la société française entre convergences et nouveaux clivages

Dans le cadre du cours sur les inégalités et pour un approfondissement :
"La société française : entre convergences et nouveaux clivages"
Le Centre d’analyse stratégique publie son premier rapport annuel.

Le Centre d’analyse stratégique, institution chargée, auprès du Premier ministre, d’unemission de veille, d’expertise et d’aide à la décision, a vu le jour le 6 mars 2006.
Ce rapport annuel, remis au Premier ministre, vise à rendre compte de ses premiers moisde fonctionnement. Fidèle à la triple vocation du Centre, telle qu’elle est définie par le écret qui le fonde – éclairer la décision gouvernementale en la mettant en perspective,dans le temps et dans l’espace, renouveler l’expertise publique en faisant largement appel
à la sphère académique et aux acteurs économiques et sociaux, et animer le débat public en mettant à la disposition de tous une information claire et de qualité – ce rapport
s’organise en trois volets :
  1. Faisant écho aux différentes prises de position et études parues récemment sur l’état social de la France – notamment le rapport du CERC ou les différentes études de l’INSEE –, il comporte une première partie centrée sur l’analyse des différentes formes d’inégalités qui traversent aujourd’hui la société française ; il s’efforce de montrer que, si les inégalités matérielles, telles que l’on peut les mesurer à travers les revenus des ménages, ont plutôt poursuivi leur régression, de nouvelles formes d’inégalités, qui s’appréhendent plus sûrement en termes de trajectoires individuelles qu’en termes d’écarts à la moyenne se font jour, échappant aux cadres d’analyse traditionnels. La principale de ces nouvelles formes d’inégalités concerne le degré d’exposition aux risques sociaux, notamment sur le marché du travail. Ce constat milite pour une révision en profondeur de nos outils de politique sociale conçus pour prendre en charge des risques transversaux, davantage que pour assurer l’égalité des chances entre les individus.
  2. Il rend compte ensuite, sacrifiant à la forme plus traditionnelle du rapport d’activité, des principaux travaux menés par le Centre, soit à la demande du Premier ministre, qui a adressé en 2006 pas moins e 7 saisines officielles à l’institution, soit de sa propre initiative, dans le cadre d'un programme de travail arrêté chaque année. Ces travaux ont porté notamment sur l’analyse des mécanismes à l’oeuvre dans la phase d’accélération de la mondialisation dans laquelle nous sommes entrés depuis 15 ans, sur les bouleversements qui s’annoncent sur le marché du travail, dès lors que plus du tiers
    des emplois va changer de titulaire d’ici 2015, en raison du départ des salariés du baby-boom et de la dynamique de création d’emplois, ou sur le renouveau des politiques sociales. Ils font également une large place à la dimension européenne des politiques économiques et sociales, conformément à l’orientation définie par le décret du 6 mars 2006, le Centre étant notamment chargé, aux côtés du Secrétariat général des affaires européennes, de la préparation du programme national de réforme prévu par la stratégie européenne de croissance et d’emploi, dite stratégie de Lisbonne.
  3. Enfin, ce rapport s’enrichit de contributions extérieures qui viennent illustrer ou contrebalancer les principales thématiques qui y sont évoquées : politique du logement,inégalités et comportements lectoraux, segmentation de l'action publique, trajectoires des jeunes Français par rapport à leurs homologues européens, tels sont les sujets de ces contributions demandées à quelques-uns des conseillers scientifiques et partenaires extérieurs de l’institution.

Pour lire la suite : http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=398

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