La croissance rend-elle heureux ? La réponse des données subjectives
A. E. Clark et C. Senik, Ecole d’Economie de Paris, LEA-INRA, Paris, Working paper, n° 2007-06, 27 pages.
Le recours aux données subjectives permet d’analyser le lien entre revenu et bien-être individuel. Depuis le paradoxe d’Easterlin, de nombreux travaux ont essayé d’expliquer pourquoi au niveau agrégé, la croissance du revenu national ne semblait pas nécessairement entraîner celle du bien-être. L’ensemble de travaux empiriques présentés ici mettent au jour des phénomènes de comparaison de revenu, d’adaptation et d’anticipations qui, se compensant, rendent parfois invisible le lien agrégé entre croissance et bonheur. Au total, cet ensemble de travaux montre que les individus évaluent leur situation à l’aune de leurs aspirations ; celles-ci jouent un rôle favorable ou néfaste, selon qu’elles sont perçues comme potentiellement réalisables ou non.
Télécharger le document PDF 152.8 ko
Télécharger le document PDF 152.8 ko
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire