Le paradoxe du syndicalisme français

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le paradoxe du syndicalisme français : un faible nombre d’adhérents, mais des syndicats bien implantés


Depuis une quinzaine d’années, la part des salariés syndiqués tend à se stabiliser autour de 8 %. Malgré la faiblesse du nombre de leurs adhérents, les organisations syndicales sont assez largement présentes sur les lieux de travail. Leur présence s’est même renforcée entre 1996 et 2005. Plus de 40 % des salariés déclarent en 2005 qu’un syndicat est présent sur leur lieu de travail, plus de la moitié dans leur entreprise ou leur administration.

L’implantation syndicale est comparable dans le secteur public et dans les grands établissements du secteur privé. Les syndicats sont en revanche plus rarement présents dans les petits établissements du secteur privé : dans ce secteur, seulement 15 % des salariés des établissements de moins de 100 salariés en disposent, contre 70 % dans les établissements de plus de 100 salariés.

Que des syndicats soient présents ou non sur leur lieu de travail, les salariés du secteur public ont davantage tendance à se syndiquer que ceux du privé. Les organisations syndicales recrutent une grande partie de leurs adhérents parmi les cadres et professions intermédiaires du public, ainsi que parmi les ouvriers du privé. Dans le public comme dans le privé, les cadres forment désormais la catégorie la plus syndiquée.

2008-16.1 - le paradoxe du syndicalisme français (doc avril 2008) (248.6 ko)

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