selon un article du monde :
"L'Américain Wal-Mart est redevenu en 2006 la plus grande entreprise américaine, mais aussi mondiale. Avec un chiffre d'affaires de 351,1 milliards de dollars (259,3 milliards d'euros), le numéro un mondial de la distribution est repassé devant le pétrolier ExxonMobil, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 347,3 milliards, selon le classement des plus grandes entreprises américaines établi par le magazine Fortune.
"Les entreprises américaines jouissent de l'ère la plus rentable depuis les 53 années d'existence du classement", estime Fortune,
plus surprenant : les banques "font aussi partie des plus fortes progressions de bénéfices en 2006."
"Wal-Mart résiste au ralentissement de l'économie américaine, comme l'indiquent les résultats publiés mardi 19 février. Sur l'année 2007, le bénéfice net du géant américain de la distribution est en forte hausse de 12,8 %, à 12,731 milliards de dollars (8,7 milliards d'euros)."
Au même moment un article du Monde explique :
"172 millions de dollars : voilà ce qui en coûtera à Wal-Mart, le numéro un mondial de la distribution, pour avoir refusé à ses employés de prendre une pause à l'heure du déjeuner. Le verdict, émis par le jury d'un tribunal civil d'Oakland, en Californie, est tombé jeudi 22 décembre. "Le jury a estimé qu'il y avait eu malveillance, tromperie et oppression", a expliqué Chris Lebsock, un des avocats représentant les 116 000 salariés de Wal-Mart. "Nous sommes très satisfaits", a-t-il ajouté.
Le tribunal avait été saisi en 2001 par quatre plaignants accusant l'enseigne américaine, dans le cadre d'une "class action" – action en nom collectif –, de ne pas avoir rémunéré ses salariés pour des pauses repas qui ont été interrompues ou qu'ils n'ont pas pu prendre. La compagnie aurait dû payer une heure complète de travail supplémentaire aux salariés qui n'ont pas eu de pause déjeuner.
au même moment la France envisage sérieusement de réviser son droit des affaires :
"Le droit pénal des affaires doit permettre de réprimer efficacement les infractions les plus graves, mais il ne doit pas décourager les entrepreneurs", estime Mme Dati mercredi dans Les Echos. Ainsi, en matière de prescription pénale, la garde des sceaux se félicite que "les entreprises ne seront plus poursuivies des années après les faits". énalisation "Mais pour éviter que des affaires restent impunies, le délai de prescription sera allongé en fonction de la gravité de l'infraction. Un délai de sept ans s'appliquera ainsi aux délits financiers", précise-t-elle. "
Le monde constate néanmoins
"La ministre précise qu'elle n'est pas hostile à l'introduction des actions de groupe (class action) mais que celle ci ne pourra intervenir sans une réforme préalable de l'environnement juridique des entreprises."
Sur le site du figaro : une interview d'un ancien juge du pôle financier d eParis :
Dominique de Talancé. - ce pôle financier est aujourd'hui, selon moi, vidé de sa substance.
Le parquet, directement lié à l'exécutif, est juge de l'opportunité de poursuites. C'est lui qui décide si telle ou telle affaire mérite d'être poursuivie. S'il décide qu'on ne la poursuit pas ou qu'on va différer cette poursuite, le pôle financier ne travaille pas. Les juges d'instruction ne pouvant pas s'autosaisir. Résultat : nous sommes dépendants de l'idée qu'a le pouvoir politique en place de ce qu'il doit réprimer ou pas. Et aujourd'hui, le parquet de Paris fait en sorte que les affaires financières complexes ne soient plus instruites par les juges du pôle financier. J'ai donc choisi de partir pour ne pas servir d'alibi.
pour lire l'intégralité de l'article : La révolte d'un juge financier
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