le premier titré: "Des consommateurs li-bé-rés ! ": est une interview de C Anderson le rédacteur en chef de wired :
- "Grâce à la distribution et au commerce en ligne, nous entrons dans un monde d'abondance. Il est plus facile de créer des produits, moins cher de les distribuer, et des outils de recherche permettent aux consommateurs de s'orienter." : la société US aurait-elle réalisé le rève messianique marxiste de libérer l'homme du besoin , les théories de M Sahlins sur la société d'abondance serait-elle caduque ? pas vraiment car s'il y a abondance de produits qu'en est-il de la capacité à les satisfaire ?
- Finalement l'abondance c'est quoi ? : le monde interroge : Est-ce la fin des produits stars, achetés par la majorité pendant la seconde moitié du XXe siècle ? Anderson répond : "Non, mais disons que c'est la fin de leur monopole comme celui du marché de masse. Il y aura toujours des hits, des best-sellers, mais ils vont se partager le marché avec des millions de produits de niche, qui n e plaisent pas à tout le monde mais plaisent beaucoup à quelques-uns. Ceux-ci constituent un marché de "longue traîne". Le numéro un restera le numéro un, mais les ventes correspondantes ne seront plus ce qu'elles étaient" consulter l'article de sos ses pour une analyse approfondie et pertinente : http://sosses.over-blog.com/article-6426154.html
Le second article s'intitule : "vices et vertus du système de santé américain :G Rodwin y compare les modèles française et US :à l'occasion de la présentation à cannes du dernier doc de M Moore sicko portant sur le système de santé US :
- "Chez vous, quand on parle de réforme, c'est pour préserver la combinaison d'une assurance-maladie universelle et d'une médecine libérale. Tout le monde est couvert. Il y a un secteur public et un secteur privé. L'architecture du système est assez bonne. Le problème, c'est comment mieux le gérer pour assurer une meilleure qualité des soins et une meilleure intégration des services entre les hôpitaux, les cliniques et la médecine de ville... Aux Etats-Unis, quand nous parlons de réformer le système de santé, c'est parce que le nombre de personnes n'ayant pas d'assurance-maladie ne cesse de croître, et la qualité des soins est très inégale."
- Rodwin poursuit : "Chez vous, tout le monde est couvert par le même système d'assurance-maladie. Chez nous, parmi les gens couverts par leur employeur, la liberté de choix de l'assureur est considérable, mais presque 20 % de la population n'est pas couverte.La plupart sont des employés qui ont des petits salaires, des "working poor". Ils travaillent dans de petites entreprises qui ne peuvent pas payer les primes d'assurance-maladie pour eux. La durée moyenne pendant laquelle une personne reste sans assurance est de deux ans. Ensuite, soit elle trouve un emploi pourvu d'une assurance, soit elle devient si pauvre qu'elle peut être couverte par Medicaid. Une étude du National Institute of Medicine a montré que le risque de mortalité chez les non assurés est de 25 % plus élevé que chez les assurés.Mais s'il s'agit d'une question de vie ou de mort, même les hôpitaux privés sont contraints de "stabiliser" le patient. Ils ne sont pas obligés de pratiquer des actes autres que ceux qui peuvent maintenir la survie. Mais ils doivent stabiliser le malade avant de l'envoyer à l'hôpital public" (pensez à la série urgences)
- et la situation risque de ne pas s'améliorersi l'on en croit poliques sociales.net :
L’idée d’une ownership society a été lancée lors du premier mandat de Bush, mais ce n’est qu’au cours de son deuxième mandat qu’elle est devenue un des principaux thème de l’agenda politique du Président. Selon l’esprit de la réforme, c’est en apprenant à gérer leur propre régime de sécurité sociale et d’assuranté-santé que les citoyens redeviendront « maîtres » de leur vie.
La sécurité sociale. Le volet le plus médiatisé de cette ownership society concerne la sécurité sociale. Actuellement, plus de 33 millions de retraités vivent principalement grâce au revenu provenant de ce système. Plus de 8,3 millions de travailleurs reçoivent des pensions d’invalidités, tout comme 1,6 million d’enfants.
L’assurance-santé. La seconde initiative de la ownership society concerne l’assurance santé. La réforme a été lancée en décembre 2003 avec la création de Comptes d’épargne santé (Health Savings Accounts, HSAs). Le but de ces HSAs est de contrôler les coûts du système de santé tout en augmentant le nombre d’assurés.
Financement. Les réformes liées à la ownership society impliquent une refonte en profondeur du système d’imposition américain. Celle-ci inclura probablement la diminution des taux d’imposition sur les revenus d’investissement, initiative souhaitée depuis longtemps par Bush. Toutes ces mesures impliquent donc une diminution globale des revenus du gouvernement. Il semble toutefois impensable de financer ces changements sans enliser le pays encore plus dans l’endettement.
- doit-on s'émerveiller d'une société offrant toujours plus de biens et de services , à des prix toujours plus faibles ?
- ou au contraire doit on avec les pessimistes jeter aux orties un modèle inégalitaire qui conduit Michael Moore a faire l'objet d'une enquête des autorités américaines après un voyage à Cuba qu'il a effectué avec d'autres personnes dans le cadre de son documentaire, consacré au système médical des États-Unis.M. Moore a emmené en février à Cuba, pour qu'ils y soient traités, une dizaine de secouristes souffrant apparemment de troubles à la suite des travaux de déblaiement sur le site new-yorkais des attaques du 11 septembre 2001, selon une porte-parole du cinéaste, Lisa Cohen.Il est reproché au cinéaste d'avoir ignoré l'embargo instauré par Washington contre Cuba depuis plus de 45 ans, qui interdit aux citoyens américains de dépenser de l'argent à Cuba et donc implicitement d'y séjourner?
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