Consultez :
Le projet de loiL'exposé des motifs
La synthèse des mesures
mais les défis à relever s'aggravent :
sur le site contre info :
L’équilibre climatique de l’hémisphère nord pourrait « basculer » d’ici sept à dix ans, provoquant une hausse aussi subite que sensible de la température moyenne du globe, en raison de la disparition de plus en plus prévisible de la calotte polaire en été et du réchauffement de l’océan Arctique.
Louis-Gilles Francoeur, Le Devoir, 24 avril 2008
C’est ce qu’affirme Louis Fortier, océanographe de l’université Laval, qui est aussi le directeur d’Articnet, le plus important programme de recherche en réseau sur les changements climatiques à travers le Canada. Ce programme comprend notamment un important volet d’études dans l’océan Arctique lui-même avec le brise-glace Amundsen. Ce dernier est présentement en pleine dérive pour étudier la polynie circumpolaire, soit le mouvement des glaces en fractionnement à la fin de l’hiver.
Le professeur Fortier, qui prononcera ce soir, au Cœur des sciences de l’UQAM, une conférence sur l’accélération des changements climatiques au-delà de toutes les prévisions [1], rejoint les conclusions de plusieurs autres éminents chercheurs, dont James Hansen, qui dirige le Goddard Institute de la NASA. Hansen soutient depuis quelques semaines que l’humanité a franchi en 1990 le seuil critique dans le dossier des changements climatiques, lorsque la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère terrestre a dépassé le cap des 350 parties par million (ppm). Nous en sommes présentement à 385 ppm et cette concentration augmente au rythme de 2 à 3 ppm par année. Goddard comme Louis Fortier estiment cependant que la partie n’est pas perdue, mais « que le monde doit se réveiller et vite ! »
pour lire la suite : L’équilibre climatique pourrait basculer d’ici sept à dix ansmais aussi :
« Les émissions croissent beaucoup plus vite que ce que nous avions pensé, la capacité d’absorption de la planète est inférieure à nos prévisions, les risques des gaz à effet de serre sont potentiellement plus élevés que ce que prévoyaient les estimations les plus prudentes, et la vitesse du changement climatique semble être plus rapide. » Nicolas Stern remet en cause les objectifs fixés par son rapport pour la réduction des gaz a effet de serre, les jugeant désormais insuffisants.
James Murray, BusinessGreen, 17 avril 2008
Nicholas Stern a laissé entendre hier que les efforts de l’Europe et du Royaume-Uni pour réduire les émissions de carbone pourraient se révéler bien en deçà de ce qui est requis, après avoir admis qu’il avait « gravement sous-estimé l’ampleur des dommages et des risques du changement climatique », dans son rapport publié en 2006.
Le rapport Stern a été largement utilisé par le gouvernement britannique pour déterminer sa politique sur le changement climatique. Les ministres ont souvent utilisé ses conclusions, rappelant qu’il serait plus rentable de réduire les émissions dès aujourd’hui plutôt que de tenter de s’adapter au réchauffement.
Le rapport affirmait que les émissions devront être réduites d’au moins 25% au-dessous des niveaux actuels, pour permettre d’éviter une dangereuse élévation de la température de plus de deux degrés - scénario qui, selon ce document, déclencherait une crise économique de l’ampleur de la Grande Dépression. Une telle réduction nécessiterait une baisse des émissions dans les pays développés de l’ordre de 60%, cible que le gouvernement a adoptée dans le cadre de son projet de loi sur les changements climatiques.
Mais lors d’un entretien accordé hier à l’agence Reuters, M. Stern a admis que le rapport sous-estimait l’ampleur et le rythme des changements climatiques et a exhorté les hommes politiques à intensifier leur action pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
M. Stern déclare que les derniers résultats des recherches sur le climat montrent que non seulement les émissions ont augmenté plus rapidement que prévu, mais aussi que la capacité de la terre à absorber le dioxyde de carbone dans ce qu’on appelle des puits de carbone se détériore plus rapidement que ce qui avait été estimé.
pour lire la suite : Nicolas Stern reconnaît avoir « gravement sous-estimé » l’ampleur des risques climatiques
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire