En ces temps de campagne une étude sur la réforme des retraites
JEAN-PIERRE LAFARGUE, LA RÉFORME DU SYSTÈME DES RETRAITES : À QUI LES SACRIFICES ?,
MARS 2007, PRESSES DE L’ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE, COLLECTION DU CEPREMAP
"L’auteur propose une réflexion documentée des systèmes de retraites des pays industrialisés fragilisés par le problème du ralentissement démographique. Après avoir discuté des fonctions et justifications des systèmes de retraite par capitalisation et répartition, l’auteur examine, au travers d’analyses empiriques, la nature d’une réforme des systèmes de retraite et les difficultés liées à sa mise en oeuvre. Selon lui, il n’existe aucune réforme optimale qui garantirait un niveau de bien-être au moins équivalent à celui existant. En effet, réformer les régimes par répartition en introduisant une part de capitalisation – par le développement des fonds de pension notamment – ne suffit pas à répondre au problème du vieillissement démographique. Les régimes par capitalisation sont eux-mêmes sensibles aux phénomènes démographiques, même si ces effets peuvent être atténués à l’heure de la mondialisation financière (par la diversification géographique des portefeuilles). Il y a donc un sacrifice à répartir entre les générations. Réduire les niveaux des pensions de retraite et augmenter celui des ressources courantes (via par exemple une hausse des cotisations) pourrait déboucher sur des protestations sociales fortes et lui semble ainsi peu envisageable. Faire porter les coûts aux générations futures lui paraît alors être une solution tentante d’un point de vue politique. L’auteur souligne que la lenteur de certaines réformes des systèmes de retraites, ou leur report, conduisent implicitement à un tel choix."
http://www.cepremap.ens.fr/depot/opus/OPUS8.pdf
JEAN-PIERRE LAFARGUE, LA RÉFORME DU SYSTÈME DES RETRAITES : À QUI LES SACRIFICES ?,
MARS 2007, PRESSES DE L’ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE, COLLECTION DU CEPREMAP
"L’auteur propose une réflexion documentée des systèmes de retraites des pays industrialisés fragilisés par le problème du ralentissement démographique. Après avoir discuté des fonctions et justifications des systèmes de retraite par capitalisation et répartition, l’auteur examine, au travers d’analyses empiriques, la nature d’une réforme des systèmes de retraite et les difficultés liées à sa mise en oeuvre. Selon lui, il n’existe aucune réforme optimale qui garantirait un niveau de bien-être au moins équivalent à celui existant. En effet, réformer les régimes par répartition en introduisant une part de capitalisation – par le développement des fonds de pension notamment – ne suffit pas à répondre au problème du vieillissement démographique. Les régimes par capitalisation sont eux-mêmes sensibles aux phénomènes démographiques, même si ces effets peuvent être atténués à l’heure de la mondialisation financière (par la diversification géographique des portefeuilles). Il y a donc un sacrifice à répartir entre les générations. Réduire les niveaux des pensions de retraite et augmenter celui des ressources courantes (via par exemple une hausse des cotisations) pourrait déboucher sur des protestations sociales fortes et lui semble ainsi peu envisageable. Faire porter les coûts aux générations futures lui paraît alors être une solution tentante d’un point de vue politique. L’auteur souligne que la lenteur de certaines réformes des systèmes de retraites, ou leur report, conduisent implicitement à un tel choix."
http://www.cepremap.ens.fr/depot/opus/OPUS8.pdf
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire