DEVOIR D’OPTION DE UNE HEURE
Document 1 :
Dans l'ordre d'idées que je vous soumets, une nation n'a pas plus qu'un roi le droit de dire à une province : « Tu m'appartiens, je te prends ». Une province, pour nous. ce sont ses habitants ; si quelqu'un en cette affaire a droit d'être consulté, c'est l'habitant. [...]
L .'homme n'est esclave ni de sa race. ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d'hommes, saine d'esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s'appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu'exige l'abdication de l'individu au profit d'une communauté, elle est légitime, elle a le droit d'exister.
Source : ?
Questions :
Rappeler la définition de la nation, est elle synonyme de celle de peuple et d’Etat, justifiez votre réponse.
Distinguez la conception française de la nation de Renan de la conception allemande de Herder ?
A votre avis quel est l’auteur de ce texte justifiez votre réponse .
Document 2 :
Pour la troisième fois en vingt ans, les Suisses ont rejeté par référendum, dimanche 26 septembre, la naturalisation simplifiée pour les étrangers de deuxième et troisième génération. La Confédération conserve ainsi l'une des législations les plus restrictives d'Europe en matière de citoyenneté. Au terme d'une campagne marquée par une propagande xénophobe et anti-musulmane de la droite populiste, 57 % des Suisses a voté contre le projet du gouvernement, qui prévoyait de simplifier la naturalisation des jeunes étrangers ayant effectué au moins cinq ans de scolarité dans le pays. Une majorité plus mince (52 % ) a également rejeté le projet d'octroi automatique de la nationalité aux enfants de la troisième génération nés en Suisse. [...] Le scrutin marque une division profonde entre ……….. et ………………….. . En Suisse …………………, le « non » a recueilli jusqu'aux deux tiers des suffrages alors que le « oui » l'a emporté dans la partie ……………… du pays. •
Source : A. Bassir Pour, « Une large majorité des Suisses a rejeté l'accès facilité à la nationalité helvétique pour les étrangers », in Le Monde, 26 septembre 2004.
Questions :
Quelle est la législation concernant la nationalité en Suisse, sur quels principes s’appuie-elle ,
Remplissez les trous du texte, et justifiez votre réponse .
Document 3 :
Aucune organisation sociale ne peut se donner à voir si ce n'est à travers des symboles qui manifestent son existence. La plus modeste association éprouve le besoin de s'attribuer un nom, un sigle ou un logo pour attester sa réalité. Avec l'État, c'est toute une symbolique complexe et diversifiée qui se met en place pour lui permettre d'imposer sa prééminence dans les esprits. Comme l'écrit Georges Balandier, « le pouvoir ne peut s'exercer sur les personnes et sur les choses que s'il recourt, autant qu'à la contrainte légitimée, aux moyens symboliques et à l'imaginaire ». Dans ses travaux devenus classiques sur l'État à Bali, Clifford Geertz opère un rapprochement audacieux, mais révélateur, entre cette société traditionnelle du XIXe siècle et la nôtre. [...] À Bali. les liturgies politiques importaient plus que l'exercice d'un pouvoir juridique de contrainte, au demeurant limité. Les normes qui régissaient la vie quotidienne relevaient en effet de centres de décision dispersés et très complexes, échappant à l'emprise directe des dirigeants politiques qu'étaient les monarques ou les princes. La politique du pouvoir [...] se déployait dans des cérémonies fastueuses où se donnaient à voir les rigoureuses différences de statuts sociaux, de titres et de rangs ; elle s'inscrivait dans l'ostentation architecturale, fortement hiérarchique, des palais des nobles et des rois; elle s'exprimait de manière délibérément théâtralisée et dramatisée, lorsque la mort du souverain exigeait le sacrifice hautement cérémonialisé de ses jeunes concubines, ou sa défaite à la guerre se concluait par un suicide collectif.
Source : P Braud, sociologie politique, LGDJ.
Questions :
Expliquez la phrase soulignée
Comment s’exerçait à Bali le pouvoir ?
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