exigerait une plus forte concurrence sur les marchés de produit, avec un rythme soutenu d'entrées et de sorties. Ce qui nécessiterait un accès facilité des entreprises naissantes au capital-risque+, des marchés du travail flexibles rendant plus aisés les restructurations et les mouvements de main-d'oeuvre qui leur sont associés.
Dans ce contexte, les politiques macroéconomiques d'assainissement et de convergence nominale (en particulier convergence des taux d'inflation) menées depuis le début des années 90 n'auraient fait que répondre aux errements du passé. Elles ne limiteraient pas le niveau de la croissance potentielle et seraient, au contraire, un facteur décisif pour l'atteindre. A moyen terme, le maintien de la stabilité des prix aiderait en effet à obtenir des taux de croissance plus élevés. La consolidation budgétaire diminuerait le service de la dette publique et le niveau des taux d'intérêt, facilitant ainsi l'investissement privé, qui sera d’autant plus élevé que les politiques de rigueur visent à restaurer les conditions de rentabilité des entreprises (traux de marge et taux de rentabilité économique) Les marchés plus flexibles garantiraient, quant à eux, un ajustement plus rapide des prix relatifs et amélioreraient la capacité de l'économie à absorber les chocs.
JL Gaffard , comment promouvoir la croissance en Europe ? alter éco n°64 , 2005.

Document 6 :

Le niveau des profits est essentiel pour une entreprise au moment de se lancer dans des dépenses de long terme. Les profits permettent en effet de dégager des moyens financiers et poussent à l'optimisme sur la réussite future. En la matière, la situation des entreprises françaises est plus que favorable. Entre le début et la fin des années 80, " la décennie des entreprises ", celles-ci n'ont cessé d'accroître leur part du gâteau. Leur taux de marge (les profits rapportés à la valeur ajoutée), qui avait diminué de 30 % à 25 % entre 1970 et 1980, est remonté à plus de 33 % en 1989. Depuis, il s'est stabilisé autour de 32 %.
Cette amélioration des marges n'a pas débouché sur une reprise de l'investissement. Du coup, le taux d'autofinancement des entreprises (l'épargne rapportée à l'investissement) n'a cessé de croître depuis le début des années 80. Il se trouve actuellement à un niveau historiquement haut, beaucoup plus que dans les années 60 (110 %, contre moins de 70 % à l'époque). Il est vrai que les modes de financement de l'économie se sont modifiés. Dans les années 60, les entreprises se finançaient auprès des banques et attendaient de l'inflation qu'elle dévalorise leurs dettes. Cette économie d'endettement a cédé la place à une logique de finance directe où les entreprises s'autofinancent ou font appel aux marchés financiers : il faut donc pouvoir offrir aux actionnaires des niveaux de rentabilité plus élevés que par le passé . Mais ce niveau est aujourd'hui considéré comme largement suffisant. " L'insuffisance de la profitabilité n'est absolument pas une des causes du faible investissement ", tranche Patrick Artus, économiste de la Caisse des dépôts.
La panne de l'investissement serait-elle la faute des patrons qui cherchent à gagner toujours plus aujourd'hui sans penser au lendemain ? Certes, mais d'autres éléments interviennent. Et d'abord les taux d'intérêt, qui ont un double effet. Au fond, la décision d'investir résulte toujours de la comparaison entre la rémunération attendue du capital (les taux de profits futurs) et le coût de ce capital, le taux d'intérêt (ce que Keynes a appelé " l'efficacité marginale du capital "). En bonne théorie, l'entrepreneur n'a aucune raison d'acheter des machines si le capital engagé lui rapporte moins que le coût de l'emprunt nécessaire à cet achat. Ou, s'il n'a pas besoin de s'endetter, si les profits attendus sont inférieurs à ce qu'il gagnerait en revenus financiers s'il plaçait son argent.
Plus que le taux de rentabilité présent, ce sont les mauvaises perspectives d'évolution de la demande qui pèsent actuellement sur l'investissement. " Les entreprises escomptent de leurs dépenses des profits futurs, soit parce qu'elles auront accru le volume de leurs ventes, soit parce qu'elles auront abaissé leurs coûts de production unitaires ", explique Françoise Milewski, économiste à l'Observatoire français des conjonctures internationales (OFCE). Faute d'un horizon clair, les entreprises se contentent souvent de rationaliser toujours plus la production en diminuant le nombre d'emplois et en ne réalisant que les investissements rendus indispensables du fait de l'usure ou de l'obsolescence+ des équipements. Tant que les carnets de commande ne se regarniront pas, l'investissement ne repartira pas réellement.
Source : L Maurin , pourquoi l’investissement est il en panne, le cédérom d’alter éco , 10 ème édition.


Dissertation : La faiblesse de l’investissement en Europe s’explique t-elle essentiellement par une insuffisance de la demande ?

Introduction générale :


A la question posée par le mensuel Alter éco : « Pourquoi l’investissement est-il en panne ? » , L.Maurin répond de manière a priori contradictoire :dans un premier temps , il écrit : « le niveau des profits est essentiel pour une entreprise au moment de se lancer dans des dépenses de long terme » ; puis dans un second temps « tant que les carnets de commande ne se regarniront pas , l’investissement ne repartira pas réellement » ( doc7) .
L.Maurin met bien en évidence les difficultés pour expliquer les déterminants de l’investissement qui est défini (cf. définition du cours) .Ainsi , dans les années 80 , les entreprises n’investissaient pas , car elles avaient des débouchés importants mais ne voyaient pas l’intérêt d’acheter de nouvelles machines puisqu’elles estimaient leur niveau de profit insuffisant . La stratégie économique changea alors et le partage de la VA devint favorable aux entreprises . Dans un premier temps , comme les conditions financières des entreprises s’améliorent , elles vont investir .Mais ,dans un second temps , elles ne vont réaliser que « les investissements rendus indispensables du fait de l’usure ou de l’obsolescence des équipements »( doc 7), car elles n’ont plus assez de débouchés . Ainsi , l’investissement dépend à la fois des conditions de l’offre et de la demande . Pour relancer l’investissement , il faut trouver un modèle assurant la croissance conjointe des salaires et des profits .


I – Pour les libéraux , la faiblesse de l’investissement ne s’explique par la faiblesse de la demande de biens et services mais par les effets pervers générés par les politiques keynésiennes


Introduction du I :


Pendant toute la période des 30 Glorieuses, des politiques de relance de la demande de biens et services ont été mises en place. Jusqu’au début des années 70, elles ont certes assuré un investissement élevé ; mais à partir de la crise des années 70, leur échec est patent. Les auteurs libéraux expliquent cet échec par l’oubli des conditions financières de l’investissement.

A - L’échec des politiques keynésiennes de relance

1 – Constat

- Jusqu’au début des années 80, la politique keynésienne politique favorise la demande ( doc 4 ) :
Les gains de productivité sont versés prioritairement aux salariés : en 80 , le salaire réel est supérieur de 8% à la productivité marginale donc la part de la création de richesses qui revient aux salariés augmente : de 64%en 75 à 70% en 83
- mais cela ne se traduit pas par une augmentation de l’investissement ( doc 6) :en 1983 , les dépenses de consommation des ménages augmentent de 4% , mais l’investissement diminue de 0,5%
Conclusion du 1 :la consommation des ménages et donc la demande de biens et services ne semblent pas influencer l’investissement

2 – Explications : la loi de Say
Ce constat correspond à la logique de la loi de Say reformulée par Keynes : « l’offre crée sa propre demande » :
La Production est à l'origine des ventes donc des revenus versés (d’un montant équivalent) dont une partie est consommée l'autre partie est épargnée . Toute l’épargne est placée , car il n’y a pas de thésaurisation : cela correspond à la conception néo-classique de la monnaie : celle-ci est un voile et les individus ne conservent pas des capitaux sous forme liquide . L' épargne est intégralement investie
la somme de la consommation et de l’investissement est donc égale à la valeur de la production
Selon les libéraux , il n’y a donc jamais de problèmes de débouchés : dans la mesure où le produit est vendu au prix du marché , il trouvera un acheteur

Conclusion du A : La demande n’influence donc pas , d’après les néo-classiques , l’investissement . Il faut donc chercher d’autres déterminants de l’investissement

B- Pour les libéraux , il faut s’intéresser aux conditions de l’offre
Introduction du B : Comme il n’ y a pas de problèmes de débouchés , les libéraux expliquent l’investissement par les conditions de l’offre : le financement et la rentabilité de l’investissement

1 – Le financement de l’investissement
Introduction du 1 : Les entreprises peuvent financer leur investissement de 2 manières : par emprunt ce qui donne un rôle essentiel au taux d’intérêt ou par autofinancement
a - le rôle du taux d’intérêt réel




l’explication néo-classique :

l’analyse néo-classique met en évidence le rôle déterminant du taux d’intérêt réel ( taux d’intérêt nominal – taux d’inflation) sur l’investissement
l’objectif de l’entreprise est de faire un profit maximum : elle adopte un calcul à la marge en comparant ce que lui rapporte une unité supplémentaire de capital investi ( la productivité marginale ) avec ce que lui coûte cette unité supplémentaire ( le taux d’intérêt réel ) . Tant que la productivité marginale est supérieure au taux d’intérêt réel , elle investit : l’investissement qui assure le maximum de profit est celui qui égalise productivité marginale et taux d’intérêt réel
Or , d’après la loi des rendements décroissants , plus le stock de capital augmente plus la productivité marginale du capitaldiminue pour investir davantage le taux d’intérêt réel doit chuter l’investissement est donc une fonction décroissante du taux d’intérêt réel
Si les ménages n’épargnent pas suffisamment ( en particulier à cause d’une politique monétaire trop expansive ) l’économie connaît une pénurie d’épargne qui va entraîner une forte hausse du taux d’intérêt réel dissuadant les entreprises d’investir
Vérification empirique :
Cette relation de causalité apparaît vérifiée dans les faits ( doc 2) :
Entre 1993 et 1997 , les taux d’intérêt sont élevés en raison de la pénurie d’épargne selon les néo-classiques, le taux d’investissement diminue alors passant de 21%du PIB en 93 à 18,5 %
En revanche , entre 1997 et 2001 , grace à l’augmentation de l’effort d’épargne des ménages, la pénurie disparaît, les taux d’intérêt sont beaucoup plus bas , ce qui génère une relance du taux d’investissement : il est supérieur à 21% en 2001
Comment faire diminuer les taux d’intérêt selon les néo-classiques ?
Les néo-classiques considèrent que :
La meilleure situation est le marché de cpp : l’Etat ne doit pas intervenir et laisser le marché s’autoréguler grâce à la flexibilité des prix
Le taux d’intérêt réel est le prix du capital résultant de la confrontation de l’offre de capital ( l’épargne ) et la demande de capital ( l’investissement )
si l'offre de capital est supérieure à la demande de capital le taux d’intérêt réel va chuter donc Investissement augmentera
Conclusion du a : pour les néo-classiques , l’épargne est donc un préalable à l’investissement . Plus il y a d’épargne , plus l’investissement sera élevé . cela signifie donc que la consommation est une entrave à l’investissement , elle doit donc être minimisée puisqu’elle est assimilée à une destruction de richesses.
b - le rôle du profit
Introduction du b: Aujourd’hui , le rôle du profit est devenu essentiel dans le financement de l’investissement .
car le contexte économique et financier a changé : « dans les années 60 , les entreprises se finançaient auprès des banques ( … ) . Cette économe d’endettement a cédé la place à une logique de finance directe où les entreprises s’autofinancent ou font appel aux marché financiers : il faut donc pouvoir offrir aux actionnaires des niveaux de rentabilité plus élevé que par le passé » ( doc 7 ) . Le profit est donc aujourd’hui un facteur déterminant de l’investissement
cela correspond à la logique du théorème de Schmidt : « les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les emplois d’après-demain » . Car « le niveau des profits est essentiel pour une entreprise au moment de se lancer dans des dépenses de long terme . Les profits permettent en effet de dégager des moyens financiers et poussent à l’optimisme sur la réussite future . »( doc 7 ) .
Le profit de l’entreprise a un effet double sur l’investissement
le premier est d’assurer un financement facile et sans coût : c’est l’autofinancement . Pour assurer des profits élevés , il faut donc opérer un partage favorable aux entreprises et donc défavorable aux salariés Cette relation se vérifie empiriquement ( doc 4et 7 ):depuis 1980 , la part des richesses crées revenant aux entreprises ( le taux de marge ) augmente : elle passe de 25 % en 70 à plus de 30% depuis 89 donc le taux de marge étant plus fort le taux d’autofinancement s'accroît et le taux d’investissement augmente : de 18 % en 97 à 21,5% en 2001 .


2 – Le rôle de la rentabilité économique
Un taux de marge élevé est intéressant pour l’entreprise , mais ce qui est plus important pour elle c’est la rentabilité du capital . C’est le second rôle du profit : il motive l’investissement . Comme l’investissement est source de profit , investir davantage accroît le profit .
L’entreprise regarde alors ce que rapporte l’investissement : la rentabilité du capital : Profit / stock de capital , qui mesure le profit créé par une unité de capital
On note ainsi une forte corrélation entre rentabilité du capital et taux d’investissement ( docs 1 et 2 ) :entre 1997 et 2001 , la rentabilité du capital est très élevée : elle est supérieure à 8% et parallèlement le taux d’investissement  : il passe de 18 % en 1997 à 21,5% en 2001
Conclusion du I : Ainsi , pour les libéraux depuis la fin des 30 Glorieuses , la demande de biens et services n’a plus d’influence sur l’investissement ; au contraire , ce sont les conditions de l’offre liées au financement et à la rentabilité de l’investissement qui déterminent l’investissement . Pour eux , favoriser la demande et les débouchés conduit à des effets pervers : augmenter la part de la VA revenant aux salariés conduit à diminuer le taux de marge des entreprises , ce qui rend difficile l’autofinancement de l’investissement et limite la rentabilité de l’investissement . Pour eux , il faut favoriser le ménages aisés qui épargnent ce qui détermine une baisse du taux d’intérêt , et un partage favorable aux entreprises

II – Mais , l’absence de reprise durable de l’investissement depuis le début des années 80 remet d’actualité l’analyse keynésienne : la demande de biens et services est le facteur essentiel de l’investissement

Introduction du II

Or , malgré l’amélioration de la situation des entreprises , l’investissement n’a pas repris . C’est ce qu’écrit X.Imbeau ( ( doc 3 ) : « Taux d’investissement et profitabilité nous indiquent que les entreprises , sans être le moteur de la croissance , ont largement joué leur rôle et qu’elles ne connaissent pas de crise structurelle majeure . Le seul problème est la faiblesse de la demande adressée aux entreprise » ( doc 3 ) . Ainsi , les politiques de restauration des profits ont engendré des effets pervers qui empêchent la reprise de l’investissement et quoi montrent le rôle essentiel de la demande sur l’investissement .

A- Les effets pervers des politiques visant à restaurer les profits des entreprises

1 – Constat

Un partage favorable de la VA aux entreprises , une rentabilité élevée ne signifient pas obligatoirement un taux d’investissement élevé
Entre 2000 et 2005 , taux de marge fort aux environs de 38 % ( doc4 ) donc la rentabilité est élevée : 8 % ( doc 1 ) , mais le taux d’investissement diminue : il passe de 21,5% en 2001 à 19,5 % en 2003 ( doc 2 )
Conclusion du 1 : « Cette amélioration des marges n’a pas débouché sur une reprise de l’investissement » ( doc 7 )

2 – Explications

Ainsi , la période 2000-2005 est paradoxale pour la logique du théorème de Schmidt : comment expliquer que les entreprises fassent des profits mais n’investissent pas ?
L’objectif des entreprises est de réaliser le profit maximum . Elles ont 2 possibilités d’utilisation des profits : soit investir dans des biens d’équipement dont la rémunération est la rentabilité du capital , soit opérer des placements financiers valorisés par le taux d’intérêt réel .
Le choix des entreprises s’effectue alors en comparant rentabilité et taux d’intérêt réel :
Si taux de rentabilité ≥ taux d’intérêt réel l’effet de levier est positif  les entreprises ont intérêt à investir et même à emprunter si elles ne disposent pas d’un autofinancement suffisant
En revanche , si taux de rentabilité ≤ taux d’intérêt réel  l’effet de levier est négatif (on parle d’effet boomerang pour les entreprises qui sont endettées)  les entreprises dégageant des profits ont alors intérêt d’opérer des placements financiers ( doc 7 ), celles qui le peuvent doivent réduire leur niveau d’endettement .
Depuis le début des années 2000 , on se retrouve dans cette situation créée notamment par la politique monétaire et budgétaire libérale :
- Politique d’euro fort : Politique monétaire restrictive ( basée sur la théorie de Friedman et la TQM ) hausse du taux d’intérêt réel
- Politique visant à limiter la part des salaires dans la VA : les salaires augmentent moins vite que la productivité : le Rapport entre salaire et productivité baisse de 1,08 en 85 à 0,93 en 95 donc les coûts salariaux diminuent et l'on obtient une meilleure compétitivité-prix
On devrait s’attendre à une augmentation des parts de marché et à une relance de la croissance et de l’investissement . Mais , ce mécanisme ne s’est pas mis en place , car « la zone euro est une grande économie faiblement ouverte ; le coût en demande de cette recherche de compétitivité n’est pas compensé par les gains en parts de marché . Sans clients , le capitalisme européen patine » ( doc 3 )
On assiste ainsi à un effet pervers d’agrégation des comportements individuels mis en évidence par Keynes lors de la crise de 29, chaque pays européen essayant de conquérir des parts de marché en réduisant ses coûts( stratégie du passager clandestin), personne ne voit sa compétitivité augmenter, tout le monde y perd (jeu à somme négative) puisue la demande européenne stagne.
Conclusion du A : ainsi , malgré l’amélioration de la situation financière des entreprises , l’investissement des entreprises n’a pas augmenté durablement : c’est l’effet pervers au niveau macro-économique de l’agrégation des comportements individuels

B – La demande reste essentielle pour inciter à l’investissement d’après l’analyse keynésienne

Introduction du B : En effet , le salaire est certes un coût de production qu’il faut limiter pour accroître la compétitivité-prix , mais c’est aussi un revenu qui permet d’alimenter la demande de biens et services qui est un facteur déterminant de l’investissement d’après Keynes .

1 – Présentation de l’analyse keynésienne de l’investissement

« Perdu dans cette quête , on oublie que l’offre a besoin d’une demande pour exister » ( doc 3 ) .Keynes n’oublie certes pas les conditions financières de l’investissement : une entreprise n’investit que si l’efficacité marginale ≥ taux d’intérêt nominal ( et non réel , car selon Keynes les individus sont victimes d’illusion monétaire) . Mais l’efficacité marginale du capital dépend de l’importance des débouchés , ce que Keynes appelle la demande effective : la demande solvable , c’est-à-dire la production que l’entreprise pense écouler .
Cette influence de la demande sur l’investissement a été développé par un disciple de Keynes : Harrod et son modèle de l’accélérateur . Harrod pose plusieurs hypothèses (contraignantes) : le stock de capital dépend de la production , la relation entre stock de capital et production est stable : il n’y a pas de progrès technique ; en cas d’augmentation de la demande , les entreprises préfèrent augmenter leur production plutôt que les prix pour avoir davantage de profit . Sous ces hypothèses , Harrod démontre qu’une augmentation de la demande effective se traduit par une augmentation de l’investissement . Les variations de l’investissement surréagissent aux variations de la demande : il suffit que la croissance de la demande ralentisse pour que l’investissement diminue .
2 – Vérification empirique

Cette relation entre demande et investissement est vérifiée empiriquement ( doc 6)
Plus le demande augmente rapidement , plus l’investissement augmente fortement ainsi en en 89 , les dépenses de consommation croissent de 3% donc l’investissement progresse de 9 % , en 2001 , la demande augmente de 2,5 %et de l’investissement de 2,5%
Quand la demande augmente plus lentement , l’investissement diminue : en 92 , la demande croit seulement de 1% ,l’investissement chute de 2%

3 – Un cercle vertueux demande- investissement

Se crée alors un cercle vertueux demande investissement
C’est le mécanisme du multiplicateur de Keynes : l’augmentation de l’investissement se traduit par une augmentation plus rapide de la production : hausse de l’investissement détermine une augmentation de la demandequi contribue à celle de la production donc des revenus
l'augmentation de la demandedétermine celle de la productiondonc des revenus …

Conclusion du II : aujourd’hui , la faiblesse de la demande en Europe est la cause essentielle de la faiblesse de l’investissement


III- Comment assurer une reprise durable de l’investissement ?

Introduction du III : mais dans les années 80 c’était l’absence de profit et de rentabilité qui expliquait la faiblesse de l’investissement . La question qui se pose est alors de savoir comment concilier ces deux facteurs en apparence contradictoires pour favoriser la relance de l’investissement

A – Un problème insoluble ?

L’étude des 40 dernières années montre que l’investissement dépend de 2 éléments : le profit et la demande effective
Dans les années 70-80 , les entreprises ont des débouchés mais pas de profit donc l’investissement est faible
Dans les années 90-2000 , les entreprises ont des profits , mais pas de débouchés insuffisant elles n’investissent pas assez.

Conclusion du A : la relance de l’investissement paraît difficile puisqu’elle repose sur des déterminants contradictoires : si la part de la VA revenant aux entreprises croit alors la part de la VA revenant aux salariés chute et l'investissement devient insuffisant

B- en apparence seulement

Introduction du B : Comment arriver à assurer à la fois des profits et des débouchés aux entreprises ? Lors des 30 Glorieuses , le mode de régulation fordiste a permis de concilier hausse des profits et hausse de la demande . Aujourd’hui , ce modèle qui n’est plus adapté au contexte économique et social est entré en crise; il faut donc en réinventer un autre .

1 – La régulation fordiste

Dans les années 50-70 , ce modèle assure une augmentation rapide de la VA et un partage équilibré des gains de productivité
Mode de production fordiste : travail à la chaîne assure une haussede la productivité , un partage équilibré des gains de Productivité : en 60 , le salaire réel est égal à la productivité ( doc 4 ) donc les salaires et les profits augmentent et les entreprises peuvent écouler leur production qui est une production standardisée et investir
2- N’est plus adapté au contexte économique et social actuel

Introduction du 2 : or , le contexte économique et social actuel n’est plus le même aujourd’hui : « Ce régime de croissance aurait été remis en cause du fait d’un changement des modèles de consommation et de production » ( doc 5 )

a - les changements dans la consommation

Au niveau de la consommation , « les consommateurs demanderaient des produits plus variés » ( doc 5) : les ménages souhaitent des produits de bonne qualité et veulent se différencier des autres : il y a donc un refus des produits standardisés
b - les changements dans le mode de production

Cette demande variable en quantité et qualité entraîne ainsi une remise en cause du mode de production fordiste : la chaîne de montage est rigide et ne permet pas de produire des petits lots de biens différenciés donc il faut que « les producteurs aient accès à des technologies plus flexibles , favorisant l’obtention d’économies de variété » ( doc 5 )
Les entreprises européennes sont aussi soumises à une autre contrainte : la mondialisation qui engendre une concurrence exacerbée

3 – Il faut donc passer à une économie de la connaissance


Introduction du 3 : Il faut donc trouver un nouveau modèle permettant d’assurer une augmentation simultanée des salaires et des profits tout en assurant une compétitivité élevée aux entreprises françaises .
La solution paraît être « l’économie de la connaissance , où la croissance serait davantage fondée sur l’innovation que sur l’accumulation de capital » ( doc 5 )
car l’innovation permet d’atteindre la compétitivité :

- innovations de procédés assurent une hausse de la productivité donc une baisse des coûts de production et une meilleure compétitivité-prix
- développement des innovations de produits entraine lancement de nouveaux produits dont l’entreprise est en quasi-monopole elle bénéficie d'une meilleure Compétitivité-qualité : l’entreprise augmente ses parts de marché donc accroit sa VA ce qui lui permet d'assurer une hausse simultanée des salaires et des profits, donc l’entreprise peut investir car elle les moyens financiers de le faire et dispose de débouchés intérieurs et extérieurs
se crée alors un cercle vertueux assurant une croissance durable de l’investissement . C’est la théorie de la croissance endogène : innovations développent le stock de connaissances donc la capacité à réaliser des innovations

Conclusion générale :
Aujourd’hui , comme l’écrit L.Maurin : « plus que le taux de rentabilité présente , ce sont les mauvaises perspectives d’évolution de la demande qui pèsent actuellement sur l’investissement » . C’est donc la faiblesse de la demande qui explique la faiblesse de l’investissement . Cela résulte du changement de politique économique dans les années 80 : à cette époque , si les entreprises n’investissaient , c’était à cause d’un taux de marge et d’une rentabilité limités . Le partage de la valeur ajoutée s’est donc modifié , favorisant alors les entreprises , leur donnant du profit , mais créant des effets pervers : les entreprises ne voient plus l’intérêt d’investir puisqu’il n’ y a plus de débouchés .Ainsi , pour avoir une reprise durable de l’investissement , il ne faut pas seulement des débouchés ou du profit , il faut ces deux conditions simultanément . Aujourd’hui , le seul moyen pour l’Europe de concilier ces deux objectifs est d’innover . L’amélioration de la compétitivité permettra de verser des salaires et des profits élevés .
L’Europe a bien réalisé que l’innovation était essentielle pou relancer la croissance et l’investissement . Le thème essentiel lors de la conférence de Lisbonne en 2000 était justement comment rattraper le retard technologique par rapport au Japon et aux EU . La solution pour favoriser l’innovation serait alors d’adopter le modèle américain : une intervention de l’Etat mais ciblée . L’Etat crée des conditions favorables à l’innovation : une concentration géographique de laboratoires et de chercheurs , des aides financières mais aussi logistiques pour aider les plus petites entreprises et réduire la prise de risques . Mais il est difficile pour l’Europe d’adopter tel quel un modèle qui marche aux EU . En effet , il faut tenir compte du contexte culturel et social : en Europe , deux positions antinomiques existent : ceux qui sont pour une intervention forte de l’Etat , ceux qui la refusent . Une position mitigée ne recevrait alors aucune adhésion .



fiche d'anlyse de synthèse de libération

FICHE D'ANALYSE DU JOURNAL LIBERATION

Fiche réalisée par des élèves de première ESA : Marion et Dan


I - Etude de la une.

A) Etude quantitative

- Le format du journal

Le journal « LIBERATION » est plus petit qu'un format A 3 (29x 39 cm),
ce qui le rend pratique à manier dans les lieux publics où il y a beaucoup de monde.

- Le poids relatif
La manchette fait 12 x 4,5 cm, soit environ 4.77ù de la Une
L'oreille fait 5.5 x 6 cm soit environ 2.92 % de la Une.
Le bandeau fait 25 x 1.2 cm soit environ 2.65 % de la Une.
Le gros titre fait 22 x 11 cm soit environ 21.40 % de la Une.
Les titres secondaires font 5.6 x 21.5 cm soit environ 10.65 %de la Une.
Les photos et dessins font 25.5 x 8.5 cm soit environ 19.16 %de la Une.
Les publicités font 25 x 4 cm soit environ 8.84% de la Une.
Dans ce journal, la Une ne contient d'article rédigé explicitant les titres.

B - Etude Qualitative

La Une se compose d'informations politiques, sociales et sanitaires, sous forme de scoop, d'interview, de fait divers et de dépêche. Elle présente aussi un billet littéraire qui renvoie à une parution de pages supplémentaires inclus dans le journal, tous les jeudis, sur la littérature.
Le gros titre, ainsi que la titraille sont écrits en gras et en noir. Cependant, le gros titre est écrit de manière plus grosse avec des lettres de 2 à 2,5 cm de hauteur, alors que les titrailles sont écrites avec des lettres de 0, 5 à 0, 7 cm.
Dans sa rédaction, le gros titre interpelle le lecteur en utilisant des mots percutants comme le mot « scandale». Il n'apparaît pas sur la Une de surtitre ou d'intertitre, mais seulement des sous-titres.
C- Synthèse

Dans la Une, le journal se donne un aspect attrayant en utilisant différentes couleurs afin de se démarquer de ses concurrents et d'attirer l'attention de l'acheteur. Son format, plus petit et moins encombrant, met en évidence un des aspects pratiques de ce journal.
Par des mots chocs comme « scandale » dans le gros titre, ce journal montre qu'il est un journal qui soulève les problèmes de société et veut aussi intriguer le futur lecteur.
Dans ce journal, la Une présente quatre articles différents : « CMU : le scandale des refus de soins », « 2007 : Sarkozy rate son entrée », « Grammaire : Robien refait la leçon », « Histrion d'Istres ».
D'après l'observation de la Une, ce journal semble plutôt s'adresser à des jeunes adultes dans la trentaine, car sa présentation est moderne et diffère des journaux plus classiques notamment par les couleurs vives et une photo. Il semble s'adresser à la classe moyenne en employant un vocabulaire familier comme « rate », mais aussi un vocabulaire plus soutenu comme « éthique ». De plus, il inclut une rubrique littéraire ce qui peut laisser penser qu'il ne s'adresse pas aux catégories socio-professionnelles les plus défavorisées. Ce journal concerne les deux sexes, par des articles tirés de l'actualité en générale. Par un titre de la Une « Sarkozy rate son entrée », Libération dévoile ses idées politiques qui apparemment ne sont pas de droite. Il veut donc attirer les lecteurs de gauche.

II - Analyse de Forganisation du journal

A) Analyse quantitative

événement : 4 pages :10.3 %
monde : 4 pages : 10.3%
terre :1 page: 2.6%
publicité :1 page: 2.6 %
politique :2 pages :5.1%
société :2pages : 5.1%
économie :3 pages :7.7%
- livres I-II-III-IV-V-VI-VII-VIII : 20.5%
sports et médias :1 page
annonces :1 page
Vous :1 page
Météo - jeu :1 page
télévision :1 page
culture :3 pages
rebonds :2 pages
grand angle :2 pages
portrait :1 page

B) Analyse qualitative

L'organisation du journal correspond à la logique développée à la Une, avec des couleurs attrayantes et des photos qui illustrent tous les articles développés et qui attirent les regards.
De plus, en parcourant les différents titres et sous titres du journal, on s'aperçoit que le vocabulaire employé est le même que celui de la Une, c'est-à-dire courant, ce qui confirme l'impression donnée, ce journal s'adresse à la classe sociale moyenne.
On remarque aussi que la plupart des articles s'adressent à tous lecteurs
indépendamment de leurs sexes et qu'un petit nombre seulement s'adresse plutôt aux hommes comme le rugby et la tauromachie ou plutôt aux femmes comme le sujet sur l'allaitement.

III - Etude approfondie des informations se référant aux gros titres de la Une

Dans ce journal les informations, se référant au CMU, le gros titre de la Une, se trouvent dans la première double page du journal, ce qui montre que c'est l'information principale du jour qui apparaît dans la rubrique événement. Une grande photo occupe une demi page, laissant après la place, à quatre articles argumentes, dont une interview qui rend le journal plus vivant et plus vrai avec l'avis d'un spécialiste et un article d'humeur écrit par le rédacteur en chef dans l'éditorial qui donne son opinion et ainsi prend parti. L'analyse faite n'est donc pas neutre.

CONCLUSION :

En comparant la Une et le reste du journal, nous pouvons conclure qu'il y a une cohérence entre les deux, tant au niveau de la mise en page que de la présence de photos... Ce journal s'adresse à l'ensemble de la classe moyenne tant au niveau du vocabulaire , qu'au niveau des sujets traités .

fiche d'analyse de synthèse du journal le Figaro

ANALYSE DU JOURNAL LE FIGARO
la fiche a été réalisée par 3 élèves de première ESA : Chloé, Mélanie et Diane

Le journal que nous étudions est le Figaro,il est destiné à l'élite
dont le niveau d'étude est élevé.

Ce journal est trop grand et il est difficile à manier puisque son format est de 40x33.5. On constate que les titres secondaires (31.06%), le texte (19.86%) et les photos (22.89%) sont beaucoup plus visibles et présents que la manchette (8.26%), l'oreille (3.34%), le gros titre (8.06%) et la pub (6.54%). Au contraire, on constate que le journal ne comporte pas de chevaux.
On peut dire que ce journal traite surtout des informations politiques et économiques, au total 10 sont traités dont 5 sont nationales, dans un contexte tout aussi bien mondiale que national. On retrouve 1 information sur l'actualité. 2 informations sur le sociale, 1 information sur des faits divers, 1 information religieuse et culturelle. On remarque un grand nombres d'informations internationales supérieurs au nombre
d'informations nationales.
Ce journal a choisi d'écrire en noir, d'une taille pas très grande comparée à d'autres journaux (les lettres mesurant moins de 1.5cm), on ne remarque aucun jeux de mots particulier qui pourrait mettre en valeur le titre. En revanche, on joue plus sur le texte consacré à celle de l'article, avec la mise en avant du mot « polémique », et la quantité de texte qui est d'une trentaine de lignes, de la qualité avec l'utilisation du langage soutenu (ex .'stratégie eugénistes ou myopathie). Aucune source n'est citée dans ce journal. De plus, l'article principale est également illustré d'une photo,qui se raccorde à celui-ci.
On peut donc dire que ce journal cherche à montrer qu'il est important dans son contenu.
On peut ajouter que ce journal est très riche (en contenu)car en plus du
journal principal en lui-même, on retrouve un cahier économique,littéraire et le Figaro et vous.
On peut constater que le Figaro veut se montrer sérieux grâce à la forte présence de texte ce qui différencie des autres journaux. Ce journal vise les individus diplômés dont la CSP est élevée,et majoritairement les hommes.
L'organisation du journal correspond à la logique développée dans la UNE puisque le journal débute avec 4 pages sur l'international suivie de 4 pages sur le national.Il y a une prédominance des articles portant sur la politique et l'économie. Enfin, on remarque la présence de publicité pour des produits haut de gamme, réparti sur l'ensemble du journal.
En étudiant plus précisément les articles consacrées à la UNE, on peut mettre en évidence les opinions que défendent le journal. Il met en avant l'église et le parti de la droite car les propos annoncés ne sont pas objectif. L'article principal fait donc preuve de subjectivité.
CONCLUSION :
Comme on a pu le voir, ce journal est destiné a une élite bourgeoise diplômée et cultivée donc de CSP élevée. On peut le justifier par la forte présence de texte et de langage soutenu qui montre la qualité que veut dégager le journal. Ce journal traite autant d'articles nationaux qu' internationaux. La UNE est donc le reflet cohérent du contenu, elle se montre sérieuse et il en est de même pour l'intégralité du journal.
Il n'est pas totalement objectif puisqu'il défend ses idées politiques.
Le Figaro est donc le journal français conservateur de droite.

fiche d'analyse de synthèse du journal la croix


Etude de la presse écrite.
Journal: « La Croix », paru le mardi 28 novembre 2006.
Fiche réalisée par deux élèves de première ESA: Anne Sophie et Nicolas
I - Etude de la une

- Format du journal: A3, format qui s'avère plutôt pratique par rapport à d'autres journaux au format plus important.
- Dans cette une, il y a un éditorial et neuf rubriques présentées sous forme de sommaire. On trouve des informations internationales, des événements, avec la rubrique « monde » (« Les combats au Tchad inquiètent les organisations humanitaires »), la rubrique « reportage » (« Au côté des soldats de l'armée nationale afghane »), et des affaires plus sociales comme le « cahier central » de ce numéro (« Sport et sciences, des alliés pour gagner »).
Il y a aussi des informations nationales dans les rubriques « France »(« La domination des cinq « grands » syndicats remise en cause ». « Les violences à l'école ne sont plus recensées ») qui sont des affaires sociales tout comme la rubrique « société » (« La difficile évaluation des enfants non scolarisés »). les affaires économiques internationales font également partie des événements de cette une avec la rubrique « économie »(« Les éoliennes s'installent dans le paysage français »).
- Dans le titre, il y a une majuscule au C de « croix » mais pas au L de « la ». le premier mot.
On dirait que le titre à été écrit à la main, le titre fait 17,8 cm par 4cm. il est écrit en gros et en gras, c'est la plus grosse écriture de la page. De plus il ressort car il est écrit blanc sur fond bleu. Le vocabulaire de la titraille est simple, et il n'y a pas de jeu de mots. Le sous-titre montre qu'en voulant renforcer les liens entre Rome et l'Islam, les tensions sont
réapparues. Il n'y a pas de surtitre pour cet article dans cette une. il y a quatre intertitres à l'intérieur de l'article principal.
le titre informe sur le lectorat visé (catholique)
- Lorsque l'on analyse l'article, on peut penser que le tire de l'article n'est pas très bien choisit car il accroche peu (« une visite oecuménique en terre d'Islam ») car il est composé d'un mot que l'on n'utilise pas forcément tous les jours et qui, de ce fait, ne nous donne pas très envie d'en savoir plus.cependant, quelqu'un qui est très attaché à ce périodique ou à ce genre d'événement peut avoir très envie de lire l'article, cela dépend donc du lecteur. L'article est plutôt long, il est réparti sur deux pages de format A3, ou il y a environ trois quart de texte et un quart de photo. Le vocabulaire utilisé est religieux (on rappelle que l'article parle de la visite du Pape en Turquie) avec les mots « christianisme », « divine liturgie ». « eucharistie », « fidèles », « orthodoxe (ie) », ou encore « Sainte Vierge »,... Il y a également un discours du vicaire patriarcat chaldéen d'Istanbul. Il y a une seule photo qui prend la moitié d'une page et qui montre une messe catholique a Istanbul.
- Nous pouvons penser que le journal veut donner l'image d'un journal sérieux, traitant particulièrement et en profondeur de tous les problèmes religieux, mais étant ouvert au monde, à l'économie, à la société, et même au sport et à la sciences. Le nom du journal nous fait déjà penser à quelque chose de religieux, et les articles traités dans la une nous le confirment même si d'autres journaux en parlent également.
- Le lectorat ciblé par le journal est en fait plutôt vaste puisque les jeunes s'intéressant aux actualités tout comme les personnes plus âgées peuvent lire ce type de lecture, ce n'est pas un journal réservé aux hommes ou aux
femmes, de CSP diverses car le journal étant à 1,10€, ce n'est pas très cher et tout le monde qui veut le lire peut s'en donner les moyens, enfin, un niveau de diplôme élevé n'est pas nécessaire pour ce genre de journal, il suffit de s'intéresser un minimum aux actualités pour le comprendre, et les seuls termes que l'ont pourraient ne pas comprendre sont les termes religieux que nous ne connaissons pas forcément. Evidemment, « la Croix » étant un quotidien plutôt considéré comme religieux certains considèrent qu'il n'est fait que pour eux or c'est faux, c'est accessible à tout le monde. Les lecteurs sont cependant des catholiques plutôt cultivés

II - Analyse de l'organisation du journal

Dans ce journal, il y a 55,5% d'articles nationaux, 33,3% d'article internationaux, et 0 % d'articles régionaux. Il y a également 11,2% de publicité. 17,7% du journal concerne des affaires politiques, 8,9% traite
d'économie, 24,4% de faits divers, 8.9% concerne la culture, 22,2% la vie quotidienne, et enfin 9,7% sont consacrés à la religion.
- L'organisation du journal correspond à la logique développée dans la Une. en effet la grande photo de la une illustre un événement religieux important, qui est le 1er article du journal. Les rubriques de tailles moyennes de la une sont des articles de tailles moyennes dans le journal, et aussi d'importance moins importante selon les journalistes de La Croix. Quand aux articles les plus petits, ils concernent les plus petits titres de la une. En voyant ce journal dans un kiosque, ou dans une maison de la presse, on distingue donc ce qui est le plus largement traités
que ce qui ne l'est pas, et donc les intérêts du journal.
- La politique rédactionnelle du journal est de montrer aux lecteurs la plupart des faits politiques. La religion est beaucoup développée dans ce journal avec une rubrique récurrente. Le journal est clair, avec. pour chaque haut de page des informations sur le type de l'article (événement. Monde, France, économie, religion,culture, bourse, services,...). Le journal est très complet, le but n'est pas de traité un ou deux sujets importants et des petites brèves du reste de l'actualité, mais plutôt de traiter beaucoup de choses expliquées de façon à ce qu'un maximum de personnes comprennent, c'est-à-dire simplement mais de façon complète.
- Le type de lectorat visé n'est pas très large, toutes les personnes intéressées par la religion le liront pour sa précision que nous ne retrouvons pas forcément dans les autres journaux (ex: colloque sur le sacrement de réconciliation à Lourdes). Les personnes qui veulent avoir un aperçu des problèmes du Monde (ex'.le sud du Liban en reconstruction), de l'actualité française (ex:épidémie du sida chez les homosexuels) trouveront eux aussi ce qu'ils recherchent dans ce journal.
HI°) Étude approfondie des informations se référant ou gros titre de la Une
-Dans ce journal, il y a une place plutôt importante aux informations se référant au gros titre puisqu'on plus de la place occupée sur te une, il y a deux pages qui y sont consacrés.
-Les informations référant au gros titre sont réparties en 4 sous articles sous te rubrique <événement ». -Le gros titre est traité par 4 articles et une photo. Ils retetent et analysent des faits, qui sont appuyé par le témoignage du Vicaire patriarcal chaldéen à Istanbul, dont te compréhension est aidée par une colonne de repères à droite. -Les explications apportées sont argumentées, elles ne sont pas données succintement -II y est fait une analyse à long terme: questionnement sur l'avenir entre le pape et la Turquie. -Le vocabulaire utilisé est religieux et compliqué:'oecuménique" -L'analyse est subjective: tous les sujet sont traités sous un angle religieux.
CONCLUSION:

La Une est un bon reflet du journal, car il y a une grande photo sur la Une et dons le journal, la taille des article est proportionelle aux présentation de la Une. De plus, dans la Une on voit que beaucoup d'autres sujets, comme le montre la première page, sont traités. De plus comme l'annonçait, le titre du journal la Croix les couleurs du titre(bleu et blanc), il y a une lecture catholique de l'actualité.
Ce journal déteste les extrêmes, mais il réuni le centre gauche et le centre droit, donc le point commun du lectorat est d'être chrétien. De plus les lecteurs de la Croix se. doivent d'être cultivés car la compréhension des articles passe par la compréhension du vocabulaire. Enfin toutes personnes qui souhaiteraient disposer d'un point de vuereligieux sur l'actualité peut lire la Croix.


fiche d'analyse de synthèse du journal l'humanité

FICHE D'ANALYSE DU JOURNAL L'HUMANITE

Fiche réalisée par des élèves de première ESA : Claire et Joris

I - ETUDE DE LA UNE

A - ETUDE QUANTITATIVE

« L'Humanité » est un journal mesurant moins que le format A5. Ses dimensions sont de 39cmX 29 cm. Elles rendent le journal plus facile à manier car il est plus petite, donc plus agréable à lire.
La manchette représente 7,6 % de la une, les oreilles 2,2% le bandeau 5,4%, le gros titre 21,8%, les titres secondaires 16,4%, les textes 3,4%, les photos 18,4% et le blanc autour représente un quart c'est à dire 25%.

B) Etude qualitative

Neuf chevaux sont présents dans ce journal et deux rubriques se distinguent d'eux :
- le rendez-vous des livres
- la citation (qui change tous les jours)
Tous les autres chevaux traitent l'actualité. De plus, ce journal traite uniquement des événements dans ses articles. Dans la une on peut voir :
- deux informations économiques
- deux autres politiques
- deux informations sociales
- et une information sportive
Et dans ces informations, deux sont internationales et les cinq autres sont nationales.

C- SYNTHESE

Le journal veut donner l'impression de traiter beaucoup d'informations. Il ne possède aucun article sur la une ce qui ne fait pas fuir son lectorat c'est à dire que « l'Humanité » vise un public qui n'est pas intéressé par les journaux qui présentent des articles dès la une comme « le Monde » par exemple. Du fait de sa une qui ne contient aucun texte « l'Humanité » donne une impression moins complexe, moins stressante et moins oppressante. Ce journal semble s'adresser à un public vieillissant (les adhérents au PC constituent un public vieillissant), Hommes et femmes peu qualifiés( BEP,CAP,...) comme les ouvriers.


II - Analyse de l'organisation du journal

A) Analyse quantitative

Le contenu du journal est organisé sur douze rubriques :
- L'Evènement (2 pages) - Sports (1 page)
- Social- Economie (3 pages) - Idées (1 page)
- Politique (2 pages) - Tribune libre (2 pages)
- Jeunes correspondants (1 page) - Médias télé (1 page)
- Société (2 pages) - Services (1 page)
- Monde (3 pages) - Culture (3 pages)

B) Analyse qualitative

Le journal essaie de faire rentrer dans sa une un article de chaque rubrique (politique, économique, sports,...).
De plus, le titre qui prend le plus de place dans la une, son article, lui, occupe la première place dans le journal et remplit une bonne partie de la page. On peut en conclure que le contenu du journal correspond à une logique développée dans la une.
« L'Humanité » traite de préférence des événements sociaux, qui se situent au début du journal alors que le reste c'est à dire le "superflu" comme le sport, se situe sur les dernières pages du journal. Aucune publicité n'est présente mais en revanche, des jeux, des BD et des pronostics sont exposés.
C'est donc un journal qui permet de se distraire et qui va donc intéressé une catégorie particulière de lectorat.
D'après les conclusions tirées on peut définir un lectorat qui s'éloigne des qualité de cadres et professions supérieures. La une ne contenant aucun articles, le journal fait donc ressentir un sentiment de moins « sérieux ».
Ce journal est destiné à des personnes peu qualifiées et surtout de gauche car « l'Humanité » l'est également (au contraire du « Monde » qui est le journale de référence se voulant neutre ).

III - Etude approfondie des informations se référant au gros titre de la une

L'article correspondant au gros titre se situe à la page 2, donc au début du journal. L'article est intégré dans la rubrique « Evénement ». Il y a une photographie assez grande au centre de la page pour combler la place que ne prend pas le texte. De plus, ce dernier est articulé autour de la photo. L'information traitée est un fait, le journaliste apporte une analyse de l'événement et quelques interviews de personnes y participant. Les explications apportées sont peu argumentées malgré la longueur de l'article. Le journaliste fait une analyse à long terme. L'article est rédigé avec un langage courant et un vocabulaire simple qui permet d'être compris par le lectorat visé c'est à dire peu qualifié. De plus l'analyse est subjective, le journaliste nous expose son avis.

Conclusion :
En effet, la une de « l'Humanité » reflète son contenu. Les cadres et les personnes qualifiées ne voient pas d'articles sur la une, le journal leur paraît donc moins complet et le contenu ne les intéressera pas. Il est fait pour attirer un lectorat peu qualifié. La une étant sans articles, pleines de photos et à un quart blanche, elle traduit donc un contenu simple et donc non achevé. Le journal est rédigé selon le point de vue d'un lectorat populaire de gauche.

fiche d'analyse de synthèse du journal Aujourd'hui en France


Etude sur la presse écrite :
« Aujourd'hui en France, »

fiche rédigée par des élèves de première ESA : garance et pauline


I - Etude de la Une :

A - Etude quantitative :

Le journal est légèrement plus petit qu'un format A3 ce qui le rend facile
à manier. Poids relatif (en %):
- la manchette : 10,6
- les oreilles : 4,5
- le bandeau : 5,5
- le gros titre : 28
- les titres secondaires : 10,2
- les photos : 22,4
-le blanc : 19

B - Etude qualitative :

Les chevaux ne sont composés que d'actualités. Les informations
présentées sont : un événement, des faits divers, de la vie quotidiennes, des informations politiques et sociales ainsi que des informations régionales.
Le gros titre de la Une est écrit en gras, d'une grande police (en scripte)
rouge et noire. Un point d'exclamation interpelle le lecteur à la fin de la phrase « .. .ça va être dur ! ». Le surtitre introduit le titre avec le vocabulaire de la circulation puisque l'article parle des transports en ville.

C - Synthèse :

Le journal veut se rendre proche du peuple en racontant des faits divers,
l'actualité « people » et des articles de vie quotidienne. Les lecteurs visés sont des hommes et des femmes qui ont plus de 40 ans voire qui sont à la retraite mais qui n'ont pas un niveau de diplôme élevé (ouvriers...).

II - Analyse de l'organisation du journal

A -Analyse quantitative : (en %)

La Une (I page) :2,8
Vie quotidienne (3 pages) : 8,3
Politique (3 pages) :8,3
Economie (3 pages) :8,3
Faits divers (3 pages) :8,3
Météo/ Astro (1 page) :2,8
Tiercé (4 pages) :11,11
Publicité (3 pages) : 8,3
Régional (1 page) : 2,8
Sport (4 pages): 11,11
Actu people; TV...(5 pages) :19,5

B - Analyse qualitative :
La première de couverture est composée de beaucoup de titres de faits
divers et c'est effectivement ce qu'on retrouve le plus dans le journal. L'article indiqué par le gros titre correspond à 8,3 %du journal ce qui n'est pas énorme.
Le second article principal qui est représenté par une grande photo lui est intégré à une rubrique qui fait 5 pages, donc c'est assez logique.
« Aujourd'hui en France »joue beaucoup sur les faits divers, l'actualité
télé, des « stars »... Le vocabulaire utilisé est très simple et même parfois
familier (« les jeunes galèrent... »), donc il n'y a pas besoin d'être très concentré pour lire ce journal, ni avoir beaucoup de diplômes et c'est plus un journal pour se détendre que pour se cultiver. Ce journal est donc destiné aux gens qui veulent lire un peu mais sans se fatiguer : les retraités, les ouvriers après une journées de travail ou pendant la pause déjeuner...

III - Etude approfondie... :

L'article indiqué par le gros titre se situe dans les premières pages du
journal mais n'occupe que 8,3 du journal, ce qui n'est pas énorme. Il fait
partie de la rubrique « Vie quotidienne », qu'il compose entièrement. Le gros titre est représenté uniquement par du texte (de la titraille), il n'y a pas de photo,de graphique... On y apprend des faits qui sont succincts expliqués avec du vocabulaire très simple voire familier. L'analyse de l'information semble neutre car aucun signe ne trahit l'appartenance du journal à un parti politique.

Conclusion :

Les études de la Une et du contenu de « Aujourd'hui en France » sont
assez cohérentes car la première de couverture met en relief les faits divers et l'actualité des stars (le tout uniquement en France) et c'est ce qu'on retrouve en grande partie dans le journal. Il y a également des rubriques Economie et Politique mais qui sont d'un niveau assez bas et compréhensibles par tous sans aucune difficulté.
Le journal est donc destiné à des gens qui ont une connaissance du monde limitée et qui ne s'intéressent pas aux événements se déroulant en dehors du territoire français. En effet, aucune information internationale n'est présentée et Françoise Hardi, qui est évoquée dans la rubrique TV / Stars, est une chanteuse qui n'est pas écoutée par tous les milieux sociaux de la société. De plus, le vocabulaire utilisé est "primaire".

Fiche d'anlyse de synthèse du journal Sud Ouest rédigé par les élèves


Synthèse de L'étude du Sud Ouest

Fiche rédigée par deux élèves de première ESA: Yoann et Estelle


1 - ETUDE DE LA UNE

A - Etude Quantitative

Le journal est de format A3 et il est assez difficile de s'y repérer au début.
Mais une fois que l'on a compris l'organisation cela va beaucoup mieux.

B - Etude qualitative

II y 4 Articles présentés sur la une ( dont le gros titre ) : qui sont un
scoop , une enquête, un éditorial, une interview.
Ce sont surtout des informations régionales ( faits divers, sportives, vie
quotidienne ), quelques informations nationales, avec un peu de politique et d'économie.
L'écriture utilisée pour le titre est une écriture en grand format, en gras et de couleur rouge. Ici le gros titre interpelle le lecteur avec une citation. Les sous-titres sont là pour indiquer les plus grands faits des différentes parties du journal.
Il n'y a pas vraiment d' article complet sur la une, ce sont sutout des accroches d'article pour attirer l'attention du lecteur. L'article est surtout articulé autour d'une photo pour attirer encore plus l'attention.

C - Synthèse :

Le Sud Ouest veut se montrer comme un journal qui parle de sa région, ici la Dordogne, de plus il préfère accrocher le regard du lecteur par des photos plutôt que par de longs articles.
Il veut attirer un lectorat régional du fait de sa publication, il ne cherche pas vraiment à cibler le sexe du lecteur. Quand à l'âge il reste assez indéterminé. Par contre il ne cherche pas à cibler des lecteurs qui ont un haut niveau de diplôme ni de très hautes CSP.

II - ANALYSE DE L'ORGANISATION DU JOURNAL
A - Analyse Quantitative

Le journal se décompose en 2 cahiers, le cahier central est donc celui qui est mis en valeur et parle uniquement de la Dordogne, quand à l'autre il s'articule sur un progression du plus « sérieux » au moins « sérieux » ( c'est a dire tout d'abord du monde, de la France, de l'économie, puis du sport et enfin des jeux )

B - Analyse Qualitative

Après une rapide analyse de l'intérieur du journal et des titres des différentes parties, on remarque que le journal suit la logique dévellopée dans la une. Les sous-titres commencent par les faits régionaux, puis les information de la Dordogne sont mises aux milieux ( donc mises en valeur ) et les ennonciations des sous titres suivent bien l'évolution dans le journal.
La politique rédactionnelle du journal est d'essayer de satisfaire le plus grand nombre de personnes dans la dordogne en les informants sur ce qui se passe dans leur région. Il essaie de toucher un public dont la classe de CSP est basse et où il n'y a pas vraiment un très haut niveau de diplôme.

III - ETUDE APPROFONDIE DES INFORMATIONS SE REFERANT AU GROS TITRE DE LA UNE

L'article se référant au gros titre et en première page, les informations ne sont pas vraiment intégrées dans une rubrique mais sont plutôt intégrées en tant que telles.
Le gros titre est mis en valeur par une assez grande photo qui prend la majeur partie de la place, et il y a un tout petit morceau de l'article. L'information apporté est un scoop.
Les informations apportées sont très succintes, le vocabulaire n'est pas trop compliqué.
L'information n'a pas de caractère idéologique, c'est l'ennonciation d'un fait,elle est donc « neutre »

Conclusion :
La Une reflète bien l'intérieur du journal et l'ensemble est cohérent, les deux parties ( la une et le contenu ) sont assez bien liées l'une à l'autre, ce qui permet une bonne compréhention du journal.
Ce journal semble plutôt adapté à un public régional recherchant surtout des informations concernant leur région, s'interressant au sport ( qui prend une place plus qu'inportante dans ce journal ). Le journal s'adresse donc à des individus de faible niveau de diplôme et de faible CSPet à un lectorat rural plmutôt vieillissant.

fiche d'analyse synthétique du journal le monde rédigée par les élèves

Fiche explicative du journal « Le Monde »

analyse réalisée par des élèvesde première ESA : mélanie, sarah, marie



I- Etude de la Une

A –Etude quantitative

Le Monde a un format 47 x 33 cm² dont la maniabilité, en particulier dans les transports en commun, n’est pas l’avantage essentiel. C’est un journal qui est peu pratique à lire.
La manchette est présentée dans un style qui différencie « Le Monde » des autres journaux : une écriture gothique qui donne un caractère sérieux, voire vieillot


On constate, à la lecture du schéma que le Monde est un journal :
· très dense dans lequel les blancs, mais aussi les images ou photos qui visent à illustrer et à aérer la Une ont un poids très restreint ( moins de 25 % )
· les titres, en particulier le gros titre, ne sont pas conçus pour attirer le lecteur puisque leur taille est relativement réduite ( moins de 20 % )
· par contre, la place du texte est extrêmement élevée : environ 30 %. Cela traduit sûrement l’impression de sérieux et d’étude approfondie de l’actualité que le journal veut donner

La maquette permet de dire que :
le journal ne comporte pas de bandeau, la manchette occupe le haut du journal ; l’oreille présente le supplément économique du mardi
au centre du journal, au milieu du ventre, une photo en couleurs attire le regard
mais elle est encadrée par deux importantes colonnes de tailles inégales comportant des zones de textes
le pied de page est décomposé en 3 colonnes de taille égale dont celle de droite présente une publicité

B – Etude qualitative

les chevaux :
pas de scoops, mais des articles présentant l’actualité du jour
complétés par une enquête
Type d’informations :
· Les articles se réfèrent tous à des faits d’actualité
· Mais qui sont centrés sur les thèmes valorisés par le journal : l’international (3 articles) , la politique ( le gros titre) , la culture ( 2 articles sur l’architecture plus la pub )
Style et présentation du gros titre :
· Le gros titre occupe moins de place que le début de l’article qui l’accompagne : il est rédigé dans un vocabulaire soutenu : « Le PS investit » qui ne prend pas partie, plaçant sur un pied d’égalité les deux candidats
· L’article correspondant au gros tire occupe 2 colonnes de 35 lignes rédigées dans un vocabulaire soutenu ( ex : plébiscité ») , nécessitant une bonne connaissance de la vie politique française et de ses représentants

C- Synthèse

Malgré quelques touches de couleurs ( les photos) , le journal semble rechercher une image d’austérité et de sérieux qui correspond à son statut de journal de référence
La quantité et la qualité des textes , l’ouverture sur l’international , la place accordée à la culture traduisent une politique rédactionnelle cherchant à attirer l’élite intellectuelle : les cadres , en particulier les enseignants , les diplômés de l’enseignement supérieur habitant principalement dans les grandes villes et à Paris , c’est-à-dire une population maîtrisant les codes de l’écrit et se valorisant par une analyse approfondie de l’actualité internationale ( le titre du journal en est un bon symbole)

II – Analyse de l’organisation du journal

A – Analyse quantitative

Le chemin de fer se décompose :
La page 2 présente l’opinion du journal sur les grandes questions d’actualité
La page 3 éclaire un sujet d’actualité : les questions de l’urbanisme à Paris
Les pages 4 à 7 sont consacrées à l’actualité internationale
La page 8 est consacrée à l’environnement et au développement durable
Les pages 10 à 15 sont consacrées à l’Europe et à la France
La page 16 à l’économie
Les pages 18 et 19 aux médias et aux sports
Les pages 20 à 23 sont consacrées au décryptage de l’actualité et à des débats
Les pages 24 et 25 aux nouvelles tendances de la société
Les pages 26 à 28 à la culture
Et pour finir , 2 pages de vie quotidienne consacrées à la météo et à la télévision
La dernière page comportant le sommaire et des billets ( d’humeur et une référence historique : il y a 50 ans dans « Le Monde » )

B – Analyse qualitative

Le chemin de fer traduit bien la logique développée dans la Une :
La politique internationale et l’Europe occupent une place essentielle : 11 pages sur 32 soit un tiers du journal , placées au début de journal
L’économie n’occupe qu’une page , mais le mardi , un cahier spécial lui est consacré dans lequel on recense de nombreuses petites annonces d’emplois très qualifiés dans de très grandes entreprises
Les pages de réflexion et d’analyse sont au centre du journal et démontrent l’ambition de prendre du recul et de décrypter l’actualité
La culture occupe 4 pages et s’intéresse aussi bien à la danse qu’au théâtre qu’à la photographie , démontrant l’ambition du journal .
La taille des articles et leur poids dans le journal traduisent la place de l’écrit comparativement à la photo , le tout exprimé dans un vocabulaire soutenu , même la page sport emploie des termes comme « dubitatif » , « euphorie » et parle de « culture française du jeu »

Conclusion du II : le contenu du journal est un bon reflet de la Une , s’adressant à un public appartenant à l’élite , ouvert sur l’international , recherchant une analyse très approfondie de l’actualité , ne se contentant pas de poser des affirmations , mais recourant à la dimension historique , aux chocs des cultures , …Les publicités en sont un bon reflet : page 28 , une publicité sur le salon des grandes écoles ; page 26 , une publicité sur la musique classique .


III – Etude approfondie des informations se référant au gros titre de la Une

Paradoxalement , le titre de la Une ne se trouve pas au début du journal , mais seulement en page 13 , une seule page lui est consacrée
Une photo peu valorisante pour S.Royal illustre un article long qui présente l’investiture de S.Royal , mais aussi les débats à l’intérieur du PS .De plus , on trouve en complément un extrait du discours de S.Royal ( « verbatim»)
Le style et les références sont très ambitieux , citant des personnes qui nous sont inconnues ( Olympe de Gouges , Louise Michel , etc )
Le texte fait référence à l’international en citant toutes les personnalités étrangères présentes ou ayant pris position pour S.Royal
Le journal ne prend pas position pour ou contre S.Royal , il reste neutre , cherchant à comprendre les raisons de son succès .


Conclusion :

Le journal « Le Monde » peut nous apparaître comme ennuyeux , triste , trop compliqué et beaucoup trop long à lire tous les jours ; mais il semble que l’explication de son succès ( premier quotidien national ) se trouve dans ces éléments : le journal a ciblé une population très cultivée , aisée , urbaine , maîtrisant parfaitement les codes de l’écrit et recherchant une analyse très approfondie de l’actualité , donc un journal de référence pour une population qui cherche à se distinguer en le lisant

Dissertation en première le marché permet-il d'assurer le bien-être matériel tout en réduisant les inégalités ?

DISSERTATION EN CLASSE DE QUATRE HEURES N°1


Sujet : Le marché de CPP peut-il assurer simultanément la croissance économique améliorant le bien être matériel de la population et une une répartition des richesses favorisant la réduction des inégalités

DOSSIER DOCUMENTAIRE


DOCUMENT 1 :
DOCUMENT 2 :
SOURCE : C Chavagneux, la fin du rève américain, in alternatives économiques,n°229, oct 2004.

DOCUMENT 3 :
SOURCE : op cité

DOCUMENT 4 :
Aux États-Unis et, dans une moindre mesure, au Royaume-Uni, l'élargissement des inégalités patrimoniales observé au cours des années 1980-1990 a été grandement facilité par les très fortes baisses d'impôt dont ont bénéficié les revenus les plus élevés depuis la fin des années 1970. En France et dans les pays d'Europe continentale, la conjoncture politique et idéologique initiale était différente : alors que la crise économique des années 1970 fut très vite interprétée par les opinions anglo-saxonnes comme un aveu d'échec des politiques interventionnistes mises en place à l'issue de la seconde guerre mondiale (à commencer par l'impôt progressif), les opinions européennes ont pendant longtemps refusé de remettre en cause les institutions associées à la période bénie de la croissance .
Mais ce grand écart transatlantique a fini par se réduire : outre que la stagnation des pouvoirs d'achat constatée au cours des années 1980-1990 a partout conduit à un certain rejet de l'impôt sur le revenu, l'existence (réelle ou supposée) d'une mobilité de plus en plus forte des capitaux et des «super-cadres» constitue aujourd'hui un puissant facteur poussant les différents pays à s'aligner sur une fiscalité allégée pour les revenus en question.
Tout semble donc concourir à faire des premières années de ce siècle des années fastes pour les détenteurs de patrimoines. Mais cette conjoncture économique et intellectuelle durera-t-elle? L'expérience du xx" siècle suggère que des sociétés trop évidemment inégales sont intrinsèquement instables. L'étude du siècle passé confirme qu'une trop forte concentration du capital peut avoir des conséquences négatives en termes d'efficacité économique, et pas seulement du point de vue de la justice sociale. Il est fort possible que l'aplatissement des inégalités patrimoniales survenu au cours de la période 1914-1945, en accélérant le déclin des anciennes dynasties capitalistes et en favorisant l'émergence de nouvelles générations d'entrepreneurs, ait contribué à dynamiser les économies occidentales des «trente glorieuses». L'impôt progressif a le mérite d'empêcher que se reconstituent des situations analogues à celle qui prévalait à la veille de la première guerre mondiale et sa mise à mal pourrait avoir pour effet de long terme une certaine sclérose économique.
SOURCE: Thomas Piketty, « Sur la piste des nantis. Baisses d'impôt, retour des fortunes d'antan», Le Monde diplomatique, septembre 2001.

DOCUMENT 5 :
Un cercle vertueux égalité-croissance pourrait tout d’abord s'expliquer par les effets de la distribution des revenus sur la demande. Déjà, Keynes (1936) suggérait qu’en transférant des ressources des classes aisées (à forte propension à épargner) vers des classes populaires ( à forte propension à consommer), on contribue à l'essor du marché intérieur solvable nécessaire au développement industriel.
Ces effets sur la demande suscitent toutefois un intérêt minoritaire dans une recherche qui se concentre plutôt sur les effets d'offre. Les nouvelles théories de la croissance attirent davantage l'attention sur les extemalités posiives améliorant la productivité globale, et tout particulièrement sur celles qui sont liées au développement des connaissances et à la qualité du capital humain.
Or , une dimension essentielle des politiques visant une croissance partagée est de promouvoir et de rendre possible un large accès à l'éducation secondaire. L'élévation du revenu des couches populaires rend mieux supportable la scolarisation des enfants. Le constat ultérieur que la formation joue son rôle d'ascenseur social conforte les générations suivantes dans cette voie. La scolarisation des filles et leur participation conséquemment plus importante au marché du travail accélèrent la baisse de la fécondité, ce qui rehausse directement le niveau de vie par tête. En outre, la réduction de la taille moyenne des familles rend les parents plus disponibles pour une éducation de qualité. Ainsi s'enclenche un cercle vertueux ; amélioration du niveau de vie des classes populaires = investissement dans l'éducation = croissance du niveau de vie. Le développement d'une éducation de qualité à tous les degrés de l'échelle sociale permet aussi de tirer pleinement profit des complémentarités entre les différents niveaux de qualifications : un bon ingénieur est toujours plus performant quand il est associé à des ouvriers mieux formés.
SOURCE : J.Généreux, « Plus on partage le gâteau, plus il devient gros », in Alternatives économiques, n° 202, avril 2002.

DOCUMENT 6 :
La pensée redistributive est doublement fautive :
• elle assimile le capitalisme à un jeu à somme nulle ce qui signifie que ce que l'un gagne, l'autre le perd. Or, tout au contraire, le capitalisme crée un surplus net, c'est un jeu à somme positive où la coopération des entrepreneurs et des salariés peut améliorer le sort
de tous. Bref, tout le monde peut gagner et mieux vaut créer un surplus que de répartir la pénurie...
• les politiques de redistribution depuis 1964, loin de résoudre les problèmes des pauvres ont créé des effets pervers qui se sont retournés contre ceux qui devaient être protégés... Le sort des pauvres s'est aggravé malgré les moyens mis en place depuis le rêve de great society développé par J. F. Kennedy. Pour Gilder, l'État- Providence crée la pauvreté qu’il prétend réduire ; les libertariens ont même porté à l’écran un pamphlet qui affirme : « ii y a dix ans, il s'agissait de faire disparaîtra la pauvreté à coup de milliards de dollars. Le résultat ? En 22 ans, le nombre de ménages américains assistés d'une façon ou d'une autre parl'État a doublé, passant de 6 millions à 15 millions. Rien qu'à New York, le chiffre des ménages nécessiteux est passé de 320 000 en 1960 à 1 300 000 en 1972. On est tenté de conclure que plus l’État intervient pour remédier à la pauvreté, plus cette pauvreté augmente. » The Incredible Bread Machine ( … ) Dans le système d'État-providence, l'argent n'est pas le fruit du travail de l'homme mais un droit que l'État accorde à la femme. Protestation et revendication remplacent diligence et discipline comme sources de revenus. Les garçons sont enclins à se taire entretenir par des femmes; ils trouvent leur virilité dans le cadre macho de la rue et des bars ou en engendrant de façon irresponsable une progéniture de hasard (...)
Les plus fautifs ne sont pas les assistés mais les créateurs de ce monde clos de l'assistance sociale qui dissimulent aux pauvres, adultes et enfants les réalités les plus fondamentales de leur vie : pour vivre bien et échapper à la pauvreté, II faut tout faire pour conserver une famille unie et travailler davantage encore que les moins défavorisés. L'aiguillon de la pauvreté est la chose la plus nécessaire aux pauvres." ( Richesse et Pauvreté, 1981)
SOURCE : M Baslé, histoire des pensées économiques , tome 2, Sirey.

Document 7 :
Pendant la période des trente glorieuses, l’intégration sociale a été assurée par le développement économique, l’activité professionnelle généralisée avec la diffusion du salariat et l’embourgeoisement, au moins relatif de la classe ouvrière. Chaque année, chacun augmentait son bien-être matériel, chacun était persuadé que ses enfants se feraient une place confortable dans la société , meilleure que la sienne. Grâce aux transferts sociaux assurés par la politique de l’Etat-Providence, ceux qui provisoirement ou définitivement n’avaient plus de place sur le marché de l’emploi se voyaient assurer des ressources. Les mécanismes de redistribution constituaient ainsi un instrument d’intégration et de lutte contre les processus d’exclusion.
SOURCE : D Schnapper, intégration et exclusion dans les sociétés modernes, in l’exclusion , l’état des savoirs, la découverte.

QSTP croissance et développement durable

  1. Epreuve de Sciences Economiques et Sociales

    QUESTION DE SYNTHESE ETAYEE PAR UN TRAVAIL PREPARATOIRE

    II est demandé au candidat :
    1 - De conduire le travail préparatoire qui fournit des éléments devant être utilisés dans la synthèse.
    2 - De répondre à la question de synthèse :
    - par une argumentation assortie d'une réflexion critique, répondant à la problématique donnée dans l'intitulé,
    - en faisant appel à ses connaissances personnelles,
    - en composant une introduction, un développement, une conclusion pour une longueur de l'ordre de trois pages .
    Ces deux parties sont d'égale importance pour la notation.
    Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation

    Thème du programme : sources et limites de la croissance

    I- DOSSIER DOCUMENTAIRE


    Document 1 :
    On ne peut pas non plus parler de choc inflationniste même si, pour le consommateur, le prix de l'essence à la pompe peut avoir un impact non négligeable sur l'inflation perçue. C'est que l'intensité pétrolière et même énergétique de nos économies a fortement diminué : de 1971 à 2002, on est passé de 560 litres d'équivalent pétrole dans le monde pour produire 1 000 dollars de produit intérieur brut (PIB) à 380 litres (330 litres pour les Etats-Unis, 180 pour l'Europe).
    Même aux Etats-Unis, dont le modèle est le plus pétrolivore de tous les pays développés, la consommation d'or noir en pourcentage du PIB, qui avait atteint le niveau record de 12 % du PIB en 1980 et s'était établie à un peu plus de 2 % dans les années 90, ne pèse aujourd'hui pas plus de 4 % d'un PIB dont la croissance reste parmi les plus dynamiques au monde.
Source : P.Chalmin , Le pétrole cher va-t-il tuer la croissance ? , Alternatives économiques n°240 , octobre 2005

Document 2 :
Certains économistes entendent montrer que la poursuite de la croissance va effectivement dans le sens de la protection de l'environnement .( … ) L’explication fournie par les auteurs est que, dans les prémices du développement, il y a peu d'émissions polluantes du fait de la faiblesse de la production. Puis, les débuts mal maîtrisés de l'industrialisation provoquent un surcroît de pollution. Enfin, les moyens financiers dégagés, le poids croissant des services et la préférence croissante des individus pour la qualité de la vie à mesure que leur revenu augmente permettent de réduire les pollutions. Ainsi, l'enrichissement apporté par la croissance contribuerait à ménager l'environnement. D’autant plus qu’un échange s’opérerait dans le temps, la génération présente consomme du capital naturel et en contrepartie , lègue aux suivantes plus de capacités de production sous forme d’équipements , de connaissances et de compétences . (…)
Les tenants de la décroissance ne croient pas du tout à un tel scénario. Ils mettent en particulier en avant ce qu'on appelle l'effet rebond : à chaque fois qu'on a réussi à économiser telle ou telle matière première pour produire un bien ou un service, l'effet de ce gain d'éco-efficience a été plus que compensé par un accroissement encore plus important des quantités produites. Exemple avec le développement des technologies de l'information et de la communication : elles devaient permettre de limiter la consommation de papier. Or, c'est l'inverse qui est constaté : du fait de ces technologies, jamais autant de choses n'ont été imprimées. Les tenants de cette analyse soulignent également l'impossibilité d'un recyclage intégral des matières premières
Source :F.D.Vivien , Croissance soutenable ou croissance zéro ?, Sciences humaines , hors-série n° 49 , juillet-août 2005


Document 3 :
A : B :

L'empreinte écologique est un indice composite qui mesure la
soutenabilité de la consommation passée et présente de ressources
naturelles par l'humanité. Depuis le milieu des années 80,
la consommation de ressources naturelles excède la capacité de
la planète à les renouveler.


Source : WWF , 2004

II - TRAVAIL PREPARATOIRE (10 points)

  1. Peut – on dire qu’en 2005 le prix du baril de pétrole soit plus élevé qu’il ne l’était au moment des chocs pétroliers de 1973 et 1979 . Justifiez votre réponse ( document 1 ) 2 points
  2. Expliquez la phrase soulignée . Peut-on en conclure selon P.Chalmin que l’augmentation du prix du pétrole va tuer la croissance ? ( document 1 ) 2 points
  3. Quels arguments utilisent les économistes du passage souligné pour justifier leur optimisme ? ( document 2 ) 2 points
  4. En quoi la notion d’effet rebond relativise-t-elle le scénario présenté au début du texte ? ( document 2 ) .2 points
  5. Peut-on, à partir du document 3, considérer que depuis les années 70 l’économie mondiale mette en application les principes du développement durable ? (document 3) 2 points


    III – QUESTION DE SYNTHESE ( 10 points )

    Après avoir montré que l’économie mondiale semble disposer des capacités pour assurer un développement durable , vous relativiserez .

devoir de spécialité terminale weber

Le 10-10-2005


DEVOIR DE SPECIALITE EN UNE HEURE N°1



Questions :
Vous présenterez la thèse de la rationalisation du désanchantement de Weber ( en n’oubliant pas les effets pervers qu’elle peut générer (doc 1)
Apartir de la phrase soulignée expliquez quelle est la le modèle d’autorité légitime dans les sociétés modernes , quel modèle d’autorité a-t-il remplacé ? (doc1)
Le texte 2 vérifie t’il l’analyse de Weber, justifiez votre réponse (doc 2)
Document 1 :
Le progrès scientifique est un fragment, le plus important il est vrai, de ce processus d'intellectualisation auquel nous sommes soumis depuis des millénaires et à l'égard duquel certaines personnes adoptent de nos jours une position étrangement négative. [...] L'intellectualisation et la rationalisation croissantes ne signifient nullement une connaissance générale croissante des conditions dans lesquelles nous vivons. Elles signifient bien plutôt que nous savons ou que nous croyons qu'à chaque instant nous pouvons, pourvu seulement que nous le voulions, nous prouver qu'il n'existe en principe aucune puissance mystérieuse et imprévisible qui interfère dans le cours de la vie ; bref que nous pouvons maîtriser toute chose par la prévision. Mais cela revient à désenchanter le monde. Il ne s'agit plus pour nous, comme pour le sauvage qui croit à l'existence de ces puissances, de faire appel à des moyens magiques en vue de maîtriser les esprits ou de les implorer mais de recourir à la technique et à la prévision.
Source : Max Weber, Le Savant et le Politique, Plon, 1959(1919)

Document 2 :
Selon un sondage réalisé en 2002 par la Sofres. 53 % des Français croient en la vertu des porte-bonheur. pour cari Ganem créateur de Keep Lucky, cet engouement pour les grigris « vient d'un mélange des cultures, facilité par les médias et les voyages, d'une envie d'exotisme, d'une médiatisation par les people et surtout d'un besoin de se rassurer». Pour conjurer nus angoisses et se protéger des agressions, on prend soin de notre intérieur, transformant notre logement en nid douillet. On est aussi à la recherche d'objets chargés de sens. Alors que les églises se vident, la quête de spiritualité est toujours aussi forte Les superstitions donnent l'occasion de s'éloigner d'un monde jugé trop technique ou rationnel, où le bonheur n'est pas toujours au rendez-vous. On veut penser magique, on a envie d'y croire, et plus que jamais.
Plus on y croit, plus ça marche, comment savoir si le grigri qu'on achète fonctionnera ? Chez Keep Lucky, pas de client mécontent, « car on ne prétend pas vendre de miracles, mais plutôt faire plaisir et montrer que vous croyez en votre bonne étoile », explique Cari Ganem. S'il existe une multitude de porte-bonheur différents, il n'y a pas de règle quant à leur utilisation. Ce n'est pas l'objet qui compte, c'est plutôt le rapport affectif qui nous lie à lui. Le porte-bonheur joue alors le rôle de placebo psychologique.
Source :pourquoi on y croit, M Azarian in Isa (revue pour adolescente) sept 2005