Violences : les filles imitent les garçons

Dans le Figaro : Violences : les filles se mettent à imiter les garçons : Violences : les filles imitent les garçons

"Plus de sept mille agressions en un an, soit vingt par jour en moyenne ! Le Figaro a eu accès aux derniers chiffres de l'Observatoire national de la délinquance (OND) sur la violence des adolescentes. Selon cet organisme, le nombre de femmes de moins de 18 ans mises en cause pour des violences non crapuleuses, principalement des coups et blessures volontaires, a augmenté de près de 140 % depuis 2002. La situation s'est même dégradée trois fois plus vite chez les filles que chez les garçons qui restent toujours lar­gement majoritaires, avec 44 500 hom­­­­­­­­­­­­­­mes mi­neurs mis en cause pour agression et menace l'an dernier contre 7 470 filles."

Une enquête canadienne montre aussi que : L'intégralité de l'étude canadienne
il demeure que :
• "Les personnes de sexe féminin représentent une faible proportion des auteurs présumés. En 2005, 1 personne sur 5 à qui la police avait imputé une infraction au Code criminel était de sexe féminin.
• Le taux de criminalité chez les personnes de sexe féminin équivaut à environ le quart de celui des personnes de sexe masculin. Pour chaque tranche de 100 000 personnes de sexe féminin de 12 ans et plus en 2005, approximativement 1 100 avaient commis une infraction présumée au Code criminel, comparativement à un taux d’environ 4 200 chez les personnes de sexe masculin.
• Lorsque des personnes de sexe féminin commettent une infraction, il s’agit le plus souvent d’un vol (autre que le vol d’un véhicule à moteur), de voies de fait simples, d’une violation des conditions de la liberté sous caution ou de fraude.
• Les personnes de sexe féminin sont rarement des récidivistes et, dans le cas de celles qui le sont, la gravité de leurs crimes n’a pas tendance à s’intensifi er.
• Les taux d’infractions graves contre les biens chez les adolescentes et les femmes ont affiché un recul entre 1986 et 2005.
• Les femmes sont peu nombreuses dans les établissements correctionnels. En 2004-2005, elles représentaient 6 % des contrevenants condamnés sous garde dans un établissement provincial ou territorial, 4 % des contrevenants condamnés sous garde dans un établissement fédéral et 6 % des personnes renvoyées en détention provisoire en attendant leur comparution devant le tribunal. "
Mais
• "Même s’il est encore très faible comparativement au taux chez les adolescents, le taux d’infractions graves avec violence chez les adolescentes a plus que doublé depuis 1986, étant passé de 60 pour 100 000 à 132 pour 100 000 en 2005. Chez les femmes, le taux a également progressé, étant passé de 25 pour 100 000 à 46 pour 100 000."

Dans l'article du Figaro : "Pour le sociologue Sebastian Roché, ce phénomène répond surtout à une «masculinisation» des comportements féminins. Il serait dû, selon lui, à «une moindre différenciation entre les sexes dans l'éducation des enfants» et à une «influence des cités, où de nombreuses adolescentes adoptent le modèle dominant du garçon qui sait se faire craindre». Au besoin, avec une arme. Pour les chercheurs de l'OND, Chelles n'est pas Chicago"

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