le développement des CDD et de la sous-traitance

le centre d'étude sur l'emploi met en ligne : deux articles sur les répercussions de la remise en cause de l'emploi typique sur la santé des entreprises :

  1. Hétérogénéité des contrats de travail et performance des entreprises en FranceUne étude empirique entre 1996 et 2001
    Richard Duhautois, Lucie Gonzalez (janvier 2007)
    Les entreprises embauchent les salariés majoritairement avec des contrats à durée limitée, soit en contrats à durée déterminée (CDD), soit en intérim. Le stock de ces contrats reste cependant minoritaire. Cet article vise à comprendre l’utilisation des différents types de contrats dans les entreprises françaises entre 1996 et 2001.Nousconstruisons un fichier original qui nous permet d’identifier trois types de contrats de travail : les CDD, le travail temporaire (intérim) et les CDI (contrats à durée indéterminée). La base de données finale est le résultat de l’appariement de fichiers provenant de trois sources différentes : une source « entreprises », une enquête sur la répartition des contrats de travail et une source sur le travail temporaire.Ilne semble pas y avoir de lien entre performance des entreprises et utilisation des contrats courts. En effet, les indicateurs de performance économique ne semblent pas jouer de rôle significatif dans le recours au travail flexible. Si on s’intéresse, dans un second temps, à la relation inverse, la modélisation de l’impact des types de contrats utilisés sur la performance l’année suivante tendrait à montrer que le recours au travail flexible (CDD ou intérim) jouerait assez peu sur la performance, voire négativement pour l’intérimPourconsulter le Document n°79 au format pdf,
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  2. Sous-traiter ou embaucher ? Une analyse empirique des comportements de substitution des entreprises de l’industrie en France entre 1984 et 2003
    Corinne Perraudin, Nadine Thévenot, Julie Valentin (décembre 2006)
    Cet article a pour objectif de mettre en parallèle la généralisation du recours à la sous-traitance par les entreprises de l’industrie en France entre 1984 et 2003, tant sur le plan sectoriel que vis-à-vis de la taille des entreprises, avec la réduction de la place du salariat contribuant directement à la production de l’entreprise. Nous proposons une estimation économétrique des facteurs du recours à la sous-traitance, dans la lignée des travaux de Abraham et Taylor (1996). Cette estimation nous permet de tester l’importance du motif de réduction de l’emploi comme déterminant du recours à la sous-traitance, à coté de raisons liées au recentrage sur le cœur de métier (sous-traitance de spécialité), ou de réponse à des fluctuations de l’activité (sous-traitance de capacité)Pourconsulter le Document n°78 au format pdf,
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