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Le rapport de cette année a pour objet d’examiner les résultats à l’exportation de l’Afrique depuis la libéralisation du commerce afin d’en tirer des enseignements utiles à l’élaboration de futures stratégies de commerce et de développement. Le principal message qui en ressort est que les efforts déployés depuis vingt cinq ans par les pays africains dans le domaine de la libéralisation du commerce ont permis de supprimer la plupart des obstacles politiques qui étaient considérés comme les principaux freins aux exportations de ces pays. En dépit de quelques progrès dans ce domaine, le niveau et la composition des exportations de l’Afrique ne se sont pas foncièrement améliorés. Les pays africains n’ont pas réussi à diversifier leurs exportations en faveur de produits de base et de produits manufacturiers plus dynamiques, qui sont moins sensibles aux aléas des marchés internationaux. Leur part des exportations mondiales a même diminué, passant de 6 % en 1980 à 3 % en 2007. C’est pourquoi, en dépit de la forte croissance des recettes d’exportation enregistrée ces dernières années, l’Afrique doit d’abord récupérer ses parts de marché perdues. Selon le rapport, la faible capacité d’adaptation de l’offre constitue le principal obstacle à la progression des exportations de l’Afrique, ce qui donne à penser que les futures stratégies en matière d’exportation devraient mettre davantage l’accent sur les moyens de développer certains secteurs afin d’accroître la production destinée à l’exportation.
Le rapport sur Le développement économique en Afrique propose quelques orientations pour aider l’Afrique à réorienter ses priorités de développement sur les transformations structurelles afin d’accroître les capacités d’offre et d’adaptation de ses exportations. Ces propositions générales sont étayées par l’observation selon laquelle le développement des exportations suppose bien plus que la libéralisation du commerce et que la politique commerciale doit être étroitement associée à des politiques de développement des secteurs agricole et industriel complémentaires et bien définies. Le rapport souligne que la stabilité macroéconomique et politique, ainsi que la prévisibilité des orientations stratégiques sont des préalables au succès de la libéralisation du commerce et des politiques de développement sectoriel en Afrique.
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