la convention sur la protection de la diversité culturelle est entrée en vigueur le 18mars 2007

sur le site du CAS pour approfondir le thème sur la mondialisation culturelle : L’entrée en vigueur le 18 mars 2007 de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, sous l’égide de l’UNESCO, est une bonne occasion pour présenter l’état de la réflexion sur les relations entre mondialisation et diversité culturelle.Le terme de culture revêt deux acceptions distinctes. Au sens large (celui des ethnologues) la culture est une « totalité complexe faite de normes, d’habitudes, de répertoires d’actions et de représentations, acquise par l’homme en tant que membre d’une société ». Elle est à la fois un facteur d’identification au sein d’un groupe et de différenciation à l’égard des autres groupes. Elle est transmise par des traditions sans cesse reformulées en fonction du contexte historique, qui attestent son caractère vivant. La seconde acception, plus étroite, se rapporte aux industries culturelles, aux biens culturels (livres, films musique) dont le support matériel est en pleine évolution sous l’effet des nouvelles technologies de l’information et de la communication. révolution numérique.

le CAS met en ligne les ressources suivantes :
  • Mondialisation et diversité culturelle les termes du débat : http://www.rdv-mondialisation.fr/rdv_mondialisation/ressources/culture/Les_termes_du_debat.pdf
  • une conférence de JP Warnier sur les sociétés face à la mondialisation des liens culturels :La globalisation des flux de produits culturels fait craindre à certains qu’on assiste à une uniformisation des cultures du monde. C’est déjà ce que redoutait Arthur de Gobineau au 19ème siècle. A l’encontre de cette opinion, deux arguments sont à prendre en compte. Ils sont en général mal compris des publics auxquels je m’adresse, et c’est sur ces deux points que portera la conférence.En premier lieu, plus que jamais, l’humanité est fragmentée par des conflits innombrables et souvent violents entre groupes, catégories sociales, communautés, pays. Ces conflits sont d’ordre politique au sens large du terme. Ils sont en partie alimentés par des clivages culturels. Mais ils ont aussi pour conséquence de produire, en permanence, des éléments de culture qui nourrissent la divergence culturelle. En d’autres termes, du fait des conflits politiques, l’humanité est une machine à produire de la différence culturelle. Dans la relation d’opposition, chacun cultive ses spécificités.Deuxième argument : les pronostics pessimistes sur la mondialisation de la culture procèdent tous d’une observation de l’offre globalisée de produits culturels (cinéma, musique, presse, mais aussi jouets, alimentation, etc.). Or, en observant la réception localisée, en faisant un travail d’ethnologue, on constate que les produits véhiculés par les flux mondiaux servent de matériaux pour des constructions culturelles locales diversifiées.Pour autant, tout motif de préoccupation ne disparaît pas. L’émiettement culturel est avéré. Les créations locales n’ont pas accès aux techniques industrielles et en pâtissent.http://www.canal-u.fr/canalu/chainev2/utls/programme/1164051482_les_societes_face_a_la_mondialisation_des_flux_culturels/

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