Les perspectives énergétiques de la France à l’horizon 2020-2050


un nouveau rapport du CAS :

Les perspectives énergétiques de la France à l’horizon 2020-2050

octobre 2007
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Ce rapport rassemble les travaux de la « commission Énergie » mise en place par le Centre d’analyse stratégique et présidée par Jean Syrota, il ne constitue pas une position du gouvernement :

LES PERSPECTIVES ÉNERGÉTIQUES DE LA FRANCE À l’HORIZON 2020-2050

La commission Énergie a réuni de juin 2006 à septembre 2007 les différents acteurs et partenaires concernés dans le domaine énergétique (plus de 80 membres parmi lesquels : élus, partenaires sociaux, administrations nationales et européennes, opérateurs du secteur de l’énergie, industriels, experts, associations de consommateurs, organismes de recherche,...).

Ce rapport fait suite à la saisine adressée par le Premier ministre au Centre d’analyse stratégique en date du 12 mai 2006. Il avait été précédé par un rapport d’étape en novembre 2006 et un rapport d’orientation en avril 2007.

Le rapport se conclut (chapitre 7) par une liste de recommandations pour la politique française de l’énergie tant au plan national qu’au plan communautaire.

- RAPPORT (160 pages)

- Résumé (5 pages)
- Présentation powerpoint (30 pages)

- ANNEXES (97 pages)

ce rapport nous apprend que : "La France parmi les pays les plus vertueux, pour l’essentiel
grâce à son mix de production d’électricité depuis la fin des années 1980"

et l'objectif est de : " Favoriser la production d’énergies faiblement émettrices en CO2

  • Énergies renouvelables (de façon réaliste, notamment pour : éolien, agro-carburants,…)
  • Énergie nucléaire : incontournable compte tenu de l’évolution dumix énergétique (près de 80 % de la production d’électricité en 1990= nucléaire)

L'énergie nucléaire paraît donc , au moins à cort terme absolument nécessaire pour lutter contre les GES , mais la pollution s'arrête t'elle aux GES ?


un article du monde du 26-10-2007 explique : "re pic pétrolier, le moment où la moitié des réserves de brut de la planète ont été épuisées, aurait été atteint en 2006. L'extraction de l'or noir serait désormais sur une pente déclinante de 3 % par an, et les compagnies n'extrairont plus que 39 millions de barils par jour en 2030 (contre 81 millions aujourd'hui). Telle est la principale conclusion, alarmiste, des experts d'Energy Watch Group (EWG) - créé par le député Vert allemand Hans-Josef Fell - dans un rapport publié à Londres lundi 22 octobre.


Pour les scientifiques d'EWG, les réserves prouvées (exploitables et rentables aux coûts actuels) ne sont pas, contrairement aux estimations officielles, de 1 200 milliards de barils mais de 854 milliards. La différence est imputable aux cinq grands producteurs du Moyen-Orient : Arabie saoudite, Iran, Irak, Koweït et Emirats arabes unis. Ils ne posséderaient pas 630 à 710 milliards de barils, comme l'affirment les plus optimistes, mais seulement 340 milliards.

"Dans cette région, la production va décliner dans un avenir proche", affirme le rapport. Ce serait une très mauvaise nouvelle pour les pays consommateurs, qui comptent sur ces réserves pour alimenter leur croissance économique, alors que l'on s'attend à un déclin de la production des pays non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Russie, Mexique...) à partir de 2010.

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