Thème du chapitre progrès technique et croissance

Thème du chapitre progrès technique et croissance


le thème en PDF :


Partie I – Définitions du progrès technique , de l’invention et de l’innovation

INTRODUCTION :




I - Qu'est ce que le progrès technique ?

I. I

Questions :

1 1. En vous aidant du cours et en faisant une recherche personnelle , définissez précisément le progrès technique

2. Quelles sont les répercussions du progrès technique ?

II. Distinction invention –R&D – innovation

Document 1 :diaporama HEC : Hec De l'innovation au marché(Cours) and you can view it online.

Questions :

  1. A partir du diaporama et des définitions du cours et du livre page 42-44 , montrez que les termes progrès technique, invention et innovation ne sont pas synonymes .

III. Les caractéristiques de l’innovation

Document 2 : diaporama HEC : Hec De l'innovation au marché(Cours) and you can view it online.

Questions :

  1. Montrez que les termes invention et innovation sont complémentaires et hiérarchisées dans le temps
  2. A près avoir défini les différents types d’innovation distingués par Schumpeter , donnez un exemple précis de chacun
  3. Montrez qu’il existe différentes types d’innovation ayant des formes et des conséquences très différentes .
  4. Quelles sont les conditions qui sont nécessaires pour que soit mise en œuvre une innovation ?

Partie II – La croissance et le progrès technique


Regardez l'excellent Diaporama d’introduction au chapitre 2 conçu par T Larribe: sur le site du cybermanuel de l'académie de bordeaux


- Voici un diaporama introduisant le chapitre Accumulation du capital, progrès technique et croissance. Il est accompagné d’une fiche comportant les textes de référence ainsi que les questions. Les textes sont tirés de l’ouvrage de Dominique Guellec et Pierre Ralle, Les nouvelles théories de la croissance, La Découverte, « Repères », 5e éd., 2003.

(JPEG)





I. L’arbitrage I I - Consommation –investissement et épargne

Document 3 : 1 du doc. 1 p 42

Questions

  1. Quel arbitrage économique Robinson doit-il effectuer ?

II . Les rendements décroissants : vers une économie stationnaire

Document 4 : 2 du doc. 1 p 42

Questions :

  1. Comment évolue la production de blé ? Comment expliquer cette évolution ?

Document 5 : doc.2 p 42

Questions :

  1. Après avoir défini la notion de rendements d’échelle , indiquez quel type de rendements d’échelle postulent les néo-classiques
  2. Définissez la notion de rendements factoriels . Comment évoluent-ils selon les néo-classiques ?
  3. Quelle conclusion en tirent-ils ? A quelle limite est-elle confrontée ?

III .L’introduction du progrès technique exogène

Document 6 : 3 du doc.1 p 42

Questions :

1. Que symbolise le perroquet ? A quoi est liée la production de blé ?

IV . Le modèle fondateur de R.Solow : le progrès technique exogène

Document 7 :

A :

Dans la tradition néo-classique , l’entrepreneur choisit entre les techniques existantes celle qui minimise les coûts . Il y a donc séparation entre le problème économique et la création de ces techniques , problème réservé à l’ingénieur , ce qui conduit logiquement à traiter le progrès technique comme un facteur exogène .

Source : P.Combemale et A.Parienty , La productivité , Circa , Nathan*

B :

Pourquoi les économistes ont-ils été amenés a considérer le progrès technique comme exogène ? Deux types de raisons sont invoqués.

1. Le premier s'appuie sur la pertinence empirique d'une telle hypothèse. Le progrès technique consiste en une plus grande maîtrise des lois de la nature. Dans tous les cas, celles-ci commandent, et l'homme ne peut leur imposer son rythme. La technologie est du ressort des ingénieurs, pas des économistes.

2. Le second type de raison est l'incompatibilité supposée des rendements d'échelle croissants (qui entraînerait l'incorporation du progrès technique) et de l'équilibre concurrentiel.

Source : D Guellec et P Ralle, les nouvelles théories de la croissance, la découverte.

Questions :

1. Comment l’innovation a-t-elle été traitée par les économistes pendant longtemps ?

2. Comment pouvez-vous expliquer cette conception ?

Document 8 :

Questions :

1. Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre –0.15

2. Quel est le poids du résidu dans la croissance ? En quoi cela représente-il une faiblesse majeure de l’analyse de Solow ?

V . L’accumulation du savoir

Document 9 : 4 du doc.1 p 42

Questions :

1. Répondez aux questions 12 et 13 du livre p 43

2. En quoi peut-on dire que le progrès technique n’est plus exogène ?

VI .L’analyse schumpéterienne de l’innovation comme déterminant de la croissance

Document 10 :

« Ces différentes formes d'innovation ont au moins deux points communs : d'une part leur cause, d'autre part leur effet. Elles sont motivées, au moins en économie de marché, par la recherche du profit. L'innovation est une activité économique et non le seul fait du hasard ou de quelques génies désintéressés. Et elle aboutit à bouleverser les conditions de la concurrence : c'est la « destruction créatrice ». Les entreprises qui ont innové avec succès connaissent l'expansion, tandis que celles qui n'ont pas innové ou l'ont fait sans succès disparaissent. La dynamique économique vue par Schumpeter est donc très tourmentée, à l'opposé des modèles néoclassiques d'équilibre, de croissance et de concurrence internationale. »

Source : D. Guellec. « Recherche Et Innovation Technologique », Ecoflash, N° 80. Juin 1993, CNDP.

Questions :

1. Montrez que l’analyse de Schumpeter se distingue fondamentalement de la conception néo-classique :

• Quels sont les acteurs de l’innovation ? Quelle est leur motivation essentielle ?

• Quel rôle y occupe l’innovation ?

• La croissance est-elle continue ?

A. Le processus de destruction créatrice

Document 11 :

A : 4 p 330

B : 4 p 44

Questions :

1. Caractérisez le modèle de la destruction créatrice ( doc.A)

2. Donnez le mode de lecture et de calcul des chiffre 3 et 24.2 ( doc.B)

3. Comment ont évolué les ventes de magnétoscopes et de lecteurs DVD . Comment pouvez-vous l’expliquer ?

B. Innovation et concurrence imparfaite

Document 12 : 1 p 46

Questions :

1. Répondez aux questions 1 , 2 ,4 , 5 , 6 , 7 p 47 du livre

C. Grappes d’innovations et cycles Kondratiev

Document 13 :

A :

Mais une fois qu'un entrepreneur a ouvert la voie par une innovation réussie, de nombreux autres, attirés par le profit, s'engouffrent dans la voie ainsi ouverte et vont chercher à l'imiter (Schumpeter parle « d'essaims »). En outre, une innovation en suscite généralement d'autres dans des domaines proches (phénomène de « grappes » ). On assiste alors à une vague d'investissements, qui correspond à la phase montante d'un cycle économique.

J. Boncoeur et H. Thouement. Histoire des idées économiques, tome 2, Nathan, coll. « Circa », 1994.

B : 1 p 44

Questions :

1. Définissez le terme grappe d’innovations (A)

2. Quelles en sont les causes ?

3. Répondez aux question 1 et 2 du livre p 45

Document 14 : 1 p 53

Questions :

1. Quel lien pouvez-vous faire apparaître les cycles et les grappes d’innovation

VII . La théorie de la croissance endogène

Document 15 : 4 p 43

Questions :

1. Quelle est la rupture introduite par les théoriciens de la croissance endogène ?

2. Comment la justifient-ils ?

3. Montrez l’existence d’un cercle vertueux

Document 16 : 2 p 46

Questions :

1. Après avoir rappelé la définition d’un bien public , expliquez en quoi la connaissance est un bien public

2. Quelles conséquences en tire D.Guellec ?

3. Que préconise t-il alors ?

Document 17 : 3 p 46

Questions :

1. Montrez que les formes d’intervention de l’Etat pour contribuer à la recherche et à l’innovation sont très diverses

2. L’Etat et le marché sont –ils concurrents ou complémentaires ?

Document 18 : Un exemple : la prise en compte des droits de la proprieté : D North

La croissance est un phénomène récent qui date du XVII° siècle. Nous avons pris l'habitude de faire de la "révolution industrielle" le point de départ de la société industrielle moderne. C'est une erreur. L'apparition de la "croissance économique" est en effet un phénomène antérieur à la révolution industrielle proprement dite. Celle-ci n'est qu'une des manifestations de la croissance, un signe, elle n'en est pas la cause. Pour être plus précis, c'est aux Pays-Bas et en Angleterre, au XVII° siècle, c'est-à-dire à l'époque de Louis XIV, que le phénomène moderne de la "croissance" apparaît.

Pourquoi donc les Pays-Bas et l'Angleterre ? Pourquoi pas la France ou l'Espagne ? "Parce que, répond Douglass North, les anciennes provinces espagnoles et l'Angleterre étaient à l'époque les deux nations européennes les plus en avance dans la définition d'un système d'institutions et de droits de propriété permettant d'exploiter de façon efficace les motivations individuelles pour assurer l'orientation des capitaux et des énergies vers les activités socialement les plus utiles. " »

Il ne suffît pas qu'un marché existe, que de nouvelles possibilités de débouchés et d'économies d'échelle apparaissent, ou encore qu'une invention vienne révolutionner la technologie, pour que ces éléments se transforment immédiatement en un surplus de croissance. Encore faut-il qu'un nombre suffisant d'agents économiques soient suffisamment motivés pour saisir les opportunités nouvelles qui s'offrent ainsi à eux. De quoi dépend alors leur motivation ? de l'importance des "gains" que la saisie de ces opportunités leur procurera par rapport à la situation qui était la leur avant de les exploiter. Et de quoi dépendent ces "gains" ? de deux choses : des "coûts" que les agents économiques encourent dans leur processus de réalisation des opportunités ouvertes ; mais aussi du système de droits de propriété qui détermine de quelle façon s'effectue, au sein du corps social, le partage des gains de productivité dégagés par l'initiative des "innovateurs". (...) Partant de là, il est facile de voir quels sont les liens qui relient la structure des droits de propriété à la croissance. Une société sera d'autant plus innovatrice et portée à la croissance que son système de droits de propriété définira de façon précise les droits d'exclusivité de chacun, qu'elle en assurera la protection effective, et que, par là, en réduisant le degré d'incertitude qui pèse sur les possibilités de "gains" supplémentaires offerts par l'innovation, elle contribuera à maximiser la rentabilité personnelle des activités de l'innovateur (faisant que, toutes choses égales par ailleurs, plus d'individus qu'auparavant sont désormais prêts à prendre des risques pour acquérir ces gains, le "coût d'accès" à ces gains diminuant)... »

Source : H.Lepage , Demain , le capitalisme,LGF

Questions :

  1. Quel est le constat que l’auteur opère au début du texte en comparant la France , les Pays-Bas , l’Espagne , l’Angleterre ?
  2. Comment l’explique-t-il ?
  3. Montrez que son analyse des déterminants du progrès technique rejoint en partie au moins celle de Schumpeter ?

Partie III – La stratégie de Lisbonne

I- Le constat : les caractéristiques de l’innovation française et européenne par rapport à leurs concurrents

A – La capacité à déposer des brevets est insuffisante

Document 19 :regardez la diapo 7 de :

la stratégie de lisbonne : une stratégie européenne de l’innovation


Questions :

  1. Donnez le mode de lecture et de calcul pour l’Espagne en 1997
  2. Etablissez une typologie pour l’année de départ
  3. Quelle évolution observez vous entre 1989 et 2002 ? De quoi est ce représentatif ?
  4. La typologie de 1989 reste t’elle valable en 2002

B – Un effort de recherche et développement insuffisant

Document 20 :

A : 4 p 47

B :


C: Regardez la diapo 11 de

la stratégie de lisbonne : une stratégie européenne de l’innovation



Questions :

  1. Donnez le mode de lecture et de calcul pour les USA en 1992 (c)
  2. Tous les pays consacrent-ils la même part de leur PIB à la R&D en 1992 et 2003 ? ( c )
  3. Rattachez les constats opérés à ceux réalisés dans le document précédent ( c )
  4. Montrez que la répartition de la recherche et développement est très inégale (B)
  5. Montrez par un calcul approprié que les écarts absolus sont beaucoup plus importants que les écarts relatifs ( doc A ) .Que pouvez-vous en conclure sur la stratégie nécessaire en Europe ?

C- Une répartition de financement inadaptée

Document 21 :

A : regardez la diapo 13 de

la stratégie de lisbonne : une stratégie européenne de l’innovation

Source : OCDE

B : 5 p 47

Questions :

  1. Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre 0.7 pour la Finlande ( A )
  2. Montrez que la structure de financement est très différente . Etablissez une typologie reflétant les différences de structure de financement . ( A )
  3. Peut-on dire qu’entre 1991 et 2003 les structures se soient rapprochées ( B )

II – Les solutions mises en œuvre : la stratégie de Lisbonne

Document 22 :

Considérons d’abord le diagnostic établi à Lisbonne sur la compétitivité européenne et qui a été confirmé par le rapport Kok. Dans ce document, une grande transformation de l’économie européenne est annoncée :

§ démographique, avec le vieillissement accéléré des populations et la baisse tendancielle de la population active,

§ économique, avec une mondialisation étendue et l’irruption de la Chine,

§ financière, avec la globalisation des marchés,

§ technologique enfin, avec l’irruption de l’économie de la connaissance.

L’axe central de la stratégie de Lisbonne est de repenser les conditions de la compétitivité dans le cadre d’une économie de la connaissance, dans laquelle l’innovation joue un rôle majeur, où le capital humain et sa qualité sont décisifs pour la croissance, une économie qui a besoin d’un environnement favorable pour se développer pleinement. La stratégie de Lisbonne décline cette représentation de la transformation du monde en un certain nombre d’orientations macroéconomiques et de programmes économiques sectoriels et instaure une méthode nouvelle de coordination.

Mais il y a plus encore. Il y a une véritable philosophie de Lisbonne : l’Europe, après s’être longtemps consacrée à la désinflation compétitive, à la stabilisation de l’économie, au lancement de l’euro, doit traiter de nouveaux problèmes résumés dans le triptyque : innovation, emploi, croissance, que l’Europe découvre en l’an 2000, sous la pression des succès américains. La stratégie adoptée à Lisbonne consiste à faire de l’Europe « … d’ici 2010 l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique (en se donnant comme objectif de rattraper puis de dépasser les États-Unis) capable d’une croissance durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi, d’une plus grande cohésion sociale, dans le respect de l’environnement ». L’ambition peut paraître démesurée, le discours peut passer pour hyperbolique ; il a un mérite, au sortir d’une période de croissance médiocre, celui de fixer un objectif mobilisateur : résorber le gap technologique qui s’était rouvert avec les États-Unis, en mobilisant les ressources communautaires humaines, scientifiques et financières.

Source : Rapport de Philippe Aghion, Élie Cohen et Jean Pisani-Ferry, Politique économique et croissance en Europe, CAE, 2006. consultable comme tous les rapports du CAE sur le site : http://www.cae.gouv.fr

Questions :

  1. Quelle est la stratégie de Lisbonne ? Quels sont les objectifs fixés ?
  2. Montrez qu’elle rompt avec celle précédemment adoptée . Que cela traduit-il ?

Document 23 :

Au coeur de l’économie de la connaissance, la recherche est un pilier et un objectif intermédiaire de la Stratégie de Lisbonne révisée, avec l’objectif fixé le 16 mars 2002 par le Conseil de Barcelone d’un investissement dans la recherche européenne à hauteur de 3 % du PIB, dont les deux tiers d’origine privée, à l’horizon 2010. Investir dans la recherche et développement (R & D) contribue à la croissance économique, à la fois par les effets directs sur la productivité et par les retombées de la diffusion de la connaissance. Le renforcement de la R & D est également une condition préalable de la compétitivité européenne.

L’impact économique de la recherche est double :

1. en premier lieu, la recherche contribue à la croissance de la productivité du capital et de la main d’oeuvre (effet direct). Par exemple, des études de la Commission européenne mettent en évidence le fait que jusqu’à 40 % de la croissance de productivité de main-d’oeuvre sont générés par les dépenses de R & D. Chaque investissement supplémentaire d’un point (1 %) dans le stock de R & D totale fait croître la productivité de + 0,18 % ;

2. en second lieu, la recherche génère des externalités positives qui accroissent le rendement entre firmes et entre secteurs. Des externalités internationales ont également été mises en évidence : les partenaires commerciaux bénéficient de l’effort du pays qui investit dans la recherche.

En conséquence, le taux de retour socio-économique de la recherche et développement est élevé, évalué entre 30 % et 100 %. Les résultats empiriques conduisent à estimer que 1 euro investi en R & D produit 0,9 euro de PIB supplémentaire. Les estimations les plus conservatrices fixent ce retour à 30 %, bien au-delà des retours sur investissements privés de 7 % à 14 %. De tels retours économiques justifient l’intervention publique. l’objectif d’un investissement européen dans la recherche à hauteur de 3 % du PIB en 2010, et son maintien à un horizon de 10 ans en 2020, représenteraient une augmentation moyenne du PIB communautaire que l’on peut situer a minima à 3,2 % et jusqu’à 10,1 % du PIB en 2025 dans l’Union européenne (de + 2,9 % à + 8,9 % pour la France)

Source : Jean-Louis Sangaré, investir dans la recherche pour doper la croissance européenne :L’Europe doit viser un taux d’investissement élévé dans la connaissance, in notes de veilles, CAS , 4-09-2006 consultable comme toutes les notes de veille sur le site : http://www.strategie.gouv.fr

Questions :

  1. Quels sont les effets attendus de l’augmentation de l’effort de recherche ?
  2. En quoi cet effort de recherche est-il particulièrement rentable d’après les auteurs du texte ?

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