les perspectives énergétiques de la France à l'horizon 2020-2050






Sur le site du CAS :


La commission Energie présidée par Jean Syrota a remis au Premier ministre début avril 2007 un rapport d’orientation, conformément au calendrier prévu, faisant état des éléments historiques, du diagnostic actuel et des perspectives à moyen terme (horizon 2020) ainsi que des recommandations pour la politique française de l’énergie.
Rapport d’orientation
Ce rapport succède au rapport d’étape remis au Premier ministre le 30 novembre dernier.
Le rapport final de la commission énergie devrait être publié à l’automne.
Les travaux de la commission Energie organisés selon six groupes de travail dont les problématiques sont complémentaires, doivent permettre de balayer un large spectre des préoccupations dans le champ de l’énergie :
1-
Les enseignements du passé en matière de prospective énergétique, notamment du point de vue des effets des prix et des politiques publiques, ainsi que des comportements des consommateurs : sous la présidence de Michèle PAPPALARDO.
2-
Les perspectives offre/demande dans le monde et leurs conséquences géopolitiques (« peak oil », réserves en sources d’énergie renouvelables ou non,...) : sous la présidence d’Olivier APPERT.
3-
Les évolutions technologiques dans les domaines du nucléaire, de l’éolien, du solaire, du charbon propre, de l’habitat..., avec un échéancier de mise en oeuvre et les coûts associés : sous la présidence d’Alain BUGAT.
4-
Les orientations européennes à prendre en compte par la France dans l’Union européenne : sous la présidence d’André MERLIN.
5-
Les scénarios énergétiques : leur modélisation sous la présidence de Thierry CHAMBOLLE.
6- La politique énergétique : une synthèse sous la présidence de Jean BERGOUGNOUX (cf rapport d’orientation ci-dessus)
Certains problèmes de fond, par nature horizontaux, tels que la modélisation, ou nécessitant un important travail d’intégration des réflexions, méritent encore quelques approfondissements notamment sur les aspects de prospective et de stratégie à long terme (2050) ; ces réflexions complémentaires vont être menées jusqu’à l’automne 2007. Un accent particulier sera parallèlement porté sur le retour d’expérience de quelques pays européens.

l'actualité de politiques sociales.net

Sur politiques sociales .net (http://www.politiquessociales.net/)
du mois d'avril deux excellents dossiers :
  1. Quel effet à le salaire minimum sur l'emploi :
  • Low Pay Commission’s 2007 Report
    Low Pay Commission, London, 389 pages.
    La Low Pay Commission est chargée de conseiller le gouvernement britannique sur la politique du salaire minimum. Dans son rapport de 2007, elle recommande d’augmenter celui-ci de 5,35£ à 5,52£ de l’heure. La commission considère que l’introduction du salaire minimum au Royaume-Uni en 1999 n’a pas eu d’impact négatif sur l’emploi ni sur l’inflation. En revanche, la place du secteur des bas salaires dans l’économie a légèrement diminué.
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  • Characteristics of minimum wage workers : 2006
    Bureau of Labor Statistics, Washington, 16 pages.
    Aux États-Unis en 2006, 1,7 million travailleurs gagnaient le salaire minimum fédéral (5,15$/heure) ou un salaire inférieur, ce qui représente 2,2% de l’ensemble des travailleurs recevant un salaire horaire. Qui sont-ils ? Une grande partie d’entre eux est jeune : la moitié à moins de 25 ans. Parmi les adultes, les Afro-Américains, les Hispano-Américains et les femmes sont surreprésentés. Il en va de même des travailleurs à temps partiel, de ceux qui n’ont qu’un diplôme secondaire ou de ceux qui ne sont pas mariés.
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  • Wal-Mart écrase les prix, les salaires aussi
    Richard Robert, Telos-EU
    La politique commerciale et salariale du géant américain de la distribution est régulièrement mise en cause. Le groupe a beau mettre en avant les intérêts des consommateurs, un doute tenace s’est installé : Wal-Mart aurait une large part de responsabilité dans le nivellement par le bas des salaires américains.
    Consulter en ligne
  • Minimum wage effects in the post-welfare reform era
    D. Neumark, Employment Policies Institute, Washington, 38 pages.
    L’auteur étudie les effets du salaire minimum sur l’emploi depuis la réforme de l’aide sociale aux États-Unis en 1996. Il soutient que l’effet négatif du salaire minimum sur l’emploi concerne d’abord les jeunes hommes appartenants aux minorités visibles. L’impact sur l’emploi des jeunes hommes blancs est également négatif mais insignifiant sur le plan statistique. Pour ce qui est des jeunes américaines, le salaire minimum n’a pas d’impact significatif sur l’emploi.
    Télécharger le document PDF 1.6 Mo
  • Understanding Low-Wage Work in the United States
    Heather Boushey, Shawn Fremstad, Rachel Gragg, Margy Waller, Center for Economic Policy and Research, 24 pages.
    Environ un emploi sur trois aux États-Unis s’accompagne d’un bas salaire (11,11$/heure et moins). Cette étude analyse l’évolution des bas salaires à partir des données sur le marché du travail. Les auteurs constatent une tendance des salaires à la baisse, le maintien de mauvaises conditions de travail et une mobilité sociale en déclin.
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  1. Les inégalités de revenu dans la France des villes et des campagnes
    La dynamique des inégalités de revenu en France rural et urbaine (1984-2002)
    L. Behaghel, Crest, Paris, Document de travail, n° 35, 41 pages.
    La stabilité globale des inégalités de revenu disponible observée en France entre 1984 et 2002 masque des évolutions significatives au sein du territoire. Tout d’abord, hors Ile-de-France, l’écart se résorbe systématiquement entre pôles urbains, d’une part, et espaces périurbain et rural, d’autre part. Ensuite, au sein de ces différents espaces, les inégalités semblent prendre des trajectoires différentes : elles croissent davantage dans les pôles urbains que dans les espaces périurbain et rural. La tendance ingalitaire au sein des pôles urbains tient en partie à la composition de plus en plus contrastée de la population en termes de catégories socioprofessionnelles et d’accès à l’emploi.
    Télécharger le document PDF 166 ko

L'exemple du développement durable






PRESENTATION AUX ELEVES DE TROISIEME

INTRODUCTION – DIAPORAMA SUR L’OPTION DE SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES EN SECONDE ET SUR SES DEBOUCHES


UN EXEMPLE DE PRESENTATION DE LA METHODE DE TRAVAIL EN SCIENCES ECONOMUIQUES ET SOCIALES : LE DEVELOPPEMENT DURABLE

I LA MISE EN PERSPECTIVE :

A – LA CROISSANCE ECONOMIQUE CONFRONTEE A LA QUESTION DE L’AUGMENTATION DE LA POLLUTION ET DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE DE LA PLANETE

1 - Pour comprendre la gravité de la pollution :

Un clip de la campagne présidentielle de D Voynet :



Ne vous rappelle t’il pas une chanson ? :





Mickey 3D: Respire
Vidéo envoyée par cvera


2 - Par contre un documentaire anglais propose une vision radicalement différente :

Regardez les deux premières minutes du documentaire "The great global warming swindle" ou "La grande arnaque du réchauffement climatique" qui existe maintenant en version sous-titrée (un peu brève...) en français. Sous ce titre provocateur, Martin Durkin, le producteur de ce documentaire très engagé (partisan ?) rassemble une vingtaine de témoignages de scientifiques, spécialistes dans le domaine du climat, des mesures satellitaires, de la paléoclimatologie, des glaces polaires etc. Les témoignages selon ce documentaire sont sans appel : Le réchauffement dû au CO2 est scientifiquement infondé !



3 - Troisième reportage une position intermédiaire :

Enfin regardez les 5 premières minutes de la Vidéo de l’émission “C Dans l’Air” du 5 avril 2007 sur le réchauffement climatique qui elle présente l’avis autorisé d’un scientifique du GIEC :



Mais aussi le documentaire d’arte sur le climat qui se détraque : http://video.google.com/videoplay?docid=7919129044466961909&hl=fr

4 – Les données sur l’évolution de la pollution et du climat

Document 1 :


Document 2 :


Conclusion :
Doit-on craindre le réchauffement climatique, est-il un effet pervers de la croissance ?
La science propose t’elle des analyses indiscutables ?
Que doivent faire les politiques ?

Aux problèmes de la pollution et du réchauffement se rajoute les questions de l’épuisement des ressources naturelles :


B - LA CROISSANCE ET L’EPUISEMENT DES RESSOURCES NATURELLES A PARTIR D’UN REPORTAGE DIFFUSE PAR ARTE :

AUSTRALIE : Nauru, l’île aux désastres20.09.2006 - Laurent Cibien et Pascal Carcanade – ARTE GEIE / Beta Productions / RFO / RTBF – France 2006>> Vidéo - 22'

Ce reportage vise à ébaucher une réflexion sur la viabilité de notre modèle de croissance et sur les conséquences de la surexploitation des ressources naturelles :
Questions :
Quelle est la principale richesse de Nauru ?
Quelle était la situation économique de Nauru au cours des années 70 ?
Quelle est la situation de Nauru aujourd’hui du point de vue :
Economique
Social
Peut-on dire que Nauru est victime de sous développement ou de surdéveloppement ?
En quoi l’exemple de Nauru peut-il amener à s’interroger sur la durabilité de notre modèle de développement ?



C – QUELLES SOLUTIONS ?

1 – des campagnes pour inciter la population à changer ses comportements

cliquez sur : http://jaysesblogs.blogspot.com/2006/12/publicit-et-dveloppement-durable.html


2 - Une prise de conscience individuelle

Réflexion : calculez votre empreinte écologique et compare la à celle d’un américain puis d’un africain, que pouvez vous en conclure ? : http://www.citesciences.fr/francais/ala_cite/expo/tempo/planete/portail/labo/empreinte.html


D – LA QUESTION DU SOUS-DEVELOPPEMENT ET DES MOYENS MIS EN ŒUVRE POUR LE REDUIRE.


Document 3 : Allez sur le site : http://www.gapminder.org/

:

La réforme des retraites vue par le CEPREMAP

En ces temps de campagne une étude sur la réforme des retraites
JEAN-PIERRE LAFARGUE, LA RÉFORME DU SYSTÈME DES RETRAITES : À QUI LES SACRIFICES ?,
MARS 2007, PRESSES DE L’ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE, COLLECTION DU CEPREMAP
"L’auteur propose une réflexion documentée des systèmes de retraites des pays industrialisés fragilisés par le problème du ralentissement démographique. Après avoir discuté des fonctions et justifications des systèmes de retraite par capitalisation et répartition, l’auteur examine, au travers d’analyses empiriques, la nature d’une réforme des systèmes de retraite et les difficultés liées à sa mise en oeuvre. Selon lui, il n’existe aucune réforme optimale qui garantirait un niveau de bien-être au moins équivalent à celui existant. En effet, réformer les régimes par répartition en introduisant une part de capitalisation – par le développement des fonds de pension notamment – ne suffit pas à répondre au problème du vieillissement démographique. Les régimes par capitalisation sont eux-mêmes sensibles aux phénomènes démographiques, même si ces effets peuvent être atténués à l’heure de la mondialisation financière (par la diversification géographique des portefeuilles). Il y a donc un sacrifice à répartir entre les générations. Réduire les niveaux des pensions de retraite et augmenter celui des ressources courantes (via par exemple une hausse des cotisations) pourrait déboucher sur des protestations sociales fortes et lui semble ainsi peu envisageable. Faire porter les coûts aux générations
futures lui paraît alors être une solution tentante d’un point de vue politique. L’auteur souligne que la lenteur de certaines réformes des systèmes de retraites, ou leur report, conduisent implicitement à un tel choix."
http://www.cepremap.ens.fr/depot/opus/OPUS8.pdf

les classes moyennes en quète de définition

La dernière note de veille du CAS s'intéresse à la notion de classes moyennes :
Les classes moyennes en quête de définition
De qui parle-t-on lorsque l’on évoque les « classes moyennes » ? Régulièrement présentes dans les discours médiatiques ou politiques, les classes moyennes désignent les ménages et les groupes sociaux qui n’appartiennent ni aux classes les moins favorisées, ni aux classes « supérieures ». Elles se situeraient « entre » les deux. Cette définition en creux et le fait que cette expression soit souvent utilisée au pluriel soulignent la variété et l’hétérogénéité des situations objectives et des perceptions subjectives auxquelles elle peut renvoyer.
Depuis le 19e siècle, de nombreuses analyses tentent d’en délimiter les contours. Célébrées, critiquées ou méprisées selon les époques et les auteurs, les classes moyennes font régulièrement l’objet d’observations attentives, considérées implicitement comme un miroir relativement fiable des transformations économiques et sociales des sociétés occidentales. La variété des définitions proposées – chacune d’entre elles donnant une ampleur et un contenu différents à ces strates intermédiaires – invite à repérer les principaux critères d’identification mobilisables.
L’utilisation de la notion de classes moyennes n’est pas neutre et implique une certaine lecture de la réalité sociale.
Après une mise en perspective historique, cette note recense les critères mobilisés pour appréhender les classes moyennes. Ce retour sur les définitions est particulièrement éclairant à un moment où les classes moyennes se trouvent au coeur de nombreux débats contemporains, essentiellement sous l’angle de la question des inégalités sociales.

Pour lire la suite : Note de Veille n°54

Panorama de l'économie mondiale par le CEPII



Le CEPII a mis en ligne le Panorama de l'économie mondiale

Ce panorama est réalisé à partir de l’exploitation de la banque de données, comptes harmonisés sur les échanges et l’économie mondiale, CHELEM
L’objet de ce panorama est d’apporter un éclairage sur les mutations de l’économie mondiale observées sur le long terme et sur la façon dont les nations y ont participé. Les trajectoires de près de quarante années y seront présentées : de 1960 à 2005 pour les PIB, de 1967 à 2005 pour le commerce international et les échanges de services. La première partie, présentée ici, décrit les transformations observées dans la hiérarchie mondiale des poids économiques et démographiques ainsi que des niveaux de développement des nations.La deuxième partie sera consacrée aux échanges. On y lira le rôle croissant des échanges de biens et services dans la production mondiale et l’évolution des grands équilibres et déséquilibres commerciaux et financiers. Dans une troisième partie, les échanges de biens et services, miroir et facteur des restructurations globales et nationales, feront l’objet d’une analyse détaillée. D’une part, on mesurera l’évolution du poids des différents secteurs et filières. D’autre part, on portera l’attention sur leur répartition géographique. Enfin sera présentée l’évolution des spécialisations - en termes d ’avantages comparatifs notamment - pour quelques grands pays.

Sujet de bac de Pondichéry

Pour information pour les élèves de terminale et pour s'entraîner : Les sujets de Pondicherry (avril 2007) :

Introduction : des positions antinomiques

PROJET DEVELOPPEMENT DURABLE




Introduction :

1- la croissance le surdéveloppement et l’épuisement des ressources naturelles à partir d’un reportage diffusé par Arte :

AUSTRALIE :
Nauru, l’île aux désastres20.09.2006 - Laurent Cibien et Pascal Carcanade – ARTE GEIE / Beta Productions / RFO / RTBF – France 2006>> Vidéo - 22'

Ce reportage vise à ébaucher une réflexion sur la viabilité du modèle de croissance productiviste et sur les conséquences de la surexploitation des ressources naturelles :
Questions :
Quelle est la principale richesse de Nauru ?
Quelle était la situation économique de Nauru au cours des années 70 ?
Quelle est la situation de Nauru aujourd’hui du point de vue :
Economique
Social
Et politique
Peut-on dire que Nauru est victime de sous développement ou de surdéveloppement ?
En quoi l’exemple de Nauru peut-il amener à s’interroger sur la durabilité de notre modèle de développement ?

Réflexion : calculez votre empreinte écologique et compare la à celle d’un américain puis d’un africain, que pouvez vous en conclure ? :
http://www.citesciences.fr/francais/ala_cite/expo/tempo/planete/portail/labo/empreinte.html

2 – Les répercussions de la croissance sur la pollution et le réchauffement climatique
Pour réfléchir sur les répercussions sur le climat du modèle de croissance : deux vidéos présentant des positions radicalement différentes
Un clip de la campagne présidentielle de D Voynet :



ne vous rappelle t’il pas une chanson ? :

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Mickey 3D: Respire
Vidéo envoyée par cvera



Mais aussi le film d’AL gore : une vérité qui dérange don’t voici la bande annonce :

Une Vérité Qui Dérange BA FR
Vidéo envoyée par PeteRock


Regardez les deux premières minutes du documentaire "The great global warming swindle" ou "La grande arnaque du réchauffement climatique" qui existe maintenant en version sous-titrée (un peu brève...) en français. Sous ce titre provocateur, Martin Durkin, le producteur de ce documentaire très engagé (partisan ?) rassemble une vingtaine de témoignages de scientifiques, spécialistes dans le domaine du climat, des mesures satellitaires, de la paléoclimatologie, des glaces polaires etc. Les témoignages selon ce documentaire sont sans appel : Le réchauffement dû au CO2 est scientifiquement infondé !



Ce documentaire anglais qui présente la position des lobbies anglo saxons conservateurs est intéressant car :
Il met en avant la thèse de la manipulation, du complot que l’on retrouve plutôt dans les documentaires qui dénoncent les grandes entreprises, les Lobbies, les manipulations étatiques donc généralement dans le camp des altermondialistes !
Il donne la parole à un économiste du tiers monde qui accuse les pays riches de vouloir empécher l’Afrique de connaître croissance et développement : comme quoi les conservateurs peuvent eux aussi s’intéresser aux africains (bel exemple d’instrumentalisation)

Il a été mis en valeur sur les sites internet s’opposant à la position dite officielle sur le développement durable :
Le site pensée unique :
http://www.pensee-unique.fr/index.html
Le site climat sceptique : http://www.climat-sceptique.com/
Le site changement climatique : http://skyfall.free.fr/


Enfin regardez les 5 premières minutes de la Vidéo de l’émission “C Dans l’Air” du
5 avril 2007 sur le réchauffement climatique qui elle présente l’avis autorisé d’un scientifique du GIEC :



Mais aussi le documentaire d’arte sur le climat qui se détraque :
http://video.google.com/videoplay?docid=7919129044466961909&hl=fr


Questions :
Quelles sont les éléments qui selon D Voynet justifient une prise de conscience et un changement de modèle de croissance ?
Pourquoi M Durkin a t’il choisi comme titre de son documentaire la grande arnaque du réchauffement climatique ?
Quelle est la position du GIEC sur le réchauffement climatique et sur l’influence des comportements humains sur celui-ci ?
Quelles sont les deux questions que pose le documentaire d’Arte, comment y répond-il ?

Conclusion : Comment étudier le développement durable?
Doit-on craindre le réchauffement climatique, est-il un effet pervers de la croissance ?
La science nous permet-elle comme l’affirmait les philosophes et sociologues positivistes du 19 ème de nous donner des solutions indiscutables ?
Que doivent faire les politiques ?


Rapport 2007 de la banque mondiale

le Rapport sur le développement dans le monde 2007 : «Développement et générations futures» - "Le fait qu'un nombre aussi important de jeunes vivent dans les pays en développement présente de grandes opportunités, mais aussi des risques".
Dans l'introduction du rapport la banque mondiale constate : Malgré cette perspective optimiste, le programme que la communauté internationale s’est fixé pour faire avancer la cause des ODM s’avère bien plus exigeant alors que la date butoir de 2015 n’est plus guère éloignée. En dépit des progrès accomplis, environ un milliard de personnes demeurent dans le dénuement total. En termes de développement humain, ces progrès sont moins évidents : toutes les régions sont mal engagées pour atteindre l’objectif de réduire la mortalité infantile ; un enfant sur trois souffrant d’insuffisance pondérale ou de retard de croissance dans les pays en développement, la nutrition demeure un défi important ; la moitié de la population des pays en développement n’a pas accès à de meilleurs services d’assainissement. Les progrès accomplis restent modestes alors qu’il faut intensifier les efforts de développement et l’aide aux pays qui en bénéficient. Près de sept ans après le Sommet du Millénaire et cinq ans après la Conférence de Monterrey, il n’existe pas un seul exemple de pays dans lequel on assiste à une augmentation nette du niveau de l’aide dans le cadre de l’appui à
un programme à moyen terme visant à réaliser les ODM. Quelques progrès ont certes été accomplis à Paris, à Bruxelles ou à Londres en réponse aux problèmes bien connus de conception et de fourniture de l’aide internationale, à savoir la prolifération des sources d’aide, l’insuffisance des efforts de coordination, l’absence de prévisibilité des ressources, le décalage par rapport aux stratégies nationales, etc. Toutefois, de la perspective des capitales de pays tels que l’Éthiopie, Madagascar et la Bolivie, ces progrès paraissent plutôt lents.

Le présent Rapport de suivi mondial met en lumière deux catégories de risques auxquels la communauté internationale doit accorder plus d’attention pour que les gainsde croissance plus forts enregistrés dans le monde se traduisent par des résultats durables pour le développement et puissent être répartis plus équitablement :
  1. Égalité des sexes. Le premier de ces deux risques relève de l’inégalité entre les sexes et des opportunités perdues de voir tout le monde contribuer à créer les avantages de la croissance économique et à en tirer parti. Le choix opéré de faire porter l’édition 2007 du présent rapport sur le troisième objectif de développement pour le Millénaire — promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes — est la preuve de la reconnaissance par la communauté internationale que beaucoup reste à faire pour soutenir l’égalité en faveur de la moitié de l’humanité qui se trouve dans une situation désavantageuse, face aux hommes, dans l’accès aux droits (égalité devant la loi), aux ressources (égalité des chances) et au droit de se faire entendre (égalité politique).
  2. États fragiles. Le second risque procède des défis particulièrement difficiles qui s’opposent au développement et des besoins plus grands auxquels sont confrontés les États fragiles — c’est-à-dire des pays dont la gouvernance, les institutions et les capacités sont particulièrement inadéquates — qui comptent 9 % de la population du monde en développement, mais plus de 25 % des personnes vivant dans la pauvreté extrême. Ces États posent un défi énorme : comment la communauté internationale pourra-t-elle fournir des ressources permettant d’assurer des prestations de services efficaces, aider au redressement après les conflits et soutenir les réformes ? En l’absence de solutions à ces entraves au développement, les États fragiles présentent des risques susceptibles de se propager au-delà des frontières et de se traduire par des troubles civiles, des problèmes de santé publique et des crises humanitaires.

Encadré 1 – Rapport de suivi mondial 2007 : cinq messages clés

  1. La croissance contribue à faire reculer la pauvreté, mais pas dans tous les pays ni de manière toujours durable. La poursuite de la croissance forte est à l’origine de beaucoup de progrès dans le recul de la pauvreté dans le monde. De nombreux pays ne bénéficient toutefois pas de cette situation, en particulier les États fragiles ; pour d’autres pays, les sources et la qualité de la croissance (l’exploitation insoutenable de ressources et l’accumulation de polluants) minent la préservation de l’environnement et les possibilités de croissance futures. C’est une question de bon sens que de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. La promotion de l’égalité des sexes contribue à l’édification d’une société équitable, fait augmenter la productivité économique et favorise le progrès vers la réalisation d’autres objectifs de développement. Des gains importants ont pu être obtenus, en particulier dans le domaine de l’éducation, bien que les progrès soient lents dans d’autres domaines. Il est donc absolument indispensable pour le programme de développement que soient prises en compte l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes dans la formulation de politiques et de programmes d’aide internationale.
  2. Les États fragiles sont à la traîne — les institutions de développement doivent absolument
    agir au plus vite et mettre à disposition des ressources humaines. Les plus grands écarts à
    combler pour atteindre les ODM se trouvent dans les États en proie à des conflits et dont les institutions et la gouvernance sont inadéquates — les États fragiles. Ils comptent 9 % de la population du monde en développement, plus de 25 % des personnes vivant dans le dénuement total, près du tiers des décès infantiles y surviennent et environ 30 % des enfants âgés de 12 ans n’achevant pas le cycle scolaire primaire y vivent. Pour les aider véritablement à sortir de cet état de fragilité, il importe d’améliorer le temps de réaction aux crises et aux opportunités, d’accroître la présence sur le terrain, d’intensifier la collaboration entre les organismes d’intervention et de s’inspirer des cas de succès de transitions vers l’édification d’États. La quantité devance la qualité — les enfants sont certes scolarisés mais n’acquièrent pas nécessairement des connaissances. Le rythme d’amélioration des taux d’achèvement de la scolarisation primaire a été rapide et encourageant dans de nombreux pays. Cependant, l’évaluation des pays laisse à penser que les aptitudes cognitives sont bien souvent à la traîne.
  3. En matière d’éducation et de santé, la quantité et la qualité doivent aller de pair. Un effort
    supplémentaire doit être déployé pour suivre les résultats (en particulier l’apprentissage scolaire). Ce qui constitue une plateforme essentielle au suivi permettant de déterminer à terme dans quelle mesure les politiques et les incitations favorisent une prestation de services plus efficaces.
  4. L’augmentation de l’aide en tenant compte de la « qualité » fait appel à une cohérence accrue entre les bailleurs de fonds, les pays en développement et les institutions internationales. Jusqu’ici, les engagements pris par les bailleurs de fonds d’augmenter l’aide n’ont pas été tenus alors que les flux d’aide réels baissent et que l’architecture complexe de l’aide - la prolifération de sources de financement, la fragmentation et l’affectation spéciale de financements - nuit à sa qualité et à son efficacité. Une augmentation de l’aide ayant en ligne de mire la réalisation des ODM passe nécessairement par des ressources en quantité plus grande etde meilleure qualité (bailleurs de fonds), des stratégies de développement judicieuses et bien enchaînées (partenaires de développement), un meilleur appui technique pour soutenir les stratégies (les institutions financières internationales) et une « architecture de l’aide » plus cohérente pour réduire les coûts liés à la fragmentation.

Pour lire la suite : http://siteresources.worldbank.org/INTGLOMONREP2007/Resources/3413191-1176390231604/overview-fr.pdf


Selon Le monde : "La Banque mondiale change d'ère. Son prochain Rapport mondial annuel sur le développement, qui doit être rendu public en septembre, encourage les gouvernements des pays pauvres à encadrer et à soutenir leurs paysanneries, prenant à contre-pied la doctrine néo-libérale "d'ajustement structurel" défendue par le bailleur de fonds international depuis une génération. Pour la première fois depuis 1982, ce rapport, qui oriente la stratégie de la Banque mondiale, se concentre sur l'agriculture. Délaissée par les politiques de lutte contre la pauvreté, l'aide au secteur agricole redevient un enjeu majeur.
La version provisoire du World development report 2008 dont Le Monde.fr a eu connaissance débute par un constat : "Il est frappant de voir que les trois quarts des pauvres des pays en développement sont des ruraux : 2,1 milliards d'individus vivent en dessous du seuil de pauvreté de 2 dollars par jour, soit un tiers de l'humanité (...). Bien que l'agriculture ne soit pas le seul instrument capable de les sortir de la pauvreté, c'est une source hautement efficace de croissance pour y parvenir." pour lire la suite : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3220,36-898659@51-894554,0.html


l'enquête FQP sur l'emploi en 2003

Quel est le lien entre le diplôme obtenu et l'emploi occupé ? Est-il plus fort en début, ou en fin de carrière ? Un diplôme plus élevé s'accompagne-t-il d'un salaire supérieur ? Les personnes ayant terminé récemment leurs études parviennent-elles à trouver rapidement un emploi stable ? Pour répondre à ces questions, il faut disposer de données détaillées sur le niveau scolaire, les revenus du travail, le chômage et l'emploi. L'enquête FQP apporte des informations sur tous ces aspects de la carrière.


On constate dans cette enquête que la répartition des emplois continue à être très différente suivant le sexe :"Les hommes commencent majoritairement leur carrière comme ouvriers, les femmes comme employées :Parmi les hommes âgés de 18 à 65 ans, 7,8 millions étaient ouvriers lors de leur premier emploi, soit 53 % des hommes ayant déjà travaillé. Les femmes, quant à elles, débutent leur carrière comme employées. C'est le cas de 8,1 millions de celles ayant actuellement entre 18 et 65 ans et ayant déjà travaillé, soit 55 %."

Groupe social des hommes dans le premier emploi






Groupe social des femmes dans le premier emploi :

Occupation en 2003 selon leur niveau de diplôme des hommes ayant fini leur formation initiale entre 1998 et 2003

Mais l'origine sociale reste essentielle : "Un fils de cadre sur deux est cadre contre un fils d'ouvrier sur dix
Le métier d'agriculteur fait partie de ceux qui se transmettent le plus d'une génération à l'autre : 23 % des fils d'agriculteur sont eux-mêmes agriculteurs (ou étaient agriculteurs lors de leur dernier emploi), alors que ce groupe ne représente que 4 % des hommes de 40 à 59 ans. Plus de la moitié des fils de cadres sont eux-mêmes dans le groupe des cadres, tandis qu'un dixième des fils d'ouvriers y parviennent. A l'inverse, presque la moitié des fils d'ouvriers sont ouvriers contre un fils de cadre sur dix.La situation professionnelle des femmes dépend aussi de la catégorie socioprofessionnelle de leur père. Ainsi, un tiers des filles de cadres sont cadres elles-mêmes, alors que seulement 4 % des filles d'ouvriers accèdent à ce statut ; 55 % sont employées et 21 % ouvrières

Catégorie socioprofessionnelle des enfants en fonction de celle du père





















Pour lire la suite de l'étude : http://www.insee.fr/fr/ppp/ir/accueil.asp?page=fqp03/synt/synthese.htm

la pauvreté des enfants en perspective le rapport du centre innocenti de l'Unicef

Pour complétez le dossier documentaire du thème de comptabilité nationale : lire le rapport montrant que même dans les les payse de l'OCDE les écarts de bien être sont considérables et ne reflètent pas la hiérarchie du classement selon le PIB :
La pauvreté des enfants en perspective: Vue d’ensemble du bien-être des enfants dans les pays riches : le rapport du centre innocenti de l'unicef :
Ce rapport à la fois exploite et développe les analyses contenues dans le Bilan 6 qui traitait de la pauvreté de revenu relative des enfants ainsi que des politiques en mesure d’y remédier. Le Bilan 7, qui s’appuie sur la Convention relative aux droits de l’enfant ainsi que sur les résultats de la recherche universitaire en la matière, fournit une vue d’ensemble innovatrice du bien-être de l’enfant à travers l’examen de six dimensions: bien-être matériel, santé et sécurité, éducation, relations avec la famille et les pairs, bien-être subjectif, comportements et styles de vie.
Le rapport constate que :
Les Pays-Bas sont en tête du tableau du bien-être général de l’enfant et se classent parmi les dix premiers pour toutes les six dimensions du bien-être de l’enfant couvertes par ce rapport.
 Les pays européens prévalent dans la moitié supérieure du tableau de classement général, quatre pays de l’Europe du Nord occupant les quatre premières places.
 Tous les pays ont des carences à combler et aucun d’eux ne figure dans le tiers supérieur du classement pour toutes les six dimensions du bien-être de l’enfant (bien que les Pays-
Bas et la Suède n’en soient guère loin).
Le Royaume-Uni et les Etats-Unis figurent dans le tiers inférieur du classement pour cinq des six dimensions examinées.
 Aucune dimension n’apparaît valable à elle seule comme indicateur du bien-être général de l’enfant et plusieurs pays de l’OCDE obtiennent un classement qui varie considérablement selon les diverses dimensions.
 Il n’y a pas de rapport direct entre le niveau de bien-être de l’enfant et le PIB par habitant. La République tchèque, par exemple, obtient un bien meilleur classement général que plusieurs pays nettement plus riches dont la France, l’Autriche, les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
En particulier analyser le tableau de synthèse p 4 du rapport : http://www.unicef-icdc.org/publications/pdf/rc7_fre.pdf

la contribution des immigrés à la fécondité en France


En attendant le rapport du CEPREMAP sur la réforme des retraites , intéressons nous à l'apport de la fécondité des femmes immigrées, avec un titre assez surprenant :
Deux enfants par femme dans la France de 2006 : la faute aux immigrées ?

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François Héran, Gilles Pison
Population et sociétés
N°432, mars 2007,
Avec une fécondité de deux enfants par femme en 2006, la France est proche du seuil de remplacement des générations. Est-ce dû à la présence des étrangers, comme on le dit souvent ? À partir de données inédites des vagues de recensement de 2004 et 2005, François Héran et Gilles Pison montrent que non :l'apport des étrangères au taux de fécondité national est modeste (+ 0,1 enfant) malgré une fécondité en hausse chez les nouveaux entrants. Immigration ou pas, la France se situe bel et bien aux premiers rangs de la fécondité en Europe.
Résumé
Les étrangères contribuent aux naissances de la France dans une proportion de 12 % et les immigrées, qui incluent les étrangères devenues françaises, dans une proportion de 15 %. La fécondité des étrangères est plus élevée que celle des Françaises (3,3 enfants contre 1,8 en 2004), mais comme ce surcroît ne concerne qu'une minorité au sein de la population, il relève seulement de 0,1 enfant le taux de fécondité de la métropole, qui passe ainsi de 1,8 à 1,9 enfant par femme en 2004. Immigration ou pas, la fécondité de la France reste l'une des plus élevées d'Europe.

Les résultats de l'enquête sur les prévision d'embauche

Dans le Monde du 5 avril : le compte rendu de l'enquête annuelle sur les besoins de main d'Oeuvre qui montre une augmentattio des prévisions d'embauche (+2.4%°

Enquête sur les besoins en main d'oeuvre
Unique en son genre, l'enquête sur les besoins en main-d'œuvre est, depuis 2002, une initiative de l'Unédic, réalisée avec l'ensemble des institutions de l'Assurance chômage (Assédic et Groupement des Assedic de la Région Parisienne) et le concours du centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc).

Les entreprises employant moins de 200 salariés concentrent plus de 86 % des intentions de recrutements ; celles de 1 à 4 salariés sont les plus optimistes en la matière, suivies par celles employant de 20 à 49 salariés.
Comme en 2006, les métiers les plus recherchés sont liés à l'activité touristique, principalement dans l'hôtellerie qui recrute des caissiers, des cuisiniers et des animateurs. La plus forte progression des prévisions concerne les ouvriers du bâtiment, en particulier les maçons. Agents d'entretien, animateurs socioculturels, caissiers et représentants de commerce sont aussi très demandés. Dans les fonctions d'encadrement, qui représentent 12 % des profils recherchés, les ingénieurs informatiques et les cadres commerciaux sont très demandés.


pour lire l'étude :
http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20070405/892191_etude_unedic.pdf

Des ressources pour mieux comprendre le monde








Sur le site de la banque mondial un atlas global du développemnt particulièrement clair et didactique : Voir en un coup d’œil les endroits du monde où les enfants sont mal nourris ou n’ont pas accès l’école, où les femmes sont quasiment exclues de la vie active, où les émissions de gaz à effet de serre sont les plus marquées. Cela est désormais possible grâce au nouvel atlas de la Banque mondiale et au site web qui lui fait pendant.
La nouvelle édition de son atlas vient de paraître en anglais sous le titre Atlas of Global Development: A Visual Guide to the World’s Greatest Challenges (Atlas du développement mondial : Guide visuel des plus grands enjeux qui se posent au monde). Quant au site web, il est disponible à la fois en anglais, en français (sous le titre
Atlas en ligne des objectifs du Millénaire pour le développement — Édifier un monde meilleur)



et toujours : Bien connu des professeurs de SES et de géographie, Gapminder est une animation Flash réalisée par le PNUD (ONU) pour montrer l'évolution du développement, dans ses aspects économiques et sociaux, dans le monde. Jusque là le programme permettait de suivre dans le temps les différents indicateurs par pays. Grâce à Google Map on peut maintenant visualiser sur un planisphère l'évolution du PIB ou celle de la mortalité infantile,par exemple, de façon totalement interactive. On dispose ainsi gratuitement d'un remarquable outil pour l'enseignement. Gapminder dans Google MapComment l'utiliser : fiche de Y. Guiet


enfin signalé par le café (encore et toujours ) :Economie – Géographie : Le monde en poche 2007Quel pays dépense le plus pour l'éducation ? (1) Qui a le taux d'inscrits le plus élevé dans le supérieur ? (2) Quel pays accorde le plus de droits d'asile ? (3) Dans quelle ville la qualité de vie est-elle la plus élevée (4) et la plus faible (5) ? Quel pays a connu la croissance économique la plus forte (6) ou la plus faible (7) ces dix dernières années ? Quel pays a la dette extérieure la plus élevée ? (8) Quel PVD reçoit le plus d'aide au développement ? (9) Où le coût de la vie est-il le plus élevé ? (10) Toutes les réponses et encore d'innombrables données pour 67 pays sont proposées dans "Le monde en poche", l'annuaire statistique de The Economist qui connaît sa première édition française chez Tallandier. Ce n'est évidemment pas le seul annuaire statistique sur le marché. Certains proposent à côté des données des synthèses de qualité sur la situation économique des pays ou sur l'économie mondiale (je pense à l'excellent Ramses, aux Images économiques du monde ou encore à L'état du monde). "Le monde en poche" n'offre pas tout cela mais a bien sa place dans nos usuels. D'une part il apporte les données brutes utiles à l'enseignant pour un prix modique et dans un format très pratique. D'autre part le regard qu'il jette sur le monde est un peu décalé par rapport à nos habitudes hexagonales (vous vous en êtes peut-être rendu compte plus haut). Un bel exemple en est l'Indice Big Mac, approche très concrète et proche de nos élèves des équilibres économiques mondiaux. Le monde en poche, édition 2007, Tallandier, Paris, 2007, 12 euros.1 : le Yémen; les pays nordiques sont 5ème à 8ème. 2 : la Finlande (88%, en France c'est 38%). 3 : la France. 4 : Zürich, Paris est 33ème. 5 : Bagdad ! 6 : la Guinée équatoriale. 7 : la Cisjordanie. 8 : la Chine (249 milliards $) ou le Burundi (30 années d'exportations). 9 : la Polynésie française, devant la Nouvelle Calédonie et la Cisjordanie. 10 : en Norvège mais la France est 4ème…L'ouvrage

Profs et élèves vivent-ils le même cours ?

Sur le site du café , un compte rendu d'une enquête : Histoire-géo : Profs et élèves : un seul lit pour deux rêvesProfs et élèves vivent-ils la même leçon en cours ? Nicole Braxmeyer et Jean-Claude Guillaume nous donnent une rare occasion de sonder les attentes, les intentions, les motivations des professeurs d'histoire-géographie de collège. Plus rare encore, à coté des 113 enseignants interrogés, leur étude a consulté près de 3 000 élèves ce qui permet un exceptionnel croisement. L'étude montre des professeurs dont l'identité est essentiellement disciplinaire. Les professeurs d'histoire – géographie sont motivés par le plaisir d'enseigner les disciplines et de transmettre aux élèves le goût de ces disciplines. Mais que font-ils en classe ? En histoire ils veulent "faire comprendre le présent" (81%) et "exercer l'esprit critique" (75%). En géographie ils enseignent "les relations entre l'home et son milieu" (63%). En éducation civique ils "forment des citoyens responsables" (61%). Les élèves, eux, pensent "apprendre des dates" (87%), apprendre des pays (86%) ou encore "apprendre à devenir un élève responsable" (49%, formule retenue par 2% des professeur seulement). L'écart entre ces représentations est frappant.
et vous aussi bien collègues de SES qu'élèves "subissant " les cours comment vivez vous les cours de SES ?
pour lire la suite :
  • Image de la discipline et pratiques d'enseignement en histoire-géographie et éducation civique au collège Les dossiers évaluations et statistiques - D.E.P.P. - N°183 mars 2007

    La collecte des données de l'étude réalisée par la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance sur l'image et les pratiques d'enseignement en histoire-géographie, éducation civique au collège a été réalisée au début de l'année scolaire 2005-2006 auprès de 1 113 professeurs de collège et 3 000 élèves de classes de cinquième, quatrième et troisième.L'image positive que renvoient les enseignants et les élèves de la discipline au collège est en grande partie fondée sur l'exigence intellectuelle et l'attraction qui la caractérisent. En effet, les enseignants expriment un fort attachement aux contenus auxquels ils assignent, conformément aux programmes, des objectifs ambitieux, puisqu'il s'agit de rien moins que de donner aux élèves les moyens de comprendre le monde, de s'y situer et d'agir en citoyen responsable.Les élèves ont le sentiment de réussir dans la discipline qui demeure, à leurs yeux, liée à la mémorisation et à l'apprentissage de repères temporels, spatiaux et institutionnels. Si la transmission des connaissances et des compétences par le discours de l'enseignant demeure prégnante pour cinq à six enseignants sur dix, ils sont plus de 90 % à mettre les élèves en situation d'élaborer leur savoir à partir de l'analyse de documents, ce qui laisse peu de place à l'expression autonome écrite et orale de ces derniers. Les professeurs s'avèrent soucieux de renouveler leurs pratiques et de s'ouvrir à l'usage d'outils nouveaux pour mieux répondre aux besoins des élèves qu'ils considèrent, dans la discipline, intéressés et actifs.
    Image de la discipline et pratiques d'enseignement en histoire-géographie et éducation civique au collège télécharger (1.09 Mo, pdf)

le colloque sur les statistiques ethniques

Pour compléter le thème sur les discriminations sont en ligne sur le site du CAS les actes du colloque sur les statistiques ethniques mais aussi la redifusion du colloque :
Comment améliorer la connaissance des parcours d’intégration des immigrés et de leurs descendants, mesurer plus finement les phénomènes de ségrégation résidentielle ou scolaire, ou encore identifier les discriminations dans l’accès à l’emploi ou au logement ? Faut-il, comme le recommandent certains chercheurs, prendre en compte de façon plus directe et plus systématique des variables « ethniques » dans l’appareil statistique français ?
La façon dont les enquêtes scientifiques et les fichiers administratifs publics et privés intègrent ou n’intègrent pas les variables « ethniques » limite-t-elle réellement la connaissance des faits sociaux ? Peut-on montrer qu’il y a là un obstacle au déploiement de politiques publiques efficaces ? Quels problèmes politiques, juridiques et techniques soulèveraient la construction et la collecte de telles données ?
Ces questions sont sur la place publique depuis près de quinze ans. Le colloque organisé par le Centre d’analyse stratégique a l’ambition d’en expliciter les enjeux et de faire l’inventaire, en toute sérénité, des solutions possibles et souhaitables.
Manifestation organisée par les Départements "Institutions et Société" et "Questions Sociales" du Centre d’analyse stratégique le jeudi 19 octobre 2006 de 9 h 00 à 18 h 00 à la Maison de la Chimie.
Programme du Colloque

Rediffusion du colloque dans "Les chemins de la Connaissance" : 1ère partie 2ème partie
Pour consulter les ACTES du COLLOQUE
Dossier PARTICIPANT :
Pierre-Yves CUSSET, "Les statistiques ethniques en France : où en sommes-nous ?", Centre d’analyse stratégique,
Note de veille n°22, 31 juillet 2006
Pierre-Yves CUSSET,
"Les statistiques ethniques : premiers éléments de cadrage", Centre d’analyse stratégique, juin 2006
François HERAN, «
Éléments sur l’histoire et le devenir des interrogations sur les origines dans les enquêtes de la Statistique publique », Lettre d’information de Pénombre, janvier 2002
Jean-Luc RICHARD, «
Qu’est-ce qu’un Français ? », Pour la Science , n° 24, juillet 1999
Patrick SIMON et Martin CLEMENT, «
Comment décrire la diversité des origines en France ? Une enquête exploratoire sur les perceptions des salariés et des études », Bull. mensuel d’information de l’INED, n° 425, juillet-août 2006

la solution c'est l'emploi par F Lefresne

sur le site de radio france consacré aux présidentielles :
En particulier écoutez l'interview de F Lefresne : chercheur à l'IRES :
Question : Après 30 ans de politiques publiques de l’emploi, le taux de chômage en France est toujours l’un des plus élevé d’Europe. Qu’est-ce qui différencie la France de ses voisins européens ? Quel bilan peut-on tirer des différentes mesures mises en place ces dernières années, notamment à l’endroit des jeunes ? Le modèle de "flexisécurité" inspiré des pays nordiques est-il la solution ?
Florence Lefresne est socio-économiste, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES). Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages, dont notamment, aux éditions La Découverte, Les jeunes et l'emploi (2003), Les Mutations de l’emploi en France (2005) et Travail flexible, salariés jetables (2006), elle nous donne son analyse...Radio France : Alors que la polémique enfle autour de l’exactitude des chiffres officiels du taux de chômage en France*, ce qui est sûr, c’est qu’il reste toujours l’un des plus élevé d’Europe, dépassant de loin les taux enregistrés par exemple au Danemark, au Pays-Bas ou encore le Royaume-Uni. Comment expliquer cet écart ?Florence Lefresne : ... En général, on attribue les performances du marché du travail britannique à une grande flexibilité de l’emploi […] Je crois que ces performances sont plutôt liées à une politique budgétaire... ► Ecoutez toute la réponse.

Comment les enseignants voient la grande difficulté scolaire

Les représentations de la grande difficulté scolaire par les enseignants Année scolaire 2005-2006 Les dossiers évaluations et statistiques - D.E.P.P. - N°182 mars 2007
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L'étude lancée par la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance s'est appuyée sur la participation de 384 professeurs des écoles des trois niveaux de C.P., C.E.2. et C.M.2. et 1 038 professeurs de collège de six disciplines (français, histoire-géographie, éducation civique, langue vivante étrangère, mathématiques, technologie et éducation physique et sportive), sollicités au mois d'octobre 2005 à partir de deux échantillons représentatifs d'établissements publics et privés, de la métropole et des DOM.L'analyse des données recueillies sur le mode déclaratif, à l'appui de questionnaires écrits comportant des questions ouvertes et fermées, a d'abord permis de constater une convergence globale au sein de deux populations habituellement perçues comme différentes. Les enseignants des premier et second degrés attribuent principalement l'origine de la grande difficulté scolaire à l' environnement de l'élève. Ils la distinguent par son ancrage dans la durée et s'accordent sur la précocité de son risque. C'est donc par le retard accumulé et le manque de bases solides, mais aussi par les difficultés de compréhension qu'ils repèrent le plus souvent les élèves en détresse, à propos desquels ils pensent qu'en dehors d'une prise en charge scolaire, le plus grand besoin est d'environnement de retrouver l'estime de soi.
Pour faire progresser ces élèves, ils pensent prioritaire de leur faire acquérir des méthodes de travail et préconisent un traitement avant même l'entrée au collège et notamment à l'étape de la grande section de maternelle. S' ils jugent le redoublement inefficace, ils plébiscitent le soutien individualisé et l' aide au travail personnel et sont demandeurs d'outils, d'aides et de formations concrètes pour être en mesure d'élaborer eux-mêmes des réponses adaptées à des besoins perçus comme multiples et qui peuvent les amener à modifier, au quotidien, leurs pratiques ainsi que leur relation à l'élève.
Les représentations de la grande difficulté scolaire par les enseignants Année scolaire 2005-2006
télécharger (2.50 Mo, pdf)
un bon commentaire du rapport dans l'expresso du café pédagogique du 5 avril : Les profs s'avouent démunis face à la grande difficulté scolaire"Le fait d’être confronté à la grande difficulté scolaire est un facteur de changement pour huit enseignants sur dix". L'étude de Chi-Lan Do sur "les représentations de la grande difficulté scolaire par les enseignants" publiée dans un Dossier de la Depp (ministère) met l'accent sur l'identité commune des enseignants du primaire et du secondaire confrontés à ce problème.

l'inégalité hommes femmes

le dernier numéro d'économie et statistiques est consacré à l'inégalité hommes-femmes :

Sommaire du n° 398-399 - 2006
L'égalité entre les hommes et les femmes : entre avancées et résistances Michel Glaude

Différentiels sociaux et familiaux de mortalité aux âges actifs : quelles différences entre les femmes et les hommes ? Le diplôme est plus pertinent pour analyser les différences de mortalité chez les femmes que la catégorie sociale. Ces deux descripteurs sont complémentaires chez les hommes. Christian Monteil et Isabelle Robert-Bobée

Homogamie socioprofessionnelle et ressemblance en termes de niveau d'études : constat et évolution au fil des cohortes d'unions Une fois prises en compte les modifications de la structure de la population, l’évolution de l’homogamie socioprofessionnelle entre 1930 et 1999 est indéterminée. En revanche, la tendance à l’union entre personnes de même niveau d’études s’est amoindrie depuis 1950. Mélanie Vanderschelden

L'implication des parents dans la scolarité des filles et des garçons : des intentions à la pratique Aujourd’hui encore, les parents ont des ambitions scolaires différentes pour leurs fils et leurs filles. Ils les aident cependant autant pour leurs devoirs mais s’impliquent moins dans le suivi de la scolarité des filles, comptant sur leur autonomie. Marie Gouyon et Sophie Guérin

L'activité féminine en France : quelles évolutions récentes, quelles tendances pour l'avenir ? Si les tendances héritées du passé se poursuivent, les femmes devraient être de plus en plus actives sur le marché du travail au cours de leur vie. En revanche, compte tenu du chômage et du temps partiel, leur taux d’emploi en équivalent temps plein n’augmenterait plus. Cédric Afsa et Sophie Buffeteau

L'écart des salaires entre les femmes et les hommes peut-il encore baisser ? Depuis le début des années 1990, l’écart des salaires mensuels entre les femmes et les hommes est resté d’une étonnante stabilité. Une analyse approfondie montre qu’il est essentiellement dû à l’écart entre les temps de travail et les caractéristiques des emplois occupés. Dominique Meurs et Sophie Ponthieux

Disparités de retraite entre hommes et femmes : quelles évolutions au fil des générations ? Les écarts de pension entre hommes et femmes se réduisent au fil des générations mais restent importants, y compris pour les générations qui partiront à l’horizon de 2030. Les réformes des retraites de 1993 et de 2003 auraient légèrement freiné la réduction de ces écarts. Carole Bonnet, Sophie Buffeteau et Pascal Godefroy

la pauvreté aux USA (2000-2005)



Un article (en anglais) de T Pugh pour le Mac Clatchy newspaper nous apprend que : "The percentage of poor Americans who are living in severe poverty has reached a 32-year high, millions of working Americans are falling closer to the poverty line and the gulf between the nation's "haves" and "have-nots" continues to widen. (...)The McClatchy analysis found that the number of severely poor Americans grew by 26 percent from 2000 to 2005"

Contrairement à ce que l'on aurait pu penser la croissance n'a pas permis de diminuer la pauvreté : "The plight of the severely poor is a distressing sidebar to an unusual economic expansion. Worker productivity has increased dramatically since the brief recession of 2001, but wages and job growth have lagged behind. At the same time, the share of national income going to corporate profits has dwarfed the amount going to wages and salaries. That helps explain why the median household income of working-age families, adjusted for inflation, has fallen for five straight years"

d'ailleurs les résultats sont les plus mauvais depuis 1975 : These and other factors have helped push 43 percent of the nation's 37 million poor people into deep poverty - the highest rate since at least 1975.
The share of poor Americans in deep poverty has climbed slowly but steadily over the last three decades. But since 2000, the number of severely poor has grown "more than any other segment of the population," according to a recent study in the American Journal of Preventive Medicine
.

Pour lire la suite :http://www.realcities.com/mld/krwashington/news/nation/16760690.htm

l'ascenseur social

Pour compléter le chapitre sur la mobilité sociale : l'ascenseur social continue t'il à monter ?
  1. sur le blog d' Eric Maurin : La panne de l’ascenseur social
    Un des lieux communs les plus rebattus du débat public est celui de « la panne de l’ascenseur social ». Cette expression signe notre époque et mériterait une place au panthéon des mythologies de Roland Barthes. La France est le pays où l’ascenseur social est en panne. Ce triste constat est très pratique du reste, puisqu’il permet une remise en question générale de l’évolution de l’école depuis quarante ans : le collège unique bien entendu, le lycée des années quatre-vingt évidemment, l’expansion universitaire des années quatre-vingt-dix n’en parlons pas, bref tous ces bons sentiments dont l’inévitable effet pervers a été de mettre l’ascenseur en panne. L’ascenseur social ça eut payé, mais ça ne paye plus.
  2. Sur le site de l'observatoire des inégalités : Quand l’ascenseur social descend : les conséquences individuelles et collectives du déclassement social. Le déclassement marque nos sociétés qui n’arrivent pas à venir à bout du chômage. Un thème majeur et pourtant oublié de la sociologie. L’analyse de Camille Peugny, doctorant en sociologie.
    Tandis que la « panne de l’ascenseur social » occupe régulièrement la « Une » des journaux et que la question du « descenseur » social semble s’imposer comme un enjeu majeur du débat électoral de 2007, la sociologie demeure curieusement assez discrète sur le sujet. Si aux Etats-Unis, sociologues et anthropologues se sont depuis longtemps penchés sur le vécu et les conséquences de la mobilité intergénérationnelle descendante, peu de travaux systématiques ont été menés en France. (…)
    Pourtant, en vingt ans, la dynamique de la société française a profondément changé. Dans les années 1970, la France connaît l’aboutissement d’un vaste mouvement de mobilité sociale ascendante. Nés au cours des années 1940 dans des milieux ouvriers ou paysans, les baby-boomers profitent des Trente glorieuses et de la diffusion du salariat moyen et supérieur [
    1] pour s’élever sensiblement au dessus de la condition de leurs parents. C’est cette génération qui se maintient depuis au sommet de la structure sociale. Au début des années 1980, les 35-39 ans sont ceux qui en moyenne occupent la position la plus favorisée. Vingt ans plus tard, les 35-39 ans figurent tout en bas d’une structure sociale… dominée par les 55-59 ans
    pour lire la suite :
    http://www.inegalites.fr/spip.php?article648&id_mot=28

les modèles nordiques en diaporamas

Sur le blog sociétés nordiques d'A lefebvre, le blog de référence sur les sociétés et économies scandinaves : des diaporamas et des liens qui permettent de relativiser l'europessimisme et de montrer l'intérêt des modèles nordiques mais la complexité de leur adaptation à la société française :
  1. Le modèle finlandais :Le modèle finlandais
    Vous trouverez ci-dessous un diaporama sur le modèle finlandais présenté à Paris en juin 2006, à un séminaire organisé par l´ambassade de Finlande .
    Télécharger la présentation

  2. Le modèle danois: une présentation
    Vous trouverez ci-dessous une présentation sous Powerpoint du modèle danois faite à l'ENA en mars dernier. Merci de ne l'utiliser en tout ou partie qu'en citant ce blog :
    La présentation du modèle danois
  3. Systèmes de santé nordiques et Europe
    Vous trouverez ci-dessous une présentation sous Powerpoint sur les caractéristiques des systèmes de santé nordiques et sur l´influence de l´Europe, avec des éléments sur la décentralisation dans chque pays:
    La présentation sous Powerpoint
  4. La flexicurité: communication colloque décembre 2006
    Vous trouverez en cliquant ci-dessous un texte écrit avec Dominique Méda sur la flexicurité:
    Pour voir le texte sur la flexicurité, cliquer ici
  1. Et enfin :André Grejbine, Etude N°130 Norvège : avantages et aléas de la cohésion socialeLa cohésion sociale apparaît comme une caractéristique fondamentale du « modèle norvégien ». Ce pays constitue même une sorte de laboratoire en la matière, permettant de mesurer les effets à la fois positifs et négatifs d’une telle priorité, mais également de s’interroger sur ses composantes. L’homogénéité ethnique et culturelle qui caractérise historiquement la Norvège est dans une large mesure à l’origine du modèle social-démocrate norvégien, c’est-à-dire de politiques économiques et sociales visant à renforcer la cohésion sociale. Si cette stratégie a permis à la Norvège d’obtenir des performances exceptionnelles, elle semble aujourd’hui menacée. Surgissent ici trois interrogations majeures que nous examinerons : les mouvements internationaux de population ne rendent-ils pas problématique le maintien d’une homogénéité ethnique et culturelle dans un pays qui se caractérise par une économie largement ouverte ? Alors que la Norvège doit faire face à une concurrence internationale croissante, les effets pervers de l’homogénéité sociale ne risquent-ils pas de supplanter ses avantages ? Enfin, les revenus pétroliers seront-ils suffisants pour assurer la pérennisation du modèle norvégien, malgré les facteurs perturbants liés à la globalisation : Pour accéder au site du Centre d'Etudes et de Recherches Internationales, cliquer ici

ecopublix la destruction créatrice chez les gaulois


un nouveau site consacré à l'économie publique, une bonne dose d'humour , des articles pertinents en particulier :Nous allons donc analyser l’origine et l’âge des 300 entreprises du monde dont les dépenses en recherche-développement étaient les plus importantes en 2005, selon un classement réalisé par le ministère de l'industrie britannique. Rapidement, on voit que 59 entreprises sont nées après 1960, la plupart dans des secteurs dont les innovations ont été « radicales » (informatique et biotechnologies), ce qui confirme notre raisonnement précédent. Mais sur ces 59 entreprises, 53 sont américaines et deux seulement sont européennes, Vodafone et SAP. Ceci ne veut pas dire que l’Europe est un pur imitateur puisque les entreprises européennes incluses dans ce classement dépensent au total autant en recherche-développement que les entreprises américaines. Simplement l’Europe est capable de générer beaucoup d’innovations « incrémentales » mais très peu d’innovations « radicales » par rapport aux Etats-Unis. Tirons aussi de ce classement la conclusion que la France est loin d’être seule dans son retard en la matière.Beaucoup pensent que cette différence est liée à un goût du risque plus important chez les Américains, mais ceci est infirmé par la plupart des études psychologiques et expérimentales en la matière, comme l'ont bien exposé Augustin Landier et David Thesmar. Reste donc la possibilité que d’une part les entreprises en place mènent une vie trop dure aux petits nouveaux en Europe, et d’autre part les nouveaux entrepreneurs ne disposent pas de fonds suffisants en Europe pour faire face aux acteurs en place. Autrement dit, en France et en Europe, les entreprises ne sont pas assez fragiles et le système financier pas assez développé pour aboutir au niveau d’innovation radicale des Etats-Unis.http://www.ecopublix.eu/2007/03/vivre-et-laisser-mourir.html
pour lire la suite :