Sur le site du FMI :
Les 10 ans de l'euro : un vigoureux élan qu'il faut préserver grâce aux réformes
"La propagation de la crise des marchés financiers a nettement assombri les perspectives de l’économie européenne. Bien que l’Europe ait affronté les turbulences financières en position de force du point de vue de ses fondamentaux économiques, les retombées de la récession modérée prévue aux États-Unis, la réévaluation des risques à l’échelle mondiale et les tensions sur les marchés financiers sapent la vigueur de son économie. L’appréciation de l’euro et la forte hausse de l’inflation, poussée par les prix de l’alimentation et de l’énergie, ne font qu’amplifier ces difficultés. Pour 2008, on s’attend à ce que la croissance de l’Europe accuse un net recul, de 1¼ point de pourcentage, et, selon les projections, les taux de croissance des pays avancés tomberaient pour un certain temps bien en dessous de leur potentiel"
Selon le FMI :
"Des risques considérables pèsent sur les perspectives de croissance. Du côté des risques de dégradation de la situation, le repli de la croissance mondiale pourrait avoir des retombées encore plus lourdes que prévu, les déséquilibres mondiaux pourraient se résorber soudainement, ce qui entraînerait une nouvelle appréciation de l’euro, et le resserrement du crédit pourrait se transformer en une véritable pénurie. Les risques sont plus grands dans les pays où s'opère une correction des prix de l'immobilier, même si ce facteur est atténué en Europe par le fait que les ménages ont moins recours aux emprunts garantis par des biens immobiliers.
Mais des solution existent selon le FMI qui semble contester l'immobilisme de la BCE (pourtant le FMI n'est pas connu pour être un repère de Keynésien ) :
"Dans les pays avancés, l'enjeu pour les responsables consiste à rétablir la confiance dans le système financier et à limiter autant que possible les répercussions de la crise financière sur l'économie réelle, tout en préservant leur crédibilité si durement acquise en matière de lutte contre l'inflation ainsi que la viabilité à long terme des finances publiques.
Dans l'immédiat, la priorité est de rétablir la confiance des contreparties et de renforcer la solidité des institutions financières. Il y aurait lieu de continuer à fournir de la liquidité en fonction des besoins. Les banques centrales devront trouver un juste équilibre entre le soutien à l'économie réelle et la prévention des effets indirects de la hausse récente de l'inflation. Dans la zone euro, si l'inflation atteint actuellement un niveau jugé préoccupant, elle devrait retomber en dessous de 2 % dans le courant de 2009, les perspectives étant de plus en plus négatives pour l’activité. En conséquence, la Banque centrale européenne (BCE) peut se permettre d’assouplir quelque peu sa politique. Dans les pays disposant d'une marge de manoeuvre budgétaire, il conviendrait de laisser opérer pleinement les stabilisateurs automatiques pour amortir les effets du ralentissement. Dans le cas où le repli de la croissance serait plus prononcé, le recours en temps opportun et de façon temporaire à des stimuli budgétaires bien ciblés pourrait être utile pour soutenir l'économie de quelques pays.
Les économies des pays émergents d’Europe continuent à se développer rapidement, mais leur dynamisme se heurte au ralentissement de l’activité dans les pays avancés, à la réévaluation des risques et au renchérissement des produits de base. Les turbulences financières commencent à avoir des effets sur le coût et la disponibilité des financements : les écarts de rendement observés sur les obligations souveraines et les obligations privées s’accroissent, les flux financiers transnationaux à court terme ont diminué et la croissance du crédit commence à ralentir dans certains pays. Dans la plupart des pays, la croissance économique ne devrait fléchir que modérément en gravitant vers les taux de croissance potentiels et en limitant ainsi les risques de surchauffe. Cependant, compte tenu du risque croissant d'atterrissage brusqué dans les pays dont les déséquilibres extérieurs sont importants, il y a lieu de continuer en priorité à réduire les facteurs de vulnérabilité et à gérer la pression exercée par la demande.
Selon le FMI :
"Des risques considérables pèsent sur les perspectives de croissance. Du côté des risques de dégradation de la situation, le repli de la croissance mondiale pourrait avoir des retombées encore plus lourdes que prévu, les déséquilibres mondiaux pourraient se résorber soudainement, ce qui entraînerait une nouvelle appréciation de l’euro, et le resserrement du crédit pourrait se transformer en une véritable pénurie. Les risques sont plus grands dans les pays où s'opère une correction des prix de l'immobilier, même si ce facteur est atténué en Europe par le fait que les ménages ont moins recours aux emprunts garantis par des biens immobiliers.
Mais des solution existent selon le FMI qui semble contester l'immobilisme de la BCE (pourtant le FMI n'est pas connu pour être un repère de Keynésien ) :
"Dans les pays avancés, l'enjeu pour les responsables consiste à rétablir la confiance dans le système financier et à limiter autant que possible les répercussions de la crise financière sur l'économie réelle, tout en préservant leur crédibilité si durement acquise en matière de lutte contre l'inflation ainsi que la viabilité à long terme des finances publiques.
Dans l'immédiat, la priorité est de rétablir la confiance des contreparties et de renforcer la solidité des institutions financières. Il y aurait lieu de continuer à fournir de la liquidité en fonction des besoins. Les banques centrales devront trouver un juste équilibre entre le soutien à l'économie réelle et la prévention des effets indirects de la hausse récente de l'inflation. Dans la zone euro, si l'inflation atteint actuellement un niveau jugé préoccupant, elle devrait retomber en dessous de 2 % dans le courant de 2009, les perspectives étant de plus en plus négatives pour l’activité. En conséquence, la Banque centrale européenne (BCE) peut se permettre d’assouplir quelque peu sa politique. Dans les pays disposant d'une marge de manoeuvre budgétaire, il conviendrait de laisser opérer pleinement les stabilisateurs automatiques pour amortir les effets du ralentissement. Dans le cas où le repli de la croissance serait plus prononcé, le recours en temps opportun et de façon temporaire à des stimuli budgétaires bien ciblés pourrait être utile pour soutenir l'économie de quelques pays.
Les économies des pays émergents d’Europe continuent à se développer rapidement, mais leur dynamisme se heurte au ralentissement de l’activité dans les pays avancés, à la réévaluation des risques et au renchérissement des produits de base. Les turbulences financières commencent à avoir des effets sur le coût et la disponibilité des financements : les écarts de rendement observés sur les obligations souveraines et les obligations privées s’accroissent, les flux financiers transnationaux à court terme ont diminué et la croissance du crédit commence à ralentir dans certains pays. Dans la plupart des pays, la croissance économique ne devrait fléchir que modérément en gravitant vers les taux de croissance potentiels et en limitant ainsi les risques de surchauffe. Cependant, compte tenu du risque croissant d'atterrissage brusqué dans les pays dont les déséquilibres extérieurs sont importants, il y a lieu de continuer en priorité à réduire les facteurs de vulnérabilité et à gérer la pression exercée par la demande.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire