les représentations en fonction du sexe et leurs conséquences

  1. Pour commencer un petit test : pris dans libération :
  • Un petit test rapide, que vous pourrez trouver sur le site du projet «implicite» de Harvard, devrait vous convaincre de l'importance de ces préjugés : choisissez le test «gender and carreer» sur la page https://implicit.harvard.edu/implicit/demo/selectatest.jsp (les instructions existent en français sur la page https://implicit.harvard.edu/implicit/ canadafr/faqs.html, mais le test «genre et carrière» n'existe qu'en anglais). Le test, qui prend quelques minutes, permet de mesurer à quel point nous associons de manière inconsciente des concepts (par exemple celui de femme et de famille, ou d'homme et de carrière). Il révèle, chez la plupart des sujets, une association forte entre femmes et famille (par opposition à carrière) et entre femmes et position dominée (par opposition à une position d'autorité).
  • Pour compléter ce test l'article de libé sur le plafond de verre est très intéressant en particulier le passage sur le test des additions : http://www.liberation.fr/rebonds/219492.FR.php

2. en complément le film de Y Benguigui le plafond de verre est disponible sur: : http://www.dailymotion.com/visited/search/plafond%20de%20verre/video/x2sp4_docracismele-plafond-de-verre

3. Pour finir sur les représentations set leur conséquences : le dernier numéro déconomie et statistique est consacré à la construction des identités : en particulier l'article : Jeunes : les stigmatisations de l'apparence d'Olivier Galland :
"Des personnes peuvent avoir le sentiment que, dans certaines circonstances de leurs relations sociales, on a porté atteinte à leurs droits ou à leur dignité. Les jeunes se distinguent nettement de leurs aînés à cet égard. Leur sensibilité à différentes formes d’ostracisme est plus aiguisée que celle des adultes, mais s’applique surtout à des atteintes portées à l’image de soi : ils se plaignent plus de vexations – moqueries ou insultes – que d’injustices ou du refus de droits. L’apparence physique – poids, taille et look – constitue pour les jeunes le motif principal des formes d’ostracisme dont ils se plaignent. Ce sont surtout les filles corpulentes et les garçons fluets qui en font état. Mais quelle que soit leur corpulence, les jeunes filles y sont plus sensibles que les garçons : contrairement à ces derniers, un tel événement réduit leurs chances de vivre en couple. Le racisme est une autre manifestation d’une discrimination liée à l’apparence. Un jeune sur quatre d’origine non européenne déclare avoir été victime de mauvais traitements liés à ses attaches étrangères. L’intensité de ce sentiment de stigmatisation est très variable selon les origines et le sexe. Les jeunes issus de courants migratoires récents (Afrique noire, Asie) et les garçons d’origine maghrébine se sentent particulièrement stigmatisés. Des facteurs culturels (maîtrise de la langue, pratique religieuse, sentiment d’identité nationale) accroissent la probabilité de déclarer avoir été victime de tels actes, sans l’expliquer totalement. Quels que soient leurs comportements culturels les jeunes victimes d’exclusion professionnelle ou de ségrégation urbaine se sentent surexposés aux stigmatisations racistes. Les jeunes filles originaires du Maghreb se sentent beaucoup moins stigmatisées que les garçons de même origine, malgré le maintien plus affirmé d’une spécificité culturelle en matière religieuse et d’une fidélité au pays d’origine. " pour lire la suite : http://www.insee.fr/fr/ffc/ficdoc_frame.asp?doc_id=1839&analyse=1&path=/fr/ffc/docs_ffc/es393

4. les conséquences :

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