Le réchauffement climatique (suite )


Le changement climatique et les conflits- Un nouveau rapport révèle les risques et les points chauds probables



Un nouveau rapport ( ici) conclut que "si le problème du changement climatique n'est pas contrôlé, il est susceptible d'aggraver d'anciennes tensions et d'en déclencher de nouvelles dans certaines parties du monde qui pourraient sombrer dans la violence, le conflit et la guerre.

  • Les zones à risque d'insécurité accrues sont notamment le nord et le sud de l'Afrique, ainsi que la région Sahélienne et la Méditerranée

  • Les autres points chauds potentiels sont l'Asie Centrale, l'Inde, le Pakistan le Bangladesh, la Chine, certaines parties des Caraïbes et du golfe du Mexique ainsi que les régions andines et amazoniennes de l'Amérique latine."

Le professeur Hans Schellnhuber, l'auteur principal du rapport, directeur de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact climatique et professeur à l'Université d'Oxford, a dit: "Sans moyens de lutter, le changement climatique détruira les capacités adaptatives de nombreuses sociétés dans les décennies à venir. Cela pourrait entraîner de la déstabilisation et de la violence compromettant la sécurité nationale et internationale à un nouveau niveau ".

Achim Steiner, Sous-secrétaire Général des Nations Unies et Directeur Exécutif du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), a dit: "Le monde et la sécurité des communautés et des pays, font face a de nombreux défis environnementaux. Le changement climatique est sans doute le plus visibles de ces défis".

"Cependant, si nous pouvons lutter contre le changement climatique et protéger les économies contre le climat, peut-être le monde s'unira-t-il autour des autres défis pressants, du déclin de la biodiversité et de la perte de ressources marines à la conception d'un régime de commerce mondial plus intelligent, juste et durable".

Le réchauffement climatique pourrait provoquer une "guerre civile mondiale" en exacerbant des tensions latentes entre pays c

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé, lundi, à Bangkok, les puissances émergentes à accentuer leur lutte contre le réchauffement climatique. "Les pays en voie de développement doivent cesser de considérer le réchauffement climatique uniquement comme un problème d'environnement mais commencer à l'appréhender sous l'angle du développement", a-t-il dit. "Le changement climatique à l'œuvre découle de pratiques de développement intenables. Et il constitue une menace sérieuse au progrès humain partout dans le monde et également ici en Asie", a déclaré M. Ban lors d'une conférence de presse à Bangkok.


L'OCDE ELLE AUSSI S'INQUIETE DES CONSEQUENCES DU RECHAUFFEMENT


Selon l'OCDE, le changement climatique pourrait multiplier par trois la population exposée à un risque d'inondations côtières d'ici 2070 :

D'après un nouveau rapport de l'OCDE, co-rédigé par des experts issus des milieux universitaires et du secteur privé, le changement climatique et l'urbanisation pourraient entraîner un triplement du nombre de personnes exposées à des inondations côtières dans le monde d'ici 2070.

Bombay, New York, Hô Chi Minh-Ville, Calcutta, Shanghai, Miami, Lagos, Abidjan, Djakarta, Alexandrie… Grandes villes, gros problèmes avec le climat et la hausse future du niveau des océans. Pas moins de 150 millions de personnes concernées et 9 % du PIB mondial menacé si l’on ne bâtit pas des protections à la hauteur de la menace. C’est la démonstration infligée aux imprévoyants par une étude de l’OCDE.

L'OCDE note que :

"Il ressort de cette étude, intitulée Ranking port cities with high exposure and vulnerability to climate extremes, que 150 millions de personnes environ pourraient être exposées à des inondations côtières centennales d'ici à 2070, contre 40 millions actuellement. L'impact financier passerait quant à lui à 35 000 milliards USD d'ici 2070, au lieu de 3000 milliards aujourd'hui.

Avant sa visite à la conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Bali, le Secrétaire général de l'OCDE Angel Gurría a déclaré que les pays du monde entier devaient agir maintenant pour aborder le défi économique du changement climatique : "Le climat a bel et bien commencé à changer, et une action concertée est indispensable pour en prévenir les conséquences les plus néfastes. Pour les combattre, il existe tout un éventail de moyens économiques envisageables et une volonté politique est indispensable pour les concrétiser."

Dans les décennies à venir, la croissance et le développement sans précédent des mégapoles d'Asie constitueront un facteur clé dans l'augmentation du risque que représentent les inondations côtières à l'échelle mondiale. En termes de nombre d'habitants exposés, Calcutta est suivie de près par Mumbai, Dhaka, Guangzhou, Ho Chi Minh Ville, Shanghai, Bangkok, Rangoon et Hai Phong. Parmi les dix grandes villes les plus menacées, Miami est la seule qui soit située dans un pays développé.

Les villes exposées aujourd'hui qui possèdent les actifs (biens et infrastructures) les plus importants en valeur se trouvent principalement dans des pays développés. Miami est de ce point de vue la plus menacée actuellement et le restera en 2070, la valeur des actifs exposés y passant de quelque 400 milliards USD à plus de 3 500 milliards USD. En 2070, huit des grandes villes les plus exposées se situeront en Asie. Guangzhou, qui se classe au deuxième rang en termes d'actifs, est suivie de New York, Calcutta, Shanghai, Mumbai, Tianjin, Tokyo, Hong Kong et Bangkok.

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