Dans le cadre du cours sur les discriminations sur project syndicate un article qui s'interroge sur la nécessité de changer la loi pour produire des statistiques ethniques afin de mieux lutter contre les discriminations : très éclairant :
La race et la République par Raphaël Hadas-Lebel :
Depuis toujours, dans le domaine statistique, la question de la race est un sujet explosif, car les besoins de la science recoupent alors le terrain politique. Une fois de plus cette question suscite des débats passionnés en France, la perspective de l'introduction de "statistiques ethniques" entraînant une vive controverse qui touche au cœur même des valeurs du républicanisme français.
Pour lire la suite :http://www.project-syndicate.org/commentary/hadas_lebel6/French
La race et la République par Raphaël Hadas-Lebel :
Depuis toujours, dans le domaine statistique, la question de la race est un sujet explosif, car les besoins de la science recoupent alors le terrain politique. Une fois de plus cette question suscite des débats passionnés en France, la perspective de l'introduction de "statistiques ethniques" entraînant une vive controverse qui touche au cœur même des valeurs du républicanisme français.
Pour lire la suite :http://www.project-syndicate.org/commentary/hadas_lebel6/French
De plus TNS SOFRES en association avec le CRAN a réalisé un sondage ethnique pour mesurer les discriminations dont sont victimes les personnes noires : présenté comme :
L’EXIGENCE d’une méthodologie rigoureuse
D’une manière générale, les enquêtes sont élaborées sur la base de quotas issus des
données statistiques nationales de cadrage disponibles sur les populations
étudiées.
S’agissant de la population Noire en France, de telles données n’existent pas et
la structure et les caractéristiques de cette population restent méconnues.
TNS Sofres a donc défini un protocole méthodologique rigoureux permettant une fiabilité et une représentativité optimale des résultats de cette étude.
Notre protocole a consisté à interroger des échantillons représentatifs des résidents de France métropolitaine et des 4 départements d’outre-mer de 18 ans et plus. 13 000 personnes ont ainsi été interrogées (12 500 en 13 enquêtes dédiées en Métropole et 500 dans les DOM) afin d’en extraire, in fine, un nombre suffisant de personnes se déclarant « Noires ».
Ce protocole s’est en outre appuyé sur les choix suivants :
- Le choix d’un échantillon de résidents : au-delà de la nationalité, c’est en effet la population vivant sur le sol français qui nous intéresse, en Métropole comme dans les DOM (Guyane, Martinique, Guadeloupe, Réunion)
- Le choix du téléphone comme mode de recueil : un mode de recueil non discriminatoire, qui garantit l’anonymat de l’interviewé (génération automatique et aléatoire du numéro) et le laisse par ailleurs libre de sa réponse et de sa participation au questionnaire.
- Le choix de l’autodéfinition : une question nous a permis d’identifier la population cible, au sein des résidents français dans leur ensemble, à partir de l’interrogation suivante : Dans quelle mesure l’interviewé se définit comme « noir », à travers un sentiment d’appartenance ou non à une minorité visible.
L’EXIGENCE d’une méthodologie rigoureuse
D’une manière générale, les enquêtes sont élaborées sur la base de quotas issus des
données statistiques nationales de cadrage disponibles sur les populations
étudiées.
S’agissant de la population Noire en France, de telles données n’existent pas et
la structure et les caractéristiques de cette population restent méconnues.
TNS Sofres a donc défini un protocole méthodologique rigoureux permettant une fiabilité et une représentativité optimale des résultats de cette étude.
Notre protocole a consisté à interroger des échantillons représentatifs des résidents de France métropolitaine et des 4 départements d’outre-mer de 18 ans et plus. 13 000 personnes ont ainsi été interrogées (12 500 en 13 enquêtes dédiées en Métropole et 500 dans les DOM) afin d’en extraire, in fine, un nombre suffisant de personnes se déclarant « Noires ».
Ce protocole s’est en outre appuyé sur les choix suivants :
- Le choix d’un échantillon de résidents : au-delà de la nationalité, c’est en effet la population vivant sur le sol français qui nous intéresse, en Métropole comme dans les DOM (Guyane, Martinique, Guadeloupe, Réunion)
- Le choix du téléphone comme mode de recueil : un mode de recueil non discriminatoire, qui garantit l’anonymat de l’interviewé (génération automatique et aléatoire du numéro) et le laisse par ailleurs libre de sa réponse et de sa participation au questionnaire.
- Le choix de l’autodéfinition : une question nous a permis d’identifier la population cible, au sein des résidents français dans leur ensemble, à partir de l’interrogation suivante : Dans quelle mesure l’interviewé se définit comme « noir », à travers un sentiment d’appartenance ou non à une minorité visible.
Pour lire la suite : http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/310107_cran.pdf
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire