La discrimination positive : un outil efficace dans la lutte contre les inégalités?
(12/2006) Developing positive action policies : Learning from the experiences of Europe and North America, R. Singh Dhami, J. Squires and T. Modood, Department for Work and Pensions, London, Research report, n° 406, décembre 2006, 148 pages. Cette étude fait le point sur les politiques de discrimination positive au Canada, aux États-Unis, en Irlande du Nord et aux Pays-Bas, afin d'en tirer des conclusions pour le Royaume-Unis. Les auteurs décrivent dans le détail les politiques qui ont été adoptées dans chaque pays, comment elles ont été mises en oeuvre et dans quelle mesure elles ont permis d'améliorer ou non la situation en emploi des minorités visibles.
(2007) Racial Inequality, Social Cohesion and Policy Issues in Canada », Jeffrey G. Reitz et Rupa Banerjee, IRPP, 2007, 57 pages. Les auteurs évaluent une multitude de données tirées de l'Enquête sur la diversité ethnique menée en 2002. Ils soutiennent que l'intégration des minorités visibles à la société canadienne est relativement lente et que la discrimination est au moins un des facteurs qui explique cette lenteur.
pour lire la suite : http://www.politiquessociales.net/#4
mais aussi :
États-Unis: les inégalités de revenu augmentent encore
(1/2007) New CBO Data Show Income Inequality Continues to Widen, After-Tax-Income for Top 1 Percent Rose by $146,000 in 2004, Arloc Sherman et Aviva Aron-Dine, CPBB, janvier 2007, 5 pages. L'analyse montre que les revenus des 1% des Américains les plus riches ont augmenté de 20% en 2004, soit 146 000$. À l'inverse, les revenus du quintile le plus pauvre ont cru de 1,4%.
Un regard critique sur le calcul des inégalités
(1/2007) Has US income inequality really increased ?, A. Reynolds, Cato Institute, Washington, Policy analysis, n° 586, janvier 2007, 28 pages. L'auteur soutient que les études sur la croissance des inégalités aux États-Unis sont faussées et ne prennent pas en compte la transformation du système d'imposition et des déclarations de revenu. Par exemple, de nombreux dirigeants d'entreprises ont cessé de déclarer leurs options d'achat comme des gains en capital pour leurs entreprises, pour les considérer comme des gains salariaux. L'auteur donne plusieurs exemples qui remettent en doute l'idée selon laquelle il y aurait eu une croissance importante des inégalités aux États-Unis depuis 20 ans.
(1/2007) Has US income inequality really increased : Comments, G. Burtless, The Brookings Institution, Washington, janvier 2007, 9 pages. L'auteur commente l'article d'Alan Reynolds, selon laquelle les inégalités de revenus n'ont pas vraiment augmenté aux États-Unis depuis 20 ans. Il reconnaît la pertinence des arguments de Reynolds et la faiblesse des statistiques sur les inégalités, mais il souligne le caractère partiel, sinon partial, de sa critique.
et enfin :
La pauvreté infantile dans 21 pays industrialisés
(2007) Child poverty in perspective : An overview of child well-being in rich countries, Unicef, Innocenti Research Centre, Florence, Report card, n° 7, 2007, 52 pages. Ce rapport propose un portrait complet du bien-être des enfants dans 21 pays industrialisés. Il vise à favoriser la comparaison entre ces pays et à faire avancer la discussion sur les politiques publiques. Le rapport mesure et compare le bien-être des enfants par rapport à six critères : le bien-être matériel, la santé et la sécurité, les relations familiales et les proches, les risques encourus et la perception des enfants eux-mêmes. En tout, le rapport fait appel à 40 indicateurs. En tête de classement se trouve les Pays-Bas, puis les pays scandinaves. En queue de peloton : les États-Unis et le Royaume-Uni.
La durée de la pauvreté infantile en Allemagne
(2/2007) Always poor or never poor and nothing in between ? Duration of child poverty in Germany, M. Tamm, ECINEQ, Palma de Mallorca, ECINEQ WP, n° 59, février 2007, 29 pages. Cet article examine la durée de la pauvreté infantile en Allemagne. Il conclut que la composition des ménages, et plus particulièrement la monoparentalité, de même que le statut sur le marché du travail et le niveau d'éducation des parents, sont les principaux facteurs qui déterminent la pauvreté à long terme chez les enfants.
(2007) Résoudre la pauvreté : Quatre pierres angulaires d’une stratégie nationale viable pour le Canada, Conseil national du Bien-Etre Social, Ottawa, Volume n° 116, hiver 2007, 30 pages. Le Conseil du Bien-Être Social du Canada critique l'absence de progrès en matière de lutte contre la pauvreté au Canada et plaide en faveur d'une stratégie pancanadienne, que devrait mener le gouvernement fédéral.
Qui sont les enfants pauvres aux États-Unis?
(12/2006) Who are America's poor children ? The official story, S. Fass and N. K. Cauthe, National Center for Children in Poverty, New York, décembre 2006, 4 pages. 13 millions d'enfants américains vivent sous le seuil de pauvreté déterminé par le gouvernement fédéral, soit 20 000$ par année pour une famille de quatre. Les auteurs soutiennent que ces statistiques, reprises par les médias et les politiciens, ne tiennent pas compte des enfants qui vivent dans des familles à « faible revenu », soit moins de 40 000$ par année pour une famille de quatre. En tout, ce sont 39% des enfants américains qui vivent dans des familles à faible revenu.
pour lire la suite : http://www.politiquessociales.net/#5
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