22 mars journée mondiale de l'eau



22 mars : Journée mondiale de l’eau «Faire face à la pénurie d’eau»
«Faire face à la pénurie d’eau» est le thème de la Journée mondiale de l’eau 2007, qui sera célébrée le 22 mars. Ce thème fait ressortir l'importance croissante de la pénurie d’eau dans le monde et la nécessité de renforcer l’intégration et la coopération afin d’assurer une gestion durable, efficace et équitable de ressources hydriques rares, que ce soit localement ou à l’échelle internationale. Cette année la coordination de la Journée est assurée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Les États et les particuliers sont invités à consacrer la Journée mondiale de l’eau à la mise en œuvre des recommandations de l’Organisation des Nations Unies liées à l’eau et à organiser des actions concrètes adaptées aux contextes nationaux. Tous ceux qui souhaitent participer à une manifestation ou organiser un événement sont priés de consulter ou de compléter le calendrier des événements. Le site web de la Journée mondiale de l’eau 2007 fournit également des informations sur les événements organisés à l’occasion de la Journée, des diaporamas, des vidéos et d’autres ressources.
:: Site web de la Journée mondiale de l’eau 2007


Sur le site dela banque mondiale : La pénurie d’eau est un défi mondial de grande envergure. Aujourd’hui, près d’1,1 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable. 2,6 milliards n’ont pas d’installations sanitaires de base, autrement dit de toilettes, à leur disposition ; et, selon les estimations du Conseil mondial de l’eau, d’ici 2025, l’eau pourrait devenir une ressource rare pour quelque 3,5 milliards de personnes.

La pénurie d’eau est le thème de la Journée mondiale de l’eau, qui a lieu cette année le 22 mars.
La pénurie est en effet une préoccupation majeure dans les régions où les ressources en eau sont déjà exploitées presqu’à leur maximum.

Selon le dernier rapport de la Banque mondiale, intitulé « Obtenir le meilleur parti des ressources rares », le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, par exemple, utilisent déjà 80 % des précipitations de la région ; et la croissance de la population et le changement climatique pourraient, d’ici 2050, diminuer de moitié la quantité d’eau disponible.


En Asie su Sud, plus d’un milliard d’habitants risquent d’être confrontés à la sécheresse et aux inondations si, comme prévu, les glaciers de l’Himalaya fondent suite aux effets du changement climatique. Dans un récent entretien avec la Banque mondiale (Climate Change in South Asia: A Conversation with Sir Nicholas Stern (a), « Changement climatique en Asie du Sud : entretien avec Nicholas Stern »), Nicholas Stern, ancien Économiste en chef de la Banque mondiale, a déclaré que le secteur agricole indien, entre autres, pourrait être sévèrement affecté par les perturbations du modèle de mousson.

La Banque mondiale offre des prêts permettant de financer des projets venant en aide aux pays confrontés aux problèmes liés à l’eau. Ces projets vont de la construction d’infrastructures jusqu’à la restauration de l’environnement, en passant par la gestion des ressources en eau et l’adaptation au changement climatique. Les prêts de la Banque mondiale représentent 50 % du financement étranger consacré aux ressources en eau, soit environ 3,3 milliards de dollars EU par an. Cette somme compte pour 16 % de l’ensemble des prêts bancaires accordés au cours de ces 10 dernières années. Le portefeuille global de la Banque représente près de 7 milliards de dollars EU.

L’association internationale de développement (IDA), qui propose des prêts à taux zéro et des dons, est à l’heure actuelle la principale source d’aide financière pour l’approvisionnement en eau et le secteur sanitaire. En 2004, la part des prêts de l’Association octroyés aux projets de lutte contre la pénurie d’eau a été augmentée pour atteindre 18 % de l’Aide publique au développement (APD) totale. Entre 2000 et 2006, le financement de l’APD a permis à au moins 25 millions de personnes de bénéficier d’un accès à de l’eau saine et/ou à des installations sanitaires.

La Banque mondiale a pour objectif non seulement d’aider les pays à approvisionner davantage de personnes en eau potable et à leur fournir des installations sanitaires, mais également à garantir la « sécurité de l’eau ». Il s’agit donc de mettre en place une infrastructure d’irrigation minimum et de construire une capacité de gestion permettant d’éviter que les chocs écologiques tels que les inondations, la sécheresse, les épidémies et autres problèmes relatifs à l’eau ne dévastent l’économie et ne remettent en cause la croissance.

Pour ce faire, les objectifs de la Banque peuvent être regroupés en cinq catégories :

• Contrôler les multiples utilisations des rares ressources en eau (depuis l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement, en passant par l’agriculture et l’énergie, jusqu’à l’écologie et les services connexes, par exemple les pêcheries) pour assurer un accès durable et équitable aux systèmes d’approvisionnement ;

• Augmenter l’efficacité, réduire l’utilisation abusive (qui peut provoquer un engorgement et la salination de l’eau potable et des terres) et garantir la qualité de l’eau dans l’intérêt de la santé publique


• Garantir une participation efficace à la gestion de l’eau (par exemple la participation des associations locales d’utilisateurs d’eau et des secteurs privé et public dans l’approvisionnement en eau) ;

• Gérer les bassins hydrographiques transfrontaliers et promouvoir la coopération régionale pour une gestion efficace de l’eau ; et


• Construire une infrastructure durable d’approvisionnement en eau pour diminuer la vulnérabilité des sociétés face aux chocs relatifs à l’eau, en particulier parce que le changement climatique affecte les cycles hydrologiques



En complément libération propose un dossier très complet sur l'eau : l'eau déboire du siècle : http://www.liberation.fr/dossiers/eau/

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