SUJET : DANS QUELLE MESURE PEUT-ON CONSIDERER QUE CROISSANCE ET PROGRES SONT SYNONYMES?
I - CROISSANCE ET PROGRES SONT SYNONYMES CAR
L ‘EFFICACITE DETERMINE L’EQUITE ET LE BIEN ETRE .
A - LE PASSAGE DES SOCIETES FROIDES AUX SOCIETES CHAUDES FAVORISE LE PROGRES .
1 LES SOCIETES FROIDES : DES SOCIETES IMMOBILES .
Les sociétés froides cherchent à perpétuer un équilibre ancestral une continuité , une culture par le biais d’institution qui rejettent toutes formes d’évolution .
Ces sociétés vont donc empêcher l’apparition d’innovateur générant un progrès technique et par la même un progrès social car elles savent que ces facteurs historiques détruiraient le précieux équilibre qu’elles cherchent à maintenir .
Elles vont donc refusant le progrès technique être très dépendante des conditions naturelles famines épidémies ) ce qui va déterminer une vision très pessimiste de l’histoire (cf la théorie de MALTHUS).
Dés lors que le souligne E LE ROY LA DURIE ces sociétés vont se heurter à un maximum quasi invariable qui va générer des crises cycliques qualifiées d’ancien régime : alternance de cataclysme démographique et économique et de phase de croissance qui se compensent afin d’assurer une stabilité dans le long terme .
LES SOCIETES CHAUDES : DES SOCIETES A CROISSANCE. .
Au contraire comme le souligne très bien C LEVI-STRAUSS nos sociétés contemporaines sont caractérisés essentiellement par une intériorisation résolue du devenir historique, elles en font ainsi le moteur de leur développement .
Elles se libèrent donc des contraintes naturelles en produisant des innovateurs (cf théorie de SCHUMPETER) ce qui va déterminer une vision optimiste du futur .
Ces sociétés vont donc connaître une croissance économique moderne globale et cumulative qui va permettre de dépasser les limites qui apparaissaient infranchissables aux sociétés froides .
B - LE PROGRES TECHNIQUE DETERMINE LA CROISSANCE : LA NOTION D’EFFICACITE.
Le progrès technique est ainsi caractéristique de nos sociétés contemporaines il a permis selon une vision optimiste à la ROSTOW de dépasser les limites imposées par un mode de croissance extensif butant sur la loi des rendements décroissants ( cf la théorie de MALTHUS).
En effet le progrès technique et l’introduction du mode de croissance intensif qui va en résulter vont permettre de produire toujours plus (cf chiffres de la croissance sur la longue période)en utilisant toujours moins d’hommes et de machines par unité produite c’est à dire en obtenant t des gains de productivité sans cesse renouvelés : cela c’est l’efficacité qui détermine le cercle vertueux : progrès croissance intensive profit investissement progrès .
C- L’EFFICACITE DETERMINE LE PROGRES AU SENS DU BIEN ETRE DE LA POPULATION .
Prenons l’exemple si représentatif cité par J FOURASTIE du petit village de DOUELLE en Quercy : en 1946 il fallait travailler 24 minutes pour un kilo de pain, 45 minutes pour un kilo de sucre , 7 heures pour un kilo de beurre , 8 pour un kilo de poulet, l’ alimentation y forme les trois quarts de l’alimentation totale , aujourd’hui l’alimentation y représente le cinquième . Comment expliquer cette évolution FOURASTIE nous explique que la raison en est la multiplication par douze en trente ans de la productivité agricole . On peut alors développer un second cercle vertueux : progrès croissance de la productivité croissance du revenu (DOC 1) croissance du niveau de vie et diversification des biens consommés (doc 5) croissance du bien être progrès au sens économique et social .
D - LE CONTRE EXEMPLE : LES PVD .
On peut opposer aux cercles vertueux précédents les cercles vicieux suivants :
sociétés immobiles (cf ROSTOW) pas de progrès pas de croissance pas d’investissement pas de progrès
pas de progrès donc pas de croissance donc pas d’augmentation du revenu donc pas d’accroissement du niveau de vie donc pas de progrès au sens d’augmentation du bien être de la population .
Ces deux cercles vicieux pouvant être synthétisés dans les cercle vicieux de la pauvreté de R NURSKE .
II - EN REALITE PAS DE RELATION EVIDENTE ENTRE CROISSANCE ET PROGRES .
A - L’EXEMPLE DES PVD .
1 - LA CROISSANCE APPAUVRISSANTE .
On développera ici l’idée chère aux théoriciens tiers mondistes d’une croissance qui est faite par et en fonction des intérêts des pays les plus riches c’est à dire des pays du centre des pays développés. La pauvreté des pays de la périphérie n’est alors que le résultat de l’enrichissement ( le prix à payer ) des pays du centre : on peut ici développer l’idée de la spécialisation imposée de l’extérieur dans les matières premières et de l’évolution du prix des produits de base .
2 - UNE CROISSANCE DUALISTE .
La croissance dans les PVD n’est pas globale et endogène mais exogène et sectorielle elle ne concerne dés lors qu’un petit segment de la population qui pille les richesse naturelles du pays laissant la très grande majorité de la population dans la pauvreté .cette surexploitation des richesses naturelles remet en cause un développement ultérieur : cf la notion de développement soutenable ou durable.
B - UNE CROISSANCE GENERANT DES EFFETS EXTERNES NON SOUHAITES : L’EXEMPLE DE LA POLLUTION
CF cours et cours de première.et dissertation croissance et développement durable
C - EFFICACITE ET EQUITE PEUVENT ETRE CONTRADICTOIRES : l’EXEMPLE DE LA CRISE ACTUELLE .
1 - LE PROGRES TECHNIQUE ET LES GAINS DE PRODUCTIVITE GENERENT DU CHOMAGE .
Dans le contexte économique actuel ( concurrence exacerbée, mondialisation ) les entreprise spécialisées dans les activité traditionnelles sont mises à mal par la concurrence des PVD à bas salaires (ex textile) ce qui contribue à leur fermeture et la délocalisation des emplois . Plus généralement face à la concurrence étrangère les entreprises françaises sont obligées de réaliser des investissements de productivité qui permettent certes d’obtenir des gains de productivité mais qui remplacent l’homme par la machine, dévalorisent les qualifications traditionnelles et génèrent donc une augmentation du chômage , en particulier du chômage structurel , de longue durée , d’exclusion .
2 - LE PARADOXE DE LA PAUVRETE AU SEIN DE L’ABONDANCE .
L’étude des documents 2 -3-4 démontre que le nombre de pauvres travailleurs (working poors) augmente en France mais plus généralement dans l’ensemble des pays développés.Donc que la croissance contrairement aux prévision trop optimistes de ROSTOW et des théoriciens libéraux (cf courbe de Kuznets) n’a pas permis de faire disparaître la pauvreté mais qu’elle peut au contraire la perpétuer ou lui redonner une seconde vie . En effet comme l’indique le doc 3 le développement humain est fragile , il n’est pas unidirectionnel . Ceci remet en cause l’idée simpliste des libéraux et de ROSTOW d’un modèle de référence .
3 - LA PAUVRETE GENERE DE LA PAUVRETE .
L’apport de KEYNES est ici fondamental (doc 6): en effet KEYNES à partir de l’étude de la crise de 29 démontre que l’accroissement du chômage réduit le nombre de ménage pouvant émettre une demande solvable , or lla production des entreprises se détermine en fonction de la demande effective qu’elles anticipent . Dés lors rien n’assure que le système économique dispose de capacités d’autorégulation qui lui permettent d’assurer le bien être de la population .Ce qui est vrai en période de crise l’est aussi en période de croissance , car des ménages plus riches réduisent leur propension à consommer , donc les débouchés des entreprises , donc la croissance .
CONCLUSION : Ainsi rien ne permet d’affirmer a priori que la croissance détermine le progrès que l’efficacité génère l’équité . En réalité les choses sont beaucoup plus complexes : l’efficacité et l’équité sont certes corrélées mais cela nécessite l’intervention d’un troisième facteur : un organe régulateur assurant une croisants générant du progrès .
III - EFFICACITE + REGULATION = EFFICACITE ET BIEN ETRE .
A - L’EXEMPLE DE LA REGULATION FORDISTE .
1 - LE MODE DE CROISSANCE AU XIX EME SIECLE.
La révolution industrielle contrairement à ce qu’affirmait SMITH ne s’est pas traduite par une amélioration du bien être de la population mais tout au contraire par une détérioration de la situation des classes populaires et par l’apparition du paupérisme. En effet comme l’a bien montré l’analyse de MARX (cf cours première et enseignement de spécialité) la situation de la classe ouvrière s’est dégradée afin de financé l’accumulation du capital . Donc on peut en conclure que la croissance au XIX ème siècle ne permet pas de corroborer le modèle de la main invisible développé par A SMITH.
2 - LA CRISE DE 29 A NECESSITE UNE REMISE EN CAUSE DU MODELE DE CROISSANCE CARACTERISTIQUE DU XIX EME SIECLE
Le passage d’un mode de croissance extensif à un mode de croissance intensif sans consommation de masse à la fin du XIX ème siècle a entraîné une formidable augmentation de la production , en particulier de biens de consommation. Or le mode de régulation était demeuré concurrentiel c’est à dire que les salaires augmentaient moins vite que les gains de productivité. Dés lors , conformément aux préceptes de l’analyse keynésienne , les entreprises furent confrontés à un insuffisance de débouchés qui généra un crise de sous consommation et de surproduction .
3 - C’EST A DIRE L’INTRODUCTION DE LA REGULATION FORDISTE .
Il faut ici expliciter le raisonnement vue en première : régulation fordiste : croissance intensive avec consommation de masse .
4 - QUI PERMET LES TRENTE GLORIEUSES.
La période de croissance qui a suivi la mise en place de la régulation fordiste résulte donc non de la seule relation efficacité équité mais plus fondamentalement de l’intervention d’un organisme régulateur : l’Etat. Qui a permis d’instituer la société de consommation de masse .
B - l’ASSIMILATION ENTRE HAUSSE DU NIVEAU DE VIE ET AMELIORATION DU BIEN ETRE DE LA POPULATION EST DISCUTABLE .
Nos sociétés de consommation de masse font une assimilation tout à fait discutable entre augmentation du niveau de vie c’est à dire de la consommation et amélioration du bien être . Assimilation qui est remise en cause par de nombreux sociologues tels que J BAUDRILLARD qui se refuse à considérer que la possession d’un téléviseur peut être assimiler à une amélioration du bien être de la population. En effet on peut se demander avec BAUDRILLARD si la société de consommation de masse n’a pas été généré par la société industrielle qui ne peut vivre sans inventer perpétuellement de nouveaux besoins . Nous serions alors esclaves de ces besoins fictifs, perpétuellement insatisfaits ( cf M SAHLINS), prisonniers d’un devoir de plaisirs .
C- LA REMISE EN CAUSE DE L’UNICITE DU MODELE DE CROISSANCE ET DE BIEN ETRE .
Il faut reprendre ici les idées sur le relativisme culturel vues en cours et critiquer la conception de ROSTOW.
I - CROISSANCE ET PROGRES SONT SYNONYMES CAR
L ‘EFFICACITE DETERMINE L’EQUITE ET LE BIEN ETRE .
A - LE PASSAGE DES SOCIETES FROIDES AUX SOCIETES CHAUDES FAVORISE LE PROGRES .
1 LES SOCIETES FROIDES : DES SOCIETES IMMOBILES .
Les sociétés froides cherchent à perpétuer un équilibre ancestral une continuité , une culture par le biais d’institution qui rejettent toutes formes d’évolution .
Ces sociétés vont donc empêcher l’apparition d’innovateur générant un progrès technique et par la même un progrès social car elles savent que ces facteurs historiques détruiraient le précieux équilibre qu’elles cherchent à maintenir .
Elles vont donc refusant le progrès technique être très dépendante des conditions naturelles famines épidémies ) ce qui va déterminer une vision très pessimiste de l’histoire (cf la théorie de MALTHUS).
Dés lors que le souligne E LE ROY LA DURIE ces sociétés vont se heurter à un maximum quasi invariable qui va générer des crises cycliques qualifiées d’ancien régime : alternance de cataclysme démographique et économique et de phase de croissance qui se compensent afin d’assurer une stabilité dans le long terme .
LES SOCIETES CHAUDES : DES SOCIETES A CROISSANCE. .
Au contraire comme le souligne très bien C LEVI-STRAUSS nos sociétés contemporaines sont caractérisés essentiellement par une intériorisation résolue du devenir historique, elles en font ainsi le moteur de leur développement .
Elles se libèrent donc des contraintes naturelles en produisant des innovateurs (cf théorie de SCHUMPETER) ce qui va déterminer une vision optimiste du futur .
Ces sociétés vont donc connaître une croissance économique moderne globale et cumulative qui va permettre de dépasser les limites qui apparaissaient infranchissables aux sociétés froides .
B - LE PROGRES TECHNIQUE DETERMINE LA CROISSANCE : LA NOTION D’EFFICACITE.
Le progrès technique est ainsi caractéristique de nos sociétés contemporaines il a permis selon une vision optimiste à la ROSTOW de dépasser les limites imposées par un mode de croissance extensif butant sur la loi des rendements décroissants ( cf la théorie de MALTHUS).
En effet le progrès technique et l’introduction du mode de croissance intensif qui va en résulter vont permettre de produire toujours plus (cf chiffres de la croissance sur la longue période)en utilisant toujours moins d’hommes et de machines par unité produite c’est à dire en obtenant t des gains de productivité sans cesse renouvelés : cela c’est l’efficacité qui détermine le cercle vertueux : progrès croissance intensive profit investissement progrès .
C- L’EFFICACITE DETERMINE LE PROGRES AU SENS DU BIEN ETRE DE LA POPULATION .
Prenons l’exemple si représentatif cité par J FOURASTIE du petit village de DOUELLE en Quercy : en 1946 il fallait travailler 24 minutes pour un kilo de pain, 45 minutes pour un kilo de sucre , 7 heures pour un kilo de beurre , 8 pour un kilo de poulet, l’ alimentation y forme les trois quarts de l’alimentation totale , aujourd’hui l’alimentation y représente le cinquième . Comment expliquer cette évolution FOURASTIE nous explique que la raison en est la multiplication par douze en trente ans de la productivité agricole . On peut alors développer un second cercle vertueux : progrès croissance de la productivité croissance du revenu (DOC 1) croissance du niveau de vie et diversification des biens consommés (doc 5) croissance du bien être progrès au sens économique et social .
D - LE CONTRE EXEMPLE : LES PVD .
On peut opposer aux cercles vertueux précédents les cercles vicieux suivants :
sociétés immobiles (cf ROSTOW) pas de progrès pas de croissance pas d’investissement pas de progrès
pas de progrès donc pas de croissance donc pas d’augmentation du revenu donc pas d’accroissement du niveau de vie donc pas de progrès au sens d’augmentation du bien être de la population .
Ces deux cercles vicieux pouvant être synthétisés dans les cercle vicieux de la pauvreté de R NURSKE .
II - EN REALITE PAS DE RELATION EVIDENTE ENTRE CROISSANCE ET PROGRES .
A - L’EXEMPLE DES PVD .
1 - LA CROISSANCE APPAUVRISSANTE .
On développera ici l’idée chère aux théoriciens tiers mondistes d’une croissance qui est faite par et en fonction des intérêts des pays les plus riches c’est à dire des pays du centre des pays développés. La pauvreté des pays de la périphérie n’est alors que le résultat de l’enrichissement ( le prix à payer ) des pays du centre : on peut ici développer l’idée de la spécialisation imposée de l’extérieur dans les matières premières et de l’évolution du prix des produits de base .
2 - UNE CROISSANCE DUALISTE .
La croissance dans les PVD n’est pas globale et endogène mais exogène et sectorielle elle ne concerne dés lors qu’un petit segment de la population qui pille les richesse naturelles du pays laissant la très grande majorité de la population dans la pauvreté .cette surexploitation des richesses naturelles remet en cause un développement ultérieur : cf la notion de développement soutenable ou durable.
B - UNE CROISSANCE GENERANT DES EFFETS EXTERNES NON SOUHAITES : L’EXEMPLE DE LA POLLUTION
CF cours et cours de première.et dissertation croissance et développement durable
C - EFFICACITE ET EQUITE PEUVENT ETRE CONTRADICTOIRES : l’EXEMPLE DE LA CRISE ACTUELLE .
1 - LE PROGRES TECHNIQUE ET LES GAINS DE PRODUCTIVITE GENERENT DU CHOMAGE .
Dans le contexte économique actuel ( concurrence exacerbée, mondialisation ) les entreprise spécialisées dans les activité traditionnelles sont mises à mal par la concurrence des PVD à bas salaires (ex textile) ce qui contribue à leur fermeture et la délocalisation des emplois . Plus généralement face à la concurrence étrangère les entreprises françaises sont obligées de réaliser des investissements de productivité qui permettent certes d’obtenir des gains de productivité mais qui remplacent l’homme par la machine, dévalorisent les qualifications traditionnelles et génèrent donc une augmentation du chômage , en particulier du chômage structurel , de longue durée , d’exclusion .
2 - LE PARADOXE DE LA PAUVRETE AU SEIN DE L’ABONDANCE .
L’étude des documents 2 -3-4 démontre que le nombre de pauvres travailleurs (working poors) augmente en France mais plus généralement dans l’ensemble des pays développés.Donc que la croissance contrairement aux prévision trop optimistes de ROSTOW et des théoriciens libéraux (cf courbe de Kuznets) n’a pas permis de faire disparaître la pauvreté mais qu’elle peut au contraire la perpétuer ou lui redonner une seconde vie . En effet comme l’indique le doc 3 le développement humain est fragile , il n’est pas unidirectionnel . Ceci remet en cause l’idée simpliste des libéraux et de ROSTOW d’un modèle de référence .
3 - LA PAUVRETE GENERE DE LA PAUVRETE .
L’apport de KEYNES est ici fondamental (doc 6): en effet KEYNES à partir de l’étude de la crise de 29 démontre que l’accroissement du chômage réduit le nombre de ménage pouvant émettre une demande solvable , or lla production des entreprises se détermine en fonction de la demande effective qu’elles anticipent . Dés lors rien n’assure que le système économique dispose de capacités d’autorégulation qui lui permettent d’assurer le bien être de la population .Ce qui est vrai en période de crise l’est aussi en période de croissance , car des ménages plus riches réduisent leur propension à consommer , donc les débouchés des entreprises , donc la croissance .
CONCLUSION : Ainsi rien ne permet d’affirmer a priori que la croissance détermine le progrès que l’efficacité génère l’équité . En réalité les choses sont beaucoup plus complexes : l’efficacité et l’équité sont certes corrélées mais cela nécessite l’intervention d’un troisième facteur : un organe régulateur assurant une croisants générant du progrès .
III - EFFICACITE + REGULATION = EFFICACITE ET BIEN ETRE .
A - L’EXEMPLE DE LA REGULATION FORDISTE .
1 - LE MODE DE CROISSANCE AU XIX EME SIECLE.
La révolution industrielle contrairement à ce qu’affirmait SMITH ne s’est pas traduite par une amélioration du bien être de la population mais tout au contraire par une détérioration de la situation des classes populaires et par l’apparition du paupérisme. En effet comme l’a bien montré l’analyse de MARX (cf cours première et enseignement de spécialité) la situation de la classe ouvrière s’est dégradée afin de financé l’accumulation du capital . Donc on peut en conclure que la croissance au XIX ème siècle ne permet pas de corroborer le modèle de la main invisible développé par A SMITH.
2 - LA CRISE DE 29 A NECESSITE UNE REMISE EN CAUSE DU MODELE DE CROISSANCE CARACTERISTIQUE DU XIX EME SIECLE
Le passage d’un mode de croissance extensif à un mode de croissance intensif sans consommation de masse à la fin du XIX ème siècle a entraîné une formidable augmentation de la production , en particulier de biens de consommation. Or le mode de régulation était demeuré concurrentiel c’est à dire que les salaires augmentaient moins vite que les gains de productivité. Dés lors , conformément aux préceptes de l’analyse keynésienne , les entreprises furent confrontés à un insuffisance de débouchés qui généra un crise de sous consommation et de surproduction .
3 - C’EST A DIRE L’INTRODUCTION DE LA REGULATION FORDISTE .
Il faut ici expliciter le raisonnement vue en première : régulation fordiste : croissance intensive avec consommation de masse .
4 - QUI PERMET LES TRENTE GLORIEUSES.
La période de croissance qui a suivi la mise en place de la régulation fordiste résulte donc non de la seule relation efficacité équité mais plus fondamentalement de l’intervention d’un organisme régulateur : l’Etat. Qui a permis d’instituer la société de consommation de masse .
B - l’ASSIMILATION ENTRE HAUSSE DU NIVEAU DE VIE ET AMELIORATION DU BIEN ETRE DE LA POPULATION EST DISCUTABLE .
Nos sociétés de consommation de masse font une assimilation tout à fait discutable entre augmentation du niveau de vie c’est à dire de la consommation et amélioration du bien être . Assimilation qui est remise en cause par de nombreux sociologues tels que J BAUDRILLARD qui se refuse à considérer que la possession d’un téléviseur peut être assimiler à une amélioration du bien être de la population. En effet on peut se demander avec BAUDRILLARD si la société de consommation de masse n’a pas été généré par la société industrielle qui ne peut vivre sans inventer perpétuellement de nouveaux besoins . Nous serions alors esclaves de ces besoins fictifs, perpétuellement insatisfaits ( cf M SAHLINS), prisonniers d’un devoir de plaisirs .
C- LA REMISE EN CAUSE DE L’UNICITE DU MODELE DE CROISSANCE ET DE BIEN ETRE .
Il faut reprendre ici les idées sur le relativisme culturel vues en cours et critiquer la conception de ROSTOW.
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