mais aussi sur le toujours pertinent d'olivier Boub-Olga les articles sur faut-il craindre les délocalisations : http://obouba.over-blog.com/article-5863291.html et http://obouba.over-blog.com/article-5797157.html
L’année 2006 a été marquée par une nouvelle progression des flux d’investissements internationaux,qui ont atteint 1 230 milliards de dollars, soit un chiffre presque équivalent
au sommet atteint en 2000. La chute des années 2001-2002 est donc derrière nous.
Malgré la concurrence croissante des pays émergents et en transition, cette progression a largement profité aux pays développés et notamment à l’Europe del ’Ouest. Le montant record des fusions-acquisitions internationales, dont la plus grande partie concerne le rachat d’entreprises originaires des pays industrialisés, mais aussi le dynamisme des projets créateurs d’emplois expliquent cette évolution favorable.
La France a profité de ces bonnes tendances. Les flux entrants d’IDE et les créations d’emplois d’origine étrangère y ont en effet atteint de nouveauxrecords. D’après les données recueillies par l’AFII et présentées dans ce rapport, 40 000 emplois ont en effet été créés dans notre pays en 2006 par les entreprises étrangères. La France confirme une nouvelle fois son ouverture aux investissements internationaux et sa bonne attractivité par rapport à ses voisins européens – notamment dans les activités liées à l’innovation et dans les services à forte valeur ajoutée. Aujourd’hui, plus de 1,9 million de personnes, soit près de 16 % des effectifs du secteur marchand,sont employées par des sociétés étrangères, et 47% du capital des entreprises du CAC 40 appartiennent à des non-résidents.
La France possède des atouts reconnus : une population bien formée et productive, des infrastructures de qualité au coeur du plus grand marché du monde, une économie à la pointe de l’innovation dans des secteurs clés comme l’aéronautique, les nanotechnologies ou la santé. En témoigne, entre autres, l’investissement annoncé en 2006 par GSK à Saint-Amand-les-Eaux, près de Valenciennes : 500 millions d’euros et 600 emplois créés d’ici à 2011 pour la fabrication de vaccins contre le cancer du col de l’utérus.
Pour lire la suite du rapport 2006 sur les investissements étrangers en France :http://www.investinfrance.org/France/Newsroom/Publications/publication_2007-02-28_fr.pdf
Pour compléter : La France est attractive...
Bilan des investissements étrangers en France en 2006 Fabrice Hatem, conseiller économique, Agence française pour les investissements internationaux (AFII)1, professeur associé à l’École de management de Normandie. La synthèse et le rapport sont accompagnés de nombreux graphiques.
Synthèse des résultats du bilan AFII 2006
Projets et emplois : Les projets d’investissement et les créations d’emplois d’origine étrangère en France recensés par l’AFII ont connu, après la chute observée en 2002, quatre années de croissance ininterrompue. Ce mouvement s’est poursuivi et même accéléré en 2006. En effet, le nombre d’emplois créés ou maintenus a continué à progresser pour atteindre le niveau record de 39 998, en progression de 32,7 % par rapport à 2005. Le nombre de projets a également connu une très légère croissance (+2,3 %) : 665 contre 650 l’an dernier. Régions et pays d’origine : La prééminence de l’Europe comme région d’origine s’est encore renforcée en 2006, avec 64,6 % des emplois créés, contre 58,3 % en 2005. L’Amérique du Nord arrive en seconde position (27,2 %), suivie par l’Asie (7,1 %), dont la contribution est en léger recul par rapport à l’année précédente. Si les Etats-Unis restent le premier pays d’origine, les cinq places suivantes sont occupées par des pays européens - Allemagne, Royaume-Uni, Suède, Suisse et Pays- Bas - dont les entreprises ont toutes augmenté leurs investissements en France en 2006. Au total, les six premiers pays représentent à eux seuls 69,3 % des créations d’emplois en France en 2006. Parmi les autres pays dont les investissements se sont accrus, ont peut citer la Finlande, le Canada et la Chine. Par contre, les investissements japonais, et, dans une moindre mesure, italiens et belges ont baissé en 2006 Secteurs d’activité : L’année 2006 a été bonne pour le secteur manufacturier, ou le nombre d’emplois créés ou maintenus par les entreprises étrangères s’est fortement accru pour dépasser 25 400 (soit 63,5 % du total du bilan), retrouvant ainsi pratiquement le pic observé en 2000. Parmi les secteurs les plus dynamiques, on peut mentionner la chimie, les machines et équipements, l’aéronautique, l’automobile et les métaux. Les créations d’emploi ont également progressé dans le secteur tertiaire (services aux entreprises notamment), malgré un léger recul des logiciels après une année 2005 exceptionnelle. Région d’accueil : Six régions ont concentré en 2006 plus de 60 % des créations d’emplois : Île-de- France (22,5 %), Rhône-Alpes (10,4 %), Provence-Alpes-Côte d’Azur (9,4 %), Nord-Pas-de-Calais (7,1 %), Midi-Pyrénées (6,9 %), et Bretagne (5,4 %). Mais les créations d’emplois d’origine étrangère enregistrent également des progressions significatives dans de nombreuses autres régions, comme l’Aquitaine, la Picardie, l’Auvergne, la Haute-Normandie, la Champagne-Ardennes, le Languedoc-Roussillon, la Basse-Normandie, les Pays-de-la-Loire et la Franche-Comté. L’Alsace et la Lorraine, malgré un léger tassement des flux, restent des régions attractives au regard de la taille de leur économie.
... La suite de cette synthèse en pdf dans les notes bleues du ministère de l’économie (Minefi)
Le rapport complet peut être téléchargé à cette adresse
Bilan des investissements étrangers en France en 2006 Fabrice Hatem, conseiller économique, Agence française pour les investissements internationaux (AFII)1, professeur associé à l’École de management de Normandie. La synthèse et le rapport sont accompagnés de nombreux graphiques.
Synthèse des résultats du bilan AFII 2006
Projets et emplois : Les projets d’investissement et les créations d’emplois d’origine étrangère en France recensés par l’AFII ont connu, après la chute observée en 2002, quatre années de croissance ininterrompue. Ce mouvement s’est poursuivi et même accéléré en 2006. En effet, le nombre d’emplois créés ou maintenus a continué à progresser pour atteindre le niveau record de 39 998, en progression de 32,7 % par rapport à 2005. Le nombre de projets a également connu une très légère croissance (+2,3 %) : 665 contre 650 l’an dernier. Régions et pays d’origine : La prééminence de l’Europe comme région d’origine s’est encore renforcée en 2006, avec 64,6 % des emplois créés, contre 58,3 % en 2005. L’Amérique du Nord arrive en seconde position (27,2 %), suivie par l’Asie (7,1 %), dont la contribution est en léger recul par rapport à l’année précédente. Si les Etats-Unis restent le premier pays d’origine, les cinq places suivantes sont occupées par des pays européens - Allemagne, Royaume-Uni, Suède, Suisse et Pays- Bas - dont les entreprises ont toutes augmenté leurs investissements en France en 2006. Au total, les six premiers pays représentent à eux seuls 69,3 % des créations d’emplois en France en 2006. Parmi les autres pays dont les investissements se sont accrus, ont peut citer la Finlande, le Canada et la Chine. Par contre, les investissements japonais, et, dans une moindre mesure, italiens et belges ont baissé en 2006 Secteurs d’activité : L’année 2006 a été bonne pour le secteur manufacturier, ou le nombre d’emplois créés ou maintenus par les entreprises étrangères s’est fortement accru pour dépasser 25 400 (soit 63,5 % du total du bilan), retrouvant ainsi pratiquement le pic observé en 2000. Parmi les secteurs les plus dynamiques, on peut mentionner la chimie, les machines et équipements, l’aéronautique, l’automobile et les métaux. Les créations d’emploi ont également progressé dans le secteur tertiaire (services aux entreprises notamment), malgré un léger recul des logiciels après une année 2005 exceptionnelle. Région d’accueil : Six régions ont concentré en 2006 plus de 60 % des créations d’emplois : Île-de- France (22,5 %), Rhône-Alpes (10,4 %), Provence-Alpes-Côte d’Azur (9,4 %), Nord-Pas-de-Calais (7,1 %), Midi-Pyrénées (6,9 %), et Bretagne (5,4 %). Mais les créations d’emplois d’origine étrangère enregistrent également des progressions significatives dans de nombreuses autres régions, comme l’Aquitaine, la Picardie, l’Auvergne, la Haute-Normandie, la Champagne-Ardennes, le Languedoc-Roussillon, la Basse-Normandie, les Pays-de-la-Loire et la Franche-Comté. L’Alsace et la Lorraine, malgré un léger tassement des flux, restent des régions attractives au regard de la taille de leur économie.
... La suite de cette synthèse en pdf dans les notes bleues du ministère de l’économie (Minefi)
Le rapport complet peut être téléchargé à cette adresse
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire