Ascenseur et descsnseur social

Pour approfondir le thème de la mobilité sociale et s'interroger sur l'ascenseur et le descenseur socila, sur ses causes et ses conséquences: 2 lectures très différentes :
" En France, chaque élection importante prend désormais l’allure d’un séisme et les milieux populaires font figure d’épicentre. Dans quelle mesure et surtout pourquoi? Ce livre est né de ces interrogations et des querelles d’interprétation qui ont logiquement suivi ces élections marquantes pour la démocratie française. Derrière ces votes « extrémistes », « populistes », « protestataires », est-ce un nouveau «vote de classe» qui surgit? Ces choix électoraux ont-ils leur source dans un antilibéralisme virulent, un social-nationalisme douteux, un racisme assumé? Expriment-ils du nihilisme ou de l’indifférence ?" L'ouvrage de Philippe Guibert et Alain Mergier est téléchargeable sur le site de la Fondation Jean Jaurès, proche du P.S.
Il est particulièrement d'actualité en période électorale. "Employés et ouvriers représentent environ un Français sur trois en âge de voter. Ils votent autant que les autres, quand l’élection est décisive. Et plus ils votent, plus le vote pour les extrêmes progresse.. Pourquoi, enfin ? Parce que leur vie quotidienne n’est pas seulement difficile, elle mine la confiance en soi comme la confiance dans les institutions. Pour les milieux populaires, les fondements de la société française sont dénaturés. Précarité, chômage, appauvrissement : ce n’est plus l’ascenseur social qui est en panne, c’est le descenseur social qui s’est mis en route, pour devenir une des règles de fonctionnement de la société. Comme la violence potentielle, qui se dissémine".
Dans une toute autre logique libérale (la fondation est fondée par C Bébéar) :
Sortir de l'immobilité sociale à la françaiseAnna StellingerNOTE - Novembre 2006
Le mythe de la mobilité sociale à la française a finalement volé en éclats. L’"ascenseur social", qui fonctionnait jadis très bien chez nous, s’est enrayé. À la racine de ce mal, on trouve avant tout une trop faible mobilité professionnelle : partout ailleurs, c’est par le travail que l’on accède à la promotion sociale. La France est en fait comme prise au piège de la sécurité de l’emploi qui, malgré ses attraits théoriques, agit comme un frein à la mobilité choisie sur le marché de l’emploi, notamment pour les catégories les plus vulnérables. L’expérience des autres pays le prouve : ce sont ceux qui assument le plus volontiers une certaine précarité pour les nouveaux entrants chez qui l’ascension sociale est la plus forte ensuite.

Dans cette Note, Anna Stellinger analyse les causes de la faiblesse de la mobilité ascendante en France. Il en ressort quinze propositions concrètes visant à adapter notre système légal et réglementaire pour que, grâce à leur travail, un plus grand nombre de Français puissent enfin à nouveau évoluer professionnellement et socialement vers le haut.

L'auteur

Anna Stellinger est diplômée de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et de l'Université de Lund (Suède). Depuis 2000, elle travaille pour plusieurs instituts de recherche français et européens. Spécialiste du marché du travail et de la réforme de l'Etat, elle est actuellement directeur du pôle des recherches économiques et sociales dans un autre grand think tank français.
Télécharger
Télécharger cette publication (PDF, 528 Ko) Télécharger les propositions opérationnelles (PDF, 58 Ko) Télécharger le résumé (PDF, 99 Ko) Télécharger le bon de commande (PDF, 21 Ko)
Ecouter
Ecouter le débat Libres Echanges du 14/01/2006, "Sécurité de l'emploi ou ascension sociale : faut-il vraiment choisir ?"

0 commentaires: