Un sondage opéré par IPSOS au mois de novembre 2007 montre que :
" les salariés indiquent majoritairement (51%) être préoccupés avant tout par leur niveau de salaire, soit 5 points de plus que lors de la précédente vague réalisée en juillet dernier. Jamais cette préoccupation n’avait été aussi élevée depuis 1996.
La crainte à l’égard de l’évolution de leur pouvoir d’achat se traduit également par la forte progression du pessimisme concernant leurs perspectives d’évolution de niveau de vie.
A l’inquiétude des salariés sur ce sujet répond une baisse de l’optimisme des chefs d’entreprise, l’embellie observée chez ces derniers juste après l’élection présidentielle semblant être retombée. Ainsi, si les chefs d’entreprise se montrent globalement optimistes concernant la santé économique de leur entreprise (72% ; -3 points) et, dans une moindre mesure, l’évolution de leur secteur d’activité (55% ; -12 points), seule une petite minorité d’entre eux exprime la même confiance concernant les possibilités d’augmenter les salaries de leurs salariés (35% ; -15 points) et les possibilités d’embauche (29% ; -9 points). La question des salaires est donc celle qui enregistre la plus forte baisse d’optimisme de la part des chefs d’entreprise, ce qui n’est guère rassurant pour des salariés en forte attente sur le sujet.
Les solutions ? Sans surprise, les chefs d’entreprise considèrent que le niveau des charges sociales et des impositions constitue le principal frein à l’emploi en France (75%), loin devant toutes autres explications proposées. Les réponses des salariés sont en revanche plus contrastées, dans la mesure où ils identifient essentiellement deux freins : le niveau des charges sociales (43%), mais également le fait que les chefs d’entreprise « privilégient trop la rentabilité économique et ne jouent pas le jeu de l’emploi » (47%). La dénonciation du niveau des charges n’est donc plus l’apanage des chefs d’entreprise, mais alors que ces derniers limitent la situation actuelle presque exclusivement à ce seul frein, les salariés semblent également dénoncer l’attitude des chefs d’entreprise dans le jeu économique.
Par ailleurs, invités à se prononcer sur un certain nombre de réformes potentielles, les chefs d’entreprise estiment très majoritairement que celles-ci créeront davantage d’emploi que de précarité (74% concernant la rupture du contrat de travail par consentement mutuel, 67% la suppression des allocations des chômeurs après trois refus d’un emploi correspondant à leur qualification, 65% le développement des contrats de mission et 54% l’allongement de la période d’essai du CDI). Les salariés, là encore, semblent partager pour partie cette analyse, mais dans des proportions plus modérées. Ces derniers se montrent en effet partagés sur la plupart des réformes testées, qu’il s’agisse de la suppression des allocations aux chômeurs qui refusent trois fois un emploi correspondant à leur qualification (49% estiment que cela créera essentiellement de l’emploi, 47% pensant à l’inverse que cela entraînera surtout de la précarité), la possibilité de rompre un contrat de travail par consentement mutuel (46% contre 45%), le développement des contrats de mission (41% contre 55%) et l’allongement de la période d’essai pour le CDI (34% contre 59%).
Une autre enquête réalisée par TNS sofres indique que :
"les Français font état d'une dégradation de leur pouvoir d'achat et du chômage dans leur entourage. Ils disent aussi avoir des difficultés à mettre de l'argent de côté, et en conséquence ne prévoient pas d'achats importants à court terme.
Lors de cette rentrée 2007, les Français sont plus nombreux à faire état d'une dégradation de leur pouvoir d'achat . 58% d'entre eux disent que leur pouvoir d'achat a plutôt diminué en un an (en hausse de 6 points par rapport à juin 2007), contre 8% (-4 points) pour qui il a plutôt augmenté et 32% (-3 points) pour qui il est resté à peu près stable."
dans ma boite mail :
Sur le site du Figaro :
Une étude fait le tour du monde des étiquettes. Alors, fait-il meilleur vivre ailleurs qu’en France si l’on veut ménager son porte-monnaie?
INFOGRAPHIE Les prix en France
sur le site veille socio : ici
Et sur le site du CREDOC :
Les entretiens de Rungis du 25 septembre 2007
La perception par les consommateurs des prix des produits frais
(Etude en ligne)
télécharger l'étude
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