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Etats-Unis Restructurations et négociations collectives chez les trois grands de l’automobile américaine : un véritable tournant
par Catherine SAUVIATEtats-Unis Restructurations et négociations collectives chez les trois grands de l’automobile américaine : un véritable tournant
L’industrie automobile américaine a entrepris un vaste mouvement de restructuration depuis les années 2000, qu’il s’agisse des assembleurs ou des équipementiers. Ce mouvement, encore en cours, a pris différentes formes. Chez les trois grands constructeurs automobiles américains (General Motors, Ford et Chrysler) dont les usines sont toutes « syndiquées », il a d’abord pris la forme d’une externalisation de l’activité de pièces détachées et de composants (Delphi en 1999
par GM et Visteon en 2000 par Ford). Il s’est concrétisé ultérieurement par des suppressions de postes avec incitations financières au départ, par des ventes d’actifs ou encore par des changements dans la propriété du capital (Chrysler a été acquis majoritairement par le fonds d’investissement Cerberus Capital Management en 2007). Confrontés à une concurrence étrangère croissante et à une dégradation de leurs performances financières (pertes cumulées de 16 milliards de $ en 2006) 1, les « Big Three » ont amorcé un programme de restructuration drastique ces deux dernières années. Dès l’automne 2005, ils ont annoncé et mis partiellement en oeuvre plusieurs dizaines de fermetures d’usines et programmé la suppression de plus de 100 000 emplois (principalement syndiqués), tandis que leurs concurrents étrangers, sans implantation syndicale, étendaient au contraire leurs opérations sur le sol américain et y créaient des emplois.
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General motors au début du 20ème siècle :
en complément sur le site des échos : un siècle d'histoire de General motors en diaporama : : ici
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