Bali suite

Bonne nouvelle : sur le site du PNUE (programme des nations unis pour l'environnement) :

"Les membres des Nations Unies présents à la réunion sur la convention du climat à Bali, ont annoncé aujourd'hui qu'ils s'engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre liées à leurs voyages à Bali.

Pour démontrer leur leadership et leur initiative concrète pour soutenir les pays en développement et l'urgente nécessité de lutter contre le réchauffement de la planète, les agences des Nations Unies ont conjointement accepté d'acheter des réductions d'émissions certifiées ou « crédits carbone » qui s'accumulent actuellement dans le fonds d'adaptation du Protocole de Kyoto.

"La réduction des émissions en soutenant l'opération du fonds d'adaptation qui sera bientôt en place, envoie un signal clair que la protection des économies de marché vulnérables contre le climat a - comme toute initiative des Nations Unies sur le changement climatique - pris son essor en 2007", a-t-il dit.

"Sous l'impulsion de Ban Ki-Moon, l'ensemble du système des Nations Unies s'est désormais engagé à lutter pour la neutralité du climat, non seulement à Bali, mais dans tout ses bureaux et opérations au niveau mondial et pour toujours. D'ailleurs, je peux annoncer aujourd'hui que le PNUE en sera parmi les premiers instigateurs et deviendra "carbone neutre" le mois prochain ", a dit Mr. Steine"

cela paraît bien dérisoire mais le geste est symbolique

cela est d'autant plus encourageant que la Norvège, le Costa Rica et la nouvelle Zélande s'engagent dans le m^me processus : ainsi :
"David Parker, le ministre responsable des questions sur le changement climatique pour la Nouvelle-Zélande, qui sera le principal hôte de la Journée Mondiale des Nations Unies sur l'Environnement, en juin 2008, avec comme slogan « CO2 non à la dépendance », a dit: "Nous sommes fiers d'être l'hôte de la Journée Mondiale de l'Environnement en 2008. La Nouvelle-Zélande vise à devenir le premier pays véritablement durable ".

Notre plan pour devenir carbone ou climat neutre implique la production de 90 pour cent d'électricité de sources renouvelables d'ici 2025, ainsi que la réduction de nos émissions de transport par habitant d'ici 2040 par l'introduction de véhicules électriques et l'utilisation du biocarburant. Stimuler un comportement convivial au climat, nous introduisons un système de commerce d'émissions, qui inclut tous les secteurs et tous les gaz ", a t-il ajouté."

L'Europe elle aussi préconise une réelle prise en compte des conséquences des gaz à effets de serre et s'engage à les réduire de manière drastique : Les Européens souhaitent voir figurer dans la déclaration finale de Bali une réduction de 25 à 40% entre 2012 et 2020.


MAIS LES MAUVAISES NOUVELLES S'ACCUMULENT A BALI :

L'Allemagne est en pointe dans cette politique : "Nous voulons que les Etats-Unis acceptent des objectifs à moyen terme comme 2020. Nous voulons aussi que la Russie l’accepte, de même que le Japon, le Canada et l’Australie. Nous voulons aussi que les grands pays émergents comme la Chine et l’Inde s’engagent davantage pour limiter les gaz à effet de serre», a ainsi affirmé le ministre allemand de l’Environnement Sigmar Gabriel.

Le patron de la Convention climat de l’ONU, Yvo de Boer quant à lui a ajouté : «Je suis très inquiet», avant de poursuivre : «Si nous ne parvenons pas à finir le travail à temps, alors tout le château de cartes va s’effondrer».

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Al gore prix nobel de la paix a expliqué : "Je ne suis pas lié par les convenances diplomatiques", et donc "Je vais donc vous dire une vérité qui dérange : mon propre pays, les Etats-Unis, est le principal responsable de l'obstruction à tout progrès ici à Bali"avant de poursuivre : "laisser un vaste espace blanc avec une note en bas de page" dans le document final qui doit être adopté vendredi à l'issue de la conférence, en laissant ainsi entendre que les USA signeraient l'accord ultérieurement .

Mais aujourd'hui selon les ONG les USA s'engagent dans une «dynamique destructrice» en refusant de signer tout accord chiffré, ils ont attiré dans leur camp le canada, le Japon et même la Russie"

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Or selon un article du monde : "Les prévisions du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) sur l'élévation du niveau des mers seraient à revoir, selon de nombreux glaciologues présents au congrès d'automne de l'American Geophysical Union (AGU), qui se tient à San Francisco (Californie) jusqu'au vendredi 14 décembre. En cause : la rapidité imprévue du réchauffement des hautes latitudes.
D'après des résultats présentés par Marco Tedesco (NASA, université du Maryland), l'été 2007 a vu tomber tous les records de fonte du Groenland. La surface de la calotte glaciaire ayant fondu au-dessus de 2 000 m d'altitude est supérieure de 150 % à la moyenne mesurée entre 1988 et 2006. Au-dessous de 2000 m, cet écart à la moyenne a été de 30 %. Le nombre de journées pendant lesquelles fond la calotte a été supérieur à la moyenne de vingt-cinq à trente jours, selon les régions." l'article se conclut par : "Mark Serreze (National Snow and Ice Data Center, Boulder, Colorado) a insisté sur les différences relevées entre les prévisions et les mesures du réchauffement aux hautes latitudes. Il estime ouverte la question de savoir s'il restera en 2030, en été, le moindre morceau de glace dans l'océan Arctique."

La seule bonne nouvelle se trouve dans libération :Les pays riches encouragés à transférer leurs technologies vers le Sud:
Mais : "Monique Barbut, boss du FEM, qui a cofinancé pour plus de 7 milliards de dollars (4,8 milliards d’euros) de projets, explique qu’on ne peut pas obliger les industriels à livrer leur technologie : «Le vrai problème, c’est la question des brevets.» Les droits de propriété intellectuelle, que les pays riches n’entendent pas brader. Donc livrer de la green-tech pour être copiée. Dans le cas de l’accès aux médicaments des pays pauvres, pourtant, le régime mis en place par l’Organisation mondiale du commerce a poussé les firmes à lâcher (un peu) de lest. «Mais il est plus facile de copier des pilules que des technologies énergétiques, rappelle un expert canadien. Et si les labos pharmaceutiques peuvent faire des culbutes fantastiques entre le coût de fabrication et le prix de vente d’une pilule, ce n’est pas le cas d’une technique de séquestration du carbone.».

A cela les pays du Sud rétorquent : "«Et puis, comment se sont développés les pays riches ? s’étrangle un délégué indien. En s’asseyant sur les droits de propriété intellectuelle ! Nous, on devrait payer deux fois le réchauffement : en réduisant nos émissions, et en payant des technologies au Nord ?


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